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9 ans de mise en œuvre du Programme de Renaissance : le Président Issoufou tire un bilan satisfaisant


  7 Avril      81        Politique (25166),

 

NIAMEY, 7 Avril (ANP) – A l’occasion du neuvième anniversaire de son accession au pouvoir (le 7 Avril 2011), le Président nigérien Issoufou Mahamadou, dans un message à la Nation nigérienne, a dressé le bilan de la mise en œuvre de son programme politique, le Programme de Renaissance du Niger. Il s’est satisfait des résultats atteints …

Le Programme de Renaissance du Niger, note-t-on, est bâti autour de huit (8) axes prioritaires que sont la Renaissance culturelle, la consolidation des Institutions démocratiques, la sécurité, les infrastructures, le développement rural, l’eau et l’assainissement, l’éducation et la santé et l’emploi des jeunes.

Ce neuvième anniversaire, note-t-on également, intervient dans un contexte caractérisé par une double crise : la crise sécuritaire que connaît le Niger au niveau de la plupart de ses frontières, et la crise sanitaire avec la pandémie du Coronavirus qui affecte le Niger avec, à date, 263 cas confirmés parmi lesquels 10 décès et 26 guéris.

En tenant à faire cette présentation annuelle du bilan de la mise en œuvre du Programme de la Renaissance, le Président Issoufou Mahamadou explique devoir honorer la promesse qu’il a faite au peuple nigérien de le tenir informé des réalisations effectuées, indiquant qu’il s’agit aussi de garder espoir : celui « d’une sortie rapide de cette crise sanitaire afin de permettre à notre pays de reprendre le chemin de sa transformation ».

Entrant dans le vif du sujet, le Chef de l’Etat nigérien a de facto annoncé que le Niger « a amorcé sa transformation. Son économie est classée parmi les économies les plus dynamiques du monde », notant que « de 2011 à 2019, sur 9 ans, elle a connu un taux de croissance moyen de 6% contre 4,2% pour la période 2000 à 2010 ».

Selon lui, « cette croissance s’est traduite par un doublement du PIB en 2019 par rapport à son niveau de 2010. Le taux d’inflation a affiché une moyenne de 2% sur la période 2011-2019, en dessous de la norme communautaire de 3% ».

La mise en œuvre du Programme de Renaissance a été également marquée par une exécution budgétaire globalement satisfaisante, a-t-il indiqué, soulignant que « grâce à la mise en œuvre des réformes structurelles dans le cadre de l’assainissement des finances publiques, la mobilisation des recettes fiscales a connu un nouveau dynamisme », avec au total plus de 7.188 milliards mobilisés en 9 ans, alors qu’en ce qui concerne les ressources extérieures, le total mobilisé sur même la période s’élève à 4.358 milliards FCFA.

Selon le Président Issoufou, c’est donc la combinaison de la mobilisation des recettes internes et des ressources extérieures d’une part, et l’efficacité de la dépense d’autre part, qui ont permis l’amorce de la transformation du pays dans tous les secteurs.

Bien plus, a-t-il fait savoir, « tous ces résultats sont enregistrés dans un contexte de maitrise de l’endettement (35% du PIB) », mais aussi à un moment où le pays favorise la promotion et le développement du secteur privé, alors même qu’un accent particulier est mis sur l’amélioration du climat des affaires par rapport à laquelle « les efforts de reformes en matière de facilitation des affaires ont permis une progression du rang du Niger dans le classement mondial Doing Business passant de la 174ème place en 2011 à la 132ème place en 2019 ».

Pour lui, « lles objectifs du programme de Renaissance I & II sont globalement atteints. Les promesses que je vous ai faites sont tenues. Les institutions démocratiques ont amélioré leur capacité à lever l’impôt, à mobiliser les ressources externes et leur capacité à rendre la dépense plus efficace. Cela s’est traduit par des réalisations sans précédent dans l’histoire de notre pays. Tous les secteurs sont concernés, de la sécurité à la création des emplois en passant par les infrastructures, l’initiative 3N, les secteurs sociaux de base (éducation et santé), l’eau et l’assainissement ».

Toutefois, a-t-il reconnu, « les défis restent nombreux ». Pour que cette transformation soit menée à son terme, a préconisé le Président Issoufou, « il nous faudra plusieurs décennies d’efforts continus menés par des institutions démocratiques fortes et stables, des institutions capables de garantir l’ordre et la liberté ».

Tout en souhaitant pouvoir faire, le 7 avril 2021, le bilan de ses deux mandats à la tête du Niger, le Président Issoufou Mahamadou a, à nouveau, réaffirmer sa volonté de ne pas se représenter à la présidentielle prochaine, conformément aux prescriptions constitutionnelles limitant à deux les mandats présidentiels.

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