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AFIS 2022: L’expérience du Maroc en matière de financement de la transition énergétique mise en avant à Lomé


  29 Novembre      45        Economie et Finance (826),

 

Lomé, 29/11/2022 (MAP)- L’expérience du Royaume du Maroc en matière de financement de la transition énergétique a été mise en avant à Lomé dans le cadre des travaux de l’Africa financial industry summit (AFIS), tenue les 28 et 29 novembre sous le thème: « Durable, digitale, sans frontières-Transformer la finance à l’ère des disruptions ». Lors d’un panel intitulé « COP27: quels enseignements pour les institutions financières africaines ? », le Directeur général d’Attijariwafa bank, Mohamed El-Kettani a affirmé que grâce à la Vision royale en matière de transition énergétique, le Maroc a pu atteindre son objectif d’un mix énergétique de 42% en 2020, ajoutant que le Royaume s’est donné un nouveau cap à l’horizon de 2030, celui d’un mix énergétique de 52%. « La vision du Maroc a été fondée sur un cadre institutionnel et réglementaire pour donner de la visibilité aux investisseurs étrangers et permettre aux acteurs financiers, banques de développement et aux compagnies d’assurances de mobiliser les fonds nécessaires pour accompagner cette dynamique », a indiqué M. El-Kettani. Grâce à la loi sur les partenariats public-privé et au cadre institutionnel qui assure une sécurité juridique aux investisseurs internationaux, « nous avons pu mobiliser en monnaie locale et en devise des fonds relativement intéressants pour accompagner cette dynamique d’implémentation de capacité en termes d’énergies renouvelables », a-t-il précisé. « Cette expérience était une réussite. Aujourd’hui le parc éolien marocain est la première capacité au niveau du continent africain, alors que le parc solaire est la première centrale de production d’énergie solaire qui a été opérée grâce à la mobilisation de fonds en monnaie locale », a-t-il expliqué, mettant en exergue l’adaptation du régulateur au financement de ce genre de projets.  » On arrive aujourd’hui à mobiliser en tant que banque commerciale, en complétant notre dispositif, des financements sur des maturités longues qui dépassent les 15 années », a fait savoir le DG d’Attijariwafa bank, affirmant que « grâce à une alliance avec Green Climate Fund des Nations unies, Attijariwafa bank est la première banque sur le continent africain et la région MENA à être homologuée pour mobiliser de tels fonds », a-t-il affirmé.

Il a appelé, par ailleurs, à adapter l’approche de transition énergétique en Afrique aux spécificités de chaque pays, notant que le dénominateur commun est la vision, la gouvernance institutionnelle, la stabilité du cadre juridique et du cadre juridique et fiscal et la montée en compétences des ressources humaines. « Nous sommes en train aujourd’hui d’opérer une transition dans les banques, mais il y a un manque de ressources et de compétences », a-t-il relevé, estimant que les universités et les grandes écoles de africaines doivent s’orienter vers les métiers actuels relatifs à l’atténuation, à l’adaptation climatique et à la décarbonisation.

Réunissant les personnalités et institutions les plus influentes de la finance africaine, ainsi que les régulateurs, l’AFIS œuvre à travers cette rencontre à l’amélioration de l’inclusion financière et à l’émergence d’une véritable industrie panafricaine des services financiers ainsi que pour contribuer à la relance économique du continent à travers le développement d’une industrie financière compétitive, innovante, inclusive et durable. A travers cet événement, l’AFIS propose également aux secteurs privé et public réunis de débattre de la manière dont l’industrie financière africaine peut s’adapter aux grands bouleversements économiques actuels et tirer parti de l’avènement de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour se transformer. Plus de 800 dirigeants de banques, assurances, opérateurs de mobile money, opérateurs des marchés de capitaux, fintechs, autorité des marchés financiers, ministres de l’économie et des finances/du budget, gouverneurs de banques centrale débattent au cours de cet événement de deux jours des sujets majeurs pour aider le secteur financier à relever les défis des grandes transformations technologiques et en matière de régulation notamment.

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