Johannesburg, 27/09/2022 -(MAP)- Le nombre de personnes employées en Afrique du Sud a baissé de 1,2 % durant le 2ème trimestre de 2022 par rapport au trimestre précédent, a indiqué mardi l’Agence des statistiques « Stats SA ».
« L’Afrique du Sud a perdu un total de 119.000 emplois, soit une baisse 1,2 % d’un trimestre à l’autre, passant de 10.067.000 en mars 2022 à 9.948.000 en juin 2022 », a souligné l’Agence dans son rapport trimestriel sur les emplois dans le pays (QES).
Elle a précisé que cette situation s’explique en grande partie par des baisses constatées dans les industries des services communautaires, des services aux entreprises, de la construction, de la fabrication et de l’électricité.
Cependant, il y a eu des augmentations dans les secteurs du commerce avec 17.000 nouveaux emplois (0,8%), des mines (4.000, 0,9%) et des transports (1.000, 0,2%), a poursuivi la même source.
Par ailleurs, « Stats SA » a fait savoir que l’emploi à temps plein a diminué de 16.000 postes de travail (0,2 %) en glissement trimestriel, passant de 8.842.000 en mars à 8.826.000 en juin, tandis que l’emploi à temps partiel a diminué de 103.000 (8,4 %) en glissement trimestriel, passant de 1.225.000 en mars à 1.122.000 en juin.
En août dernier, l’agence gouvernementale des statistiques a révélé que le taux de chômage officiel en Afrique du Sud a atteint 33,9 pour cent au deuxième trimestre de cette année, contre 34,5% au premier trimestre.
Ce taux reflète la crise du chômage de masse dans le pays, a souligné l’enquête trimestrielle sur la population active, publiée par l’Agence. Le chômage a atteint un niveau record de 35,3 % au quatrième trimestre 2021.
Les économistes s’attendent à une augmentation du chômage en raison de l’intensification des délestages électriques, de la hausse de l’inflation et du contexte économique mondial défavorable. Une enquête de Bloomberg a montré une prévision médiane du taux de chômage de 35 %.
Sur le plan social, la pauvreté est en hausse et les inégalités s’accroissent. L’économie sud-africaine est en perte de vitesse depuis plusieurs années déjà et avant même la pandémie de la Covid-19.