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CICR-Niger : Une trentaine de magistrats et autres acteurs de la chaine pénale outillés sur le Droit International Humanitaire (DIH)


  1 Décembre      70        Société (44874),

 

Niamey, 01 déc (ANP)-Le Comité International de la Croix -Rouge (CICR), en collaboration avec le ministère de la justice du Niger et de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN), ont organisé en début de matinée de ce mercredi 1er décembre 2021 à Niamey, un atelier de renforcement de capacités des acteurs du secteur  judicaire sur le droit international humanitaire (DIH).

L’objectif principal de cette rencontre de deux jours est de permettre aux magistrats  et autres acteurs de la chaine pénale de mieux connaitre les règles essentielles du Droit International Humanitaire, en particulier celles relatives à la répression des crimes de guerre, ainsi que de clarifier leur rôle selon le droit National.

L’accent sera particulièrement mis sur la répression des violations de DIH et de la qualification pénale adéquate des situations dans lesquelles  ils ont compétence à agir.

En ouvrant les travaux,  le conseiller juridique du CICR, M. Romaric Ferraro  a rappelé que depuis sa création en 1863, ‘’le CICR s’est toujours attaché à développer  un dialogue franc et ouvert avec l’ensemble des acteurs qui ont des responsabilités vis-à-vis de l’application du Droit International Humanitaire (DIH), et ceci, dans le cadre du mandat spécifique que les pays lui ont attribué par les quatre (4) conventions de Genève le 12 Aout 1949’’.

‘’Il découle en effet des dispositions de ces traités que le CICR doit travailler à une  fidèle application du DIH avec les autorités nationales et avec toutes parties aux  conflits armés’’,  a ajouté Romaric Ferraro qui a expliqué, par ailleurs, que ‘’parmi les multiples taches qu’il entreprend pour veiller au respect du DIH, le CICR visite les personnes privées de liberté en lien  avec  ces conflits armés afin de leur apporter protection et assistance’’.

Aussi, a-t-il  souligné, ‘’pour mener à bien ses activités, le CICR noue de nombreux  contacts et développe des relations de travail avec tous les acteurs qui sont en charge de ces personnes privées de liberté’’.

‘’D’autre part, le CICR, en tant que gardien de ces droits, s’est aussi attaché à assurer une très large diffusion de droit à tous acteurs en charge de son application y compris les forces armées , les forces de sécurité, les autorités civiles, et bien sûr, les autorités judiciaires qui jouent un rôle central pour une application efficace du droit international humanitaire’’.

Auparavant, le Secrétaire général de l’école de formation judiciaire du Niger,  M. Abdou Ibrahim a, dans son mot de bienvenue, voulu rappeler que le Niger a ratifié les 4 conventions de Genève et du statut de la cour pénale internationale,  et à cette occasion, il faut que ‘’nous parvenons à nous  assurer que les crimes de guerre et autres infractions relevant de la compétence de la Cour pénale  internationale  soient réprimées dans notre chaine juridique interne’’.

M. Abdou Ibrahim d’espérer  que les échanges seront fructueux, et en sortiront  des recommandations et résolutions  allant dans le sens de l’appropriation du droit international humanitaire.

Au Niger depuis 2003, le CICR a un dialogue régulier avec les autorités nationales, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les acteurs de la chaine judicaire, de la société civile, les universités pour promouvoir le DIH et son développement en vue de son application pour la protection des victimes des conflits armés, note-t-on.

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