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100.000 LOGEMENTS PAR AN : UN OBJECTIF À PORTÉE DE MAIN (RESPONSABLE)


  6 Octobre      36        Société (45114),

 

Dakar, 6 oct (APS) – Le Sénégal peut atteindre un objectif de 100.000 logements par an, s’il parvient à réunir un certain nombre de conditions, a déclaré lundi le directeur du relais pour le développement urbain du réseau d’Enda, Malick Gaye.

Pour cela, le gouvernement devra s’atteler à lever les goulots d’étranglement, en decentralisant la production de logements et en mettant en place des systèmes de financements innovants.

‘’Si le Sénégal n’a pas pu produire plus de 6.000 logements pas an, alors que le projet de logement de l’Etat voudrait construire 20.000 logements par an, nous pensons que cela pourrait être une réalité, si nous levons toutes les barrières, les goulots d’étranglement en décentralisant la production du logement’’, a-t-il dit

S’exprimant lors de la célébration de la journée mondiale du logement à Louga, M. Gaye estime que ‘’la production massive de logements qui doit avoir lieu sur nos territoires, ne doit pas être une utopie’’.

Pour lui, il n’est pas illusoire de ‘’rendre possible la volonté du chef de l’Etat’’ de construire 100.000 logements sur cinq ans’’. Cependant, la concrétisation d’une telle idée suppose le ’’respect des transformations qui sont requises pour la mise en œuvre de l’Agenda 20-30’’.

Selon lui, la décentralisation de la production de logement doit se faire en collaboration avec les ‘’autorités territoriales’’. Ces dernières sont, dit-il, beaucoup plus proches des organisations populaires capables de mettre en œuvre des programmes à travers leurs importants matelas financiers.

‘’Les banques formelles ne sont pas efficientes ni efficaces, d’ou la nécessité de faire des financements innovants. Il faut que le chef de l’Etat prête une oreille atentive à la Fédération sénégalaise des habitants (URBASEN) et à ces nombreux systèmes d’épargne et de crédit, dont le seul objectif est d’améliorer leurs productions économiques de génération de revenus’’, a-t-il suggéré.

Il estime qu’’‘’un logement minimum standard doit pouvoir coûter un million de francs CFA’’.

S’agissant du foncier, il a rappelé que ‘’la terre appartient aux populations et doit être accessible’’.

La journée mondiale du logement est célébrée le 1er octobre de chaque année.

Sa célébration, co-organisée par Enda, la Fédération sénégalaise des habitants, des collectivités territoriales de Louga et le Conseil départemental est aussi un prétexte pour Enda de lancer avec ses partenaires ‘’une campagne mondiale africaine et sénégalaise pour le droit à la ville et contre l’inéquité sociale et pour l’accès au logement et de la ville’’.

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