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A l’UCAD de Dakar, de jeunes marocaines bravent les défis à la quête d’un meilleur avenir professionnel


  7 Mars      125        Société (45111),

 

Dakar, 06/03/2023 (MAP)-Elles sont nombreuses parmi les jeunes marocaines à avoir choisi le pays de la Teranga, en l’occurrence le Sénégal, pour relever les défis de poursuivre leurs études supérieures dans un pays africain, faisant fi ainsi des difficultés et des obstacles qu’elles devraient affronter durant leur parcours universitaire.

Elles devaient en fait s’inscrire dans des Universités marocaines et rester tout près de leurs familles, ou aller en Europe ou au Canada, mais elles ont élu le Sénégal, précisément, pour certaines, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), en suivant les conseils de leurs prédécesseurs ou de ceux qui sont devenus déjà des médecins ou des pharmaciens, et qui exercent actuellement dans différentes villes du Maroc.

Parmi ces jeunes étudiantes que la MAP a pu recueillir leurs témoignages à l’occasion de la célébration de la Journée du 8 mars, figure la jeune Imane Noury, venue à Dakar de la ville d’Agadir, et qui est actuellement à sa quatrième année de Pharmacie.

« Je suis actuellement en 4-ème année de pharmacie ( Master 1 pharmacie) à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. En réalité, ce n’était guère parmi mes plans de venir étudier au Sénégal », confie-t-elle pour justifier les craintes de choisir un pays du continent africain au lieu de l’Europe ou simplement d’une université du Maroc.

« Je ne connaissais personne ici , donc je n’avais pas d’idée sur les études au Sénégal, mais après avoir obtenu mon baccalauréat en 2019, je me suis inscrite dans une association d’orientation des bacheliers pour les concours d’accès aux écoles supérieures qui m’ont proposé de postuler pour la bourse du Sénégal », raconte cette jeune à la MAP.

Elle enchaine qu’elle a été acceptée dans la liste principale des candidats retenus en pharmacie. « Et c’est là où je me suis mise en contact avec des anciens étudiants à Dakar qui m’ont donné les informations nécessaires concernant la vie au Sénégal et précisément à Dakar », déclare-t-elle pour expliquer comment elle a pu braver les défis de réussir ses études durant ces quarte années et de bien s’intégrer dans ce pays ami du Maroc, qu’est le Sénégal.

« Concernant mon intégration au Sénégal , je n’ai pas trouvé de problème, j’ai réussi à faire des amis depuis le début de l’année qui m’ont bien orientée et dont j’ai appris beaucoup de choses », se félicite-t-elle, tout en soulignant que les Sénégalais « sont des gens très accueillants et très chaleureux » . « Je considère le Sénégal comme mon deuxième pays « , se félicite-t-elle.

En ce qui concerne ses projets d’avenir, après l’obtention de son doctorat en pharmacie, Imane dit qu’elle compte faire sa spécialité « ici à Dakar », où il est, prévient-elle, possible de s’y « ‘installer définitivement ».

Parmi les nombreuses jeunes marocaines qui ont opté aussi pour le pays de la Teranga se trouve également Chaimaa El Yaacoubi, une native de la capitale Rabat .

Elle relate qu’après avoir fait ses études primaires dans une école privée à Rabat, et secondaire dans le Collège scientifique, elle a décroché son diplôme de baccalauréat scientifique au Lycée scientifique de la capitale, avant d’opter pour la Tunisie et ensuite l’Université de Dakar en vue de poursuivre son aventure à la quête d’un meilleur avenir professionnel.

Elle déclaré avoir au début commencé son Cursus médical à la faculté de médecine de Monastir, en Tunisie ou elle a obtenu en octobre 2021 un diplôme de Médecine de famille avant de s’envoler en 2022 à destination de la capitale sénégalaise pour entamer sa première année en DES de pédiatrie à l’UCAD pour une durée de quatre ans.

« J’ai choisi le Sénégal pour ma spécialité, car ce pays jouit d’une très bonne image, de même que le diplôme de l’UCAD est très respecté et le programme est presque le même que celui de la France », se justifie-t-elle,  notant que ‘la relation maroco-sénégalaise a été toujours présenté comme une relation modèle et reste un exemple de Coopération réussie »

L’université dakaroise a accueilli aussi la jeune étudiante en médecine, Mounia Bensalah, arrivée de la ville de Kénitra au pays de la Teranga, à l’âge de 17 ans, pour terminer ses études supérieures, en dépit des risques qu’encourt une jeune fille de cet âge. Mais la ferme volonté et la détermination lui ont facilité sa réussite et sa bonne intégration dans la société société sénégalaise, avoue-t-elle .

« Je voulais sortir du lot et vivre une nouvelle expérience, de nouvelles sensations, dans un nouvel entourage. Je voulais me découvrir me forger .. Et j’étais persuadée que c’est dans ce pays que je le ferais », a-t-elle confié, dans une déclaration à la MAP.

En effet, le fait de quitter son pays, étant encore « une jeune fille », n’est pas un choix toujours facile à faire, mais bel et bien une décision à prendre, relate-t-elle.

« J’ai choisi le Sénégal parce qu’on me l’a fortement recommandé en matière de formation médicale. C’est un +très très+ bon pays formateur et j’ai eu énormément de témoignages dans ce sens », a expliqué la jeune marocaine.

« Mon intégration, dans le sens propre du terme, n’y a jamais été difficile », a-t-elle reconnu.

Mounia Bensalah a toutefois relevé que, dans chaque petit coin du pays, se trouvent un souvenir du Maroc, des avenues au nom des Rois du Royaume, des drapeaux rappelant divers liens entre les deux pays amis, « la grande communauté marocaine et arabe en général ».

« Le peuple sénégalais est très chaleureux, accueillant, serviable, heureux, simple et surtout qui porte envers le Maroc un amour sans pareil », s’est-elle réjouie pour expliquer sa bonne intégration dans le pays de la teranga, un pays très accueillant.

« Au Sénégal, il suffit de dire que tu es Marocain pour qu’on t’offre un bouquet de respect et d’affection », a-t-elle affirmé.

De son côté, Taouab Zogarh indique qu’après l’obtention du baccalauréat à Fès, elle a rejoint l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour les études de médecine générale puis pour la spécialisation en cardiologie.

Elle ajoute avoir enchainé ensuite avec le diplôme de réadaptation cardiaque à l’université de Bordeaux et le diplôme de stimulation cardiaque à l’’université Gaston Berger de Saint Louis au Sénégal, avant de devenir cardiologue, un objectif, dit elle, « que je me suis fixée depuis mon très jeune âge, ayant grandi avec la maladie cardiaque dans la famille ».

Zogharh souligne avoir choisi de rester au Sénégal « pour des raisons familiales, mais aussi parce que c’est un pays qui m’a beaucoup donné et ou je me sens chez moi ».

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