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DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT ET DES DEPUTES S’IMPLIQUER DAVANTAGE


  22 Février      30        Politique (25167),

 

Lomé, 22 fév. (ATOP) – Une conférence-débat sur le thème « Mieux connaître les drogues pour les éviter » a réuni, le samedi 20 février à Lomé, des membres du gouvernement, des députés et des leaders politiques.
Cette rencontre est une initiative de l’ONG Action d’aide et d’appui pour la réhabilitation des usagers de drogue (ACAARD). Elle s’inscrit dans le cadre de l’exécution de ses activités annuelles de sensibilisation et de lutte contre l’usage de drogues sous toutes ses formes. L’objectif est d’impliquer davantage ces leaders d’opinion dans cette lutte, afin qu’ils réactualisent l’arsenal judiciaires et les mesures restrictives, pour des actions collectives et concertées (ONGs/gouvernement) contre l’usage de drogues au Togo.
La conférence-débat a été animée par le directeur exécutif de l’ONG ACAARD, l’évangéliste Yao Epiphane (pasteur des usagers de drogue) et Mme Djakouti Hélène. Les orateurs ont d’abord défini la drogue puis relevé qu’il existe deux catégories de drogues notamment légales et illégales. Les drogues légales sont celles autorisées, mais réglementées, comme l’alcool et le tabac, tandis que les drogues illégales sont celles dont la loi proscrit l’usage et la vente, comme l’héroïne ou la cocaïne, ont-ils ajouté. Ils se sont aussi planchés sur ce qui poussent les jeunes à s’adonner à la drogue et énuméré quelques risques et conséquences de cette substance sur l’organisme humain.
Selon les conférenciers, on appelle drogue, toute substance d’origine naturelle ou synthétique qui, lorsqu’elle est absorbée par un être vivant, modifie complètement ses comportements et agit sur son système nerveux central (cerveau). Pour l’évangéliste et Mme Djakouti Hélène, les jeunes consomme la drogue, entre autres, par curiosité, suivisme, la pression des camarades, l’envie de vaincre les problèmes de chômage ou pour rechercher la performance intellectuelle. Concernant les risques et conséquences sur l’organisme humain, ils ont expliqué que la drogue provoque des effets considérables pour leurs usagers : la dépendance, la diminution d’appétit, la perte de mémoire, la dépression et le cancer, le plus récurrent reste les problèmes respiratoires.
L’évangéliste a affirmé que les activités de cette année coïncident avec la célébration du jubilé d’argent (25 ans d’existence) de l’ACAARD. En termes de bilan, après 25 ans de lutte contre ce fléau, le directeur exécutif de l’ACAARD a indiqué que 257 usagers de drogues ont été réhabilités et réinsérés dans la société. « Ils exercent aujourd’hui, dans de grandes société de la place. D’autres sont à leur propre compte (menuisiers, conducteurs de taxi). Parmi eux, on compte deux pasteurs qui ont leur propre église aujourd’hui », a précisé l’évangéliste.
Le ministre en charge du Commerce, Adédzé Kodzo et le secrétaire permanent adjoint du comité national anti-drogue, Mawouéna Bohm ont indiqué que le problème de la drogue est une réalité au Togo et aucun pays n’est épargné par ce fléau. « Nous avons pu apprécier le travail que ACAARD fait sur tout le territoire togolais pour aider le gouvernement dans cette lutte contre la consommation de la drogue. Nous constatons également que les jeunes vulnérables sont la cible visée. En effet, les actions que le gouvernement mène à l’endroit de la jeunesse et surtout des femmes, notamment en matière d’acquisition publique (30%réservé aux jeunes) et tout ce qui se fait pour leur faciliter l’accès à l’éducation, sont naturellement pour les éloigner de ces vices », ont-ils rassuré.

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