Abidjan, 23 fév 2021 (AIP)- Le président centrafricain Faustin Touadera a révoqué une douzaine de ministres et conseillers de cabinet, la plupart issus des groupes armés de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui avaient été nommées à la suite de la signature des accords de Khartoum en février 2019.
Ces accords prévoyaient notamment « l’inclusivité et la discrimination positive à tous les échelons de l’État », ont rapporté les médias occidentaux, soulignant que cette série de limogeages intervient en pleine offensive armée sur le territoire avec l’appui des alliés russes et rwandais. Ils reprennent position dans de nombreuses localités du pays. Parmi les plus importantes prises de ces derniers jours : Bambari, bastion de l’UPC.
Le Premier ministre centrafricain a annoncé, dimanche 21 février 2021, que l’armée centrafricaine était aux portes de Bossangoa, fief de l’ancien chef de l’État, François Bozizé.