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Afrique : pas de changements de fond, malgré une forte croissance (rapport)


  12 Juillet      69        Economie (20934),

 

Dakar, 12 juil 2018 – (APS) – La croissance économique de l’Afrique n’a pas été suffisamment forte pour entraîner  »des changements de fond », selon la première édition du rapport économique annuel de la Commission de l’Union africaine (CUA), produite en collaboration avec le Centre de développement de l’OCDE.

 »Depuis le début du siècle, l’Afrique est la deuxième région du monde à la croissance la plus rapide après l’Asie, avec un taux de croissance annuel moyen du produit intérieur brut (PIB) de 4,7% entre 2000 et 2017. Malgré tout, cette croissance n’a pas été suffisante pour enclencher des changements de fond », relève l’OCDE dans un communiqué, en citant ce rapport.

Intitulé  »Dynamique du développement en Afrique 2018 », le document, qui est axé sur le thème  »croissance, emploi et inégalités », met en exergue  »l’importance d’accélérer la transformation structurelle des économies d’Afrique ».

 »La croissance reste en effet irrégulière. Ainsi, au cours de la période 2016-20, seuls trois pays, sur les cinquante-cinq que compte le continent, devraient atteindre l’objectif d’un taux de croissance annuel moyen supérieur à 7 % fixé par l’Agenda 2063 de l’Union Africaine », indique l’OCDE.

L’organisation ajoute que cette croissance  »n’a pas créé suffisamment d’emplois décents », avec aujourd’hui 282 millions d’individus occupant  »des emplois précaires ».

 »À ce rythme, prévient le rapport, 66 % des emplois resteront vulnérables en 2022, un taux bien supérieur à l’objectif des 41 % pour 2023. Ce, alors que la population du continent augmente très rapidement – un quart de la population mondiale sera africaine d’ici à 2050 ».

Selon l’OCDE, le rapport souligne également la nécessité d’accroître la productivité, évoquant un  »retard important » accusé par les entreprises du continent au niveau mondial dans des secteurs à fort potentiel de création d’emplois […] ».

 »Enfin, la croissance en Afrique a un effet plus faible sur la réduction des inégalités et l’amélioration du bien-être qu’ailleurs dans le monde. Si le coefficient de Gini du continent africain avait baissé de 7 points supplémentaires pour se situer à 35 -c’est-à-dire le niveau actuel en Asie – la croissance aurait sorti 130 millions de personnes supplémentaires de la pauvreté pour la période 1990-2016 ».

Malgré un recul de l’extrême pauvreté, celle-ci touche encore 35% de la population sur le continent, soit 395 millions de personnes.

Selon l’analyse, l’orientation favorable des cours des matières premières, la demande intérieure robuste, les progrès dans la conduite des politiques macroéconomiques et des stratégies de diversification des économies nationales ont été les principaux moteurs de la croissance africaine récente, qui devrait atteindre 4% par an entre 2018 et 2020.
ASG/OID

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