Kinshasa, 12 juin 2019(ACP). – 4.436 personnes vulnérables expulsées d’Angola ont bénéficié d’une aide destinée au transport d’urgence de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en RDC sur les axes Kamako-Tshikapa, Luambo-Kananga, Tshibala-Kananga, Tshibala-Tsikapa, Tshibala-Mbuji , Mayi et Tshibala-Kalomba, a rapporté mercredi à l’ ACP la chargée de communication de l’OIM/RDC, Charlotte Lepri .
Cette aide, a dit Mme Lepri, s’inscrit dans le cadre du programme d’assistance humanitaire de sa structure en vue d’une réponse humanitaire à apporter aux Congolais expulsés ou retournés volontairement d’Angola.
Selon Mme Lepri, l’OIM poursuit ses opérations d’assistance en transport afin d’atténuer la pression de cette vague migratoire sur la population locale frontalière de l’Angola (principalement dans les provinces du Kasaï et Kasaï Central).
L’OIM et ses partenaires ont sélectionné les bénéficiaires de cette aide aux mois d’avril et de mai 2019, à partir d’un profilage et d’une visite médicale pour s’assurer s’ils sont aptes à voyager.
Une meilleure gestion des mouvements migratoires à Kalamba –Mbuji (Kasai Central)
Dans le cadre de son soutien à la Direction générale de migration (DGM), a affirmé Mme Charlotte Lepri, l’OIM mène un projet visant à améliorer la gestion des migrations et des frontières de la RDC.
Ce projet se concentre sur Kalamba-Mbuji, l’un des principaux postes frontaliers entre la RDC et l’Angola, dans la province du Kasaï Central, qui a ouvert au printemps 2018.
Fruit d’une coopération entre les autorités congolaises et angolaises, a-t-elle poursuivi, ce poste frontalier enregistre des flux migratoires importants du fait de nombreuses activités commerciales entre la province du Kasaï Central et celle de Lunda Norte en Angola, mais aussi du fait du retour en RDC d’un grand nombre de ressortissants congolais expulsés d’Angola.
La chargée de communication de l’OIM/RDC a rappelé que 35 agents de la DGM, préposés à la frontière de Kalamba-Mbuji, ont ainsi bénéficié, du 19 avril au 2 mai, d’une formation organisée à Kananga sur la gestion humanitaire des frontières, pour mieux les préparer à gérer les flux importants de personnes, en particulier des Congolais retournés/expulsés d’Angola, dans le respect des principes humanitaires et des droits de l’Homme.