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Ibrahima Amadou Sarr : ‘’Le secteur de l’énergie est à un tournant décisif’’


  9 Décembre      62        Energie (396),

 

Somone, 9 déc (APS) – Le secteur énergétique sénégalais est à « un tournant décisif », en perspective de l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz, a indiqué vendredi le président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), Ibrahima Amadou Sarr.

“Le secteur de l’énergie est aujourd’hui à un tournant décisif”, a-t-il notamment dit lors d’un atelier d’information sur le secteur de l’énergie organisé à Somone (Mbour) par la CRSE, à l’intention du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).

M. Sarr a rappelé que le Sénégal était confronté en 2011 à la problématique d’un déficit de production d’électricité.

“Aujourd’hui, nous sommes presque en situation de surcapacité, le produit est disponible”, a-t-il dit, relevant toutefois que l’acheminent et le coût du produit sont “toujours élevés”.

Il a expliqué que c’est pour résoudre ce problème que le gouvernement est en train de mener des réformes pour régler les défis de l’accès et du coût du produit. Cette politique s’est traduite, selon lui, par la mise en place de la Commission de régulation du secteur de l’énergie.

Il a précisé que cela vise surtout à réguler la partie avale et intermédiaire avec les découvertes de pétrole et de gaz dont l’exploitation est attendue en 2023.

La perspective de reconvertir les centrales de SENELEC au gaz à partir de fin 2023 devrait contribuer à la diminution des coûts d’exploitation, ce qui va se “traduire forcément” par une baisse des prix mais également par un élargissement de l’accès à l’énergie électrique, surtout pour les ménages en milieu rural, a-t-il souligné.

Le président de la CRSE  a par ailleurs salué “les efforts importants” du gouvernement à travers une subvention de près de 800 milliards de francs CFA en faveur du secteur de l’énergie (électricité et hydrocarbures), soit 10% du budget national.

Moustapha Touré, commissaire à la CRSE, a soutenu que cette problématique de la subvention du secteur énergétique “transcende les économies africaines”. Il a notamment cité le cas de la France, avec son “Bouclier tarifaire” visant à limiter les factures des ménages et des entreprises.

La crise énergétique a amené beaucoup de pays à mettre en place des politiques de protection des populations, surtout celles parmi “les plus vulnérables”, a-t-il souligné, ajoutant que “le Sénégal ne devrait pas faire exception”.

La compensation du secteur de l’énergie est une mesure qui s’inscrit dans “un cadre spécifique” avec la nécessité d’amortir les chocs exogènes, a de son côté relevé l’expert économiste senior à la CRSE, El Hadj Diakhaté.

“C’est une option claire du gouvernement de maintenir les prix dans le secteur de l’énergie à un niveau acceptable. C’est légitime que le gouvernement prenne des mesures nécessaires allant dans le sens de stabiliser le système”, a-t-il dit.

Désormais, a insisté l’expert, “on ne discute plus de l’opportunité de cette subvention qui est nécessaire”, soulignant que dans tous les pays du monde, les gouvernements sont en train de mettre en œuvre des politiques pour amortir les chocs exogènes. »

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