Porto-Novo, 25 janv. 2021 (ABP) – Le directeur général de l’agence territoriale de développement agricole pôle 7, Prosper Sagbo a, lors de la séance d’information jeudi à Lokossa des bénéficiaires sur les mesures gouvernementale de soutien à l’agriculture, déclaré que près d’un milliard de francs CFA ont été déjà éjectés au niveau du pôle 7 qui regroupe les départements du Mono, de l’Atlantique, de l’Ouémé et du Littoral.
Selon Prosper Sagbo, c’est dans le cadre du financement des investissements structurants à travers le fonds national de développement agricole (FNDA), que près d’un milliard de francs CFA ont été éjectés au niveau du pôle 7 qui regroupe les départements du Mono, de l’Atlantique, de l’Ouémé et du Littoral.
Au niveau du guichet 1, précise-t-il, « le pôle 7 a obtenu l’accord pour la mise en œuvre de deux projets relatifs à la construction des unités de transformation d’un montant de plus de 81 millions de francs CFA au profit des organisations professionnelles agricoles des filières ananas et pisciculture ». Pendant ce temps, poursuit-il, « le pôle 7 a gagné auprès du FNDA au niveau du guichet 2, cinq projets portant sur l’appui à la certification et à l’obtention de divers agréments de mise en marché des produits agricoles, au renforcement des capacités des organisations de producteurs agricoles et des entreprises dans les filières de l’ananas et des œufs de consommation pour un montant de plus de 140 millions de francs CFA ».
S’agissant du guichet 3, le directeur Sagbo a fait savoir qu’au total, vingt (20) promoteurs ont bénéficié de financement pour leurs activités dont onze (11) au niveau des banques pour un montant total de 545 millions de francs CFA et neuf au niveau des services financiers décentralisés (SFD) pour un montant de 145 millions de francs CFA, le tout au profit des acteurs des filières ananas, aquaculture, riz, œuf de consommation etc.
En plus de ces projets déjà financés, il y a, souligne-t-il, « plus de douze dossiers en institution avancée au niveau du guichet 3 pour un montant total de 675 millions de francs CFA ». Néanmoins, fait-il remarquer, « plusieurs dossiers n’ont pas pu aboutir pour diverses raisons ».
A l’en croire, il s’agit notamment de la faible qualité des dossiers montés par les demandeurs de crédits, l’inadéquation entre la taille de la demande et l’expérience de crédit du promoteur, l’inexistence d’exploitation chez certains demandeurs de crédits notamment ceux qui pensent démarrer l’activité agricole avec le crédit.