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Afrique du Sud : Rejet d’une motion de l’opposition pour la création d’un comité ad hoc sur le scandale de Phala Phala


  23 Mars      78        Politique (25356),

 

Johannesburg, 23/03/2023 -(MAP)- L’appel du principal parti de l’opposition en Afrique du Sud, l’Alliance démocratique (DA), à la création d’un Comité ad hoc pour faire la lumière sur le scandale de Phala Phala a été rejeté par le Parlement.

L’Alliance démocratique exige la création d’un Comité ad hoc pour enquêter sur l’affaire «Farmagate» dans laquelle le Président Cyril Ramaphosa est accusé d’avoir dissimulé le vol en 2020 de millions de dollars en devise dans sa ferme Phala Phala dans la province de Limpopo, d’avoir séquestrés et soudoyé les voleurs pour garder le silence et ne pas déclarer l’argent au fisc.

L’appel de DA a été rejeté par 204 députés qui ont voté contre, alors que 135 députés ont voté pour. Le chef du parti, John Steenhuisen, a déclaré qu’un comité ad hoc était le seul moyen de découvrir la vérité sur cette affaire.

« Seul un comité ad hoc doté des pouvoirs accordés en termes de règles peut découvrir comment ces dollars sales sont entrés illégalement dans le pays, comment ils ont fini fourré dans un canapé dans la maison privée du président et pourquoi le vol de l’argent sale n’a jamais été correctement signalé», a-t-il soutenu.

Le député de la troisième force politique du pays, les Combattants de la liberté économique (EFF), Floyd Shivambu, a soutenu la création du Comité. « Nous devons établir ce comité ad hoc pour enquêter sur tout, y compris la police », a indiqué l’EFF.

Bien que le comité ad hoc n’ait pas obtenu le feu vert, les députés ont déclaré que l’affaire pourrait revenir à l’Assemblée nationale si le chef de l’Etat était impliqué dans d’autres enquêtes en cours.

Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, n’a pas exclu de reconsidérer l’affaire Phala Phala contre le président Cyril Ramaphosa, si des preuves plus concrètes émergeaient. C’est la position que le parti a adoptée devant la Haute Cour du Cap-Occidental mardi, où il répondait à l’ affaire du scrutin secret du Mouvement de transformation africaine (ATM) .

À l’exception de cinq membres du Parlement, l’ANC a voté contre le rapport du groupe indépendant, qui a trouvé des preuves prima facie d’inconduite du président, liées au vol de devises étrangères dans sa ferme du Limpopo.

La Commission indépendante, mise en place par la présidente du Parlement, a conclu dans un rapport que Ramaphosa doit répondre à de graves violations de la Constitution pour s’être exposé à un conflit d’intérêts, avoir effectué un travail rémunéré à l’extérieur et avoir enfreint la loi sur la prévention des activités de corruption concernant la dissimulation du vol d’une importante somme en dollars, perpétré en 2020 dans sa ferme Phala Phala.

Les partis d’oppositions et les adversaires de Ramaphosa, qui s’opposent à sa candidature pour un second mandat à la tête du pays, l’ont à nouveau appelé à se retirer après la publication des conclusions de la Commission indépendante. Les conclusions du rapport pourraient donc avoir de graves implications politiques pour le chef d’Etat, qui est également président de l’ANC, surtout à l’approche des élections générales prévues en 2024.

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