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31 personnes interpellées lors du déguerpissement d’un site d’orpaillage clandestin à Grand-zattry


  19 Décembre      285        Divers (1635),

 

Soubré, 19 déc (AIP)- Au total 31 personnes dont neuf mineurs ont été interpellées par des gendarmes lors du déguerpissement, dimanche, d’un site d’orpaillage à Grand-zattry, a appris l’AIP de sources proches de l’escadron mobile de Soubré.

Les 31 personnes interpellées sont tous originaires d’un pays voisin, signale-t-on. Les enfants auraient expliqué qu’ils ont été recrutés dans leur pays, le Burkina Faso, pour une rémunération de 30 000 FCFA/mois dont 20 000 FCFA sont reversés à leurs parents restés au pays contre 10 000 FCFA chaque enfant qui travaille sur le site d’orpaillage.

Leur recrutement serait organisé par des personnes dans leur pays. Les 31 personnes ont été mise à la disposition de la section de tribunal de Soubré.

La problématique de l’orpaillage non réglementaire se pose avec acuité. Des milliers d’orpailleurs, qui ont fait leur apparition depuis quelques années, exploitent illicitement l’or dans des dizaines de mines artisanales à travers le pays avec parfois son corollaire de cas de violences dans des périphéries des sites miniers et des pertes en vies humaines suite à des éboulements.

Le gouvernement a adopté un plan de rationalisation de l’orpaillage dont l’objectif principal est d’assainir, organiser et encadrer l’activité.

« L’orpaillage est une activité qui est prévue par le Code minier ivoirien. Lorsqu’il est mené de manière légale et pratiquée dans les règles de l’art, il peut être source de revenus pour les populations. Cependant, s’il est illégal et non autorisé, il est une nuisance extrêmement dangereuse pour le région et le pays tout entier », fait-on savoir.

La tendance est de passer d’une activité d’exploitation minière clandestine, illégale et non maîtrisée, à une activité minière artisanale légale, autorisée et respectueuse des règles du métier.

Mais face à la situation qui perdure, le gouvernement ivoirien a décidé d’engager une véritable « guerre » contre l’orpaillage illicite. Sous l’impulsion des autorités sécuritaires et minières, des opérations de répression ont été mises en marche.

Selon un officier, la traque aux clandestins, qui pullulent de plus en plus, se fera « sans état d’âme ».

L’activité minière ne représente pas plus de 5% du PIB, selon le ministère des Mines. Le sous-sol ivoirien contient de l’or, du diamant, du fer, du nickel, du manganèse, de la bauxite et du cuivre. Seuls l’or et le manganèse sont exploités industriellement.

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