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Plaidoyer pour promouvoir le rôle de l’Afrique dans la collaboration scientifique mondiale


  8 Décembre      8        Monde (2002),

 

Le Cap (Afrique du Sud), 08/12/2022 -(MAP)- Il y a de grands espoirs de promouvoir l’Afrique en tant que partenaire stratégique pour la collaboration scientifique mondiale en vue d’apporter des réponses aux défis sociétaux, ont indiqué des participants au Forum mondial de la science (WSF), qui se tient dans la ville sud-africaine du Cap (1500 km de Pretoria).

«Aujourd’hui plus que jamais, la science est appelée à aider l’humanité et à contribuer à relever les nombreux défis économiques et environnementaux auxquels elle fait face», ont déclaré des conférenciers lors de ce Forum organisé pour la première fois en Afrique, du 6 au 9 décembre, sous le thème « La science pour la justice sociale ».

Ils ont soutenu que le débat sur la science et la technologie ne pouvait pas seulement impliquer le monde scientifique, mais aussi les décideurs politiques, la société civile, les institutions publiques et le secteur privé.

La science peut jouer un rôle d’avant-garde dans la protection de l’environnement, le renforcement de la dignité humaine et la lutte contre la pauvreté, le chômage et les inégalités, ont-ils souligné.

Citant une étude publiée plus tôt cette année, les orateurs ont révélé que sur les 100 articles de recherche sur le climat les plus cités au cours des cinq dernières années, moins de 1 % des auteurs étaient basés en Afrique. Sur un total de 1.300 scientifiques impliqués, 90 % étaient affiliés à des institutions universitaires d’Amérique du Nord, d’Europe ou d’Australie, précise-t-on encore.

«Nous espérons que cet éventail de recherches tracera la voie et permettra une vision réaliste d’un avenir durable pour l’Afrique et le monde», a indiqué le géologue marin sud-africain Andrew Green. Il a révélé que dans le domaine des géosciences, bien que 3 573 articles à fort impact soient publiés chaque année, moins de 4 % ont un sujet africain et parmi ceux-ci, moins d’un tiers ont un chercheur africain comme auteur.

Pour sa part, le professeur Ntobeko Ntusi, président de la faculté de médecine et des sciences de la santé de l’UCT, a déclaré que des collaborations équitables sont nécessaires entre les chercheurs africains et ceux d’autres continents pour améliorer la conduite de la recherche et de la science.

Les conférenciers ont ainsi exprimé leur conviction que ce conclave contribuera à faire avancer l’agenda scientifique du continent, affirmant les contributions cruciales que l’Afrique doit apporter à l’enrichissement de la science mondiale.

Établi par l’Académie hongroise des sciences, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Forum mondial de la science délibère sur la pertinence, l’influence et les responsabilités sociales et économiques de la science.

Au programme de cette grande manifestation scientifique figurent 28 sessions thématiques qui couvrent des sujets tels que le changement climatique, la science pour la dignité humaine, les objectifs de développement durable, la science pour l’Afrique et la diplomatie scientifique. Une série d’événements préalables ont également été organisés, notamment un programme de journalisme scientifique et des discussions sur l’économie verte de l’hydrogène.

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