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Aïssata Tall Sall : ‘’A l’UA, Dakar a rappelé la pertinence d’un système de notation propre à l’Afrique’’


  1 Avril      71        Diplomatie (1768),

 

Dakar, 31 mars (APS) – Le Sénégal a rappelé, lors de sa présidence tournante de l’Union africaine (UA), la pertinence pour l’Afrique d’avoir son propre système de notation, dans une perspective de s’éloigner d’un ‘’narratif négatif’’ qui impacte les performances des économies du continent, a rappelé, vendredi, la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall.

Mme Sall s’exprimait lors d’une cérémonie consacrée à la restitution de la présidence du Sénégal à l’UA. Des ambassadeurs accrédités à Dakar, des représentants d’institutions internationales et des membres de la société civile ont pris part à cette rencontre.

‘’Compte tenu de l’année un peu particulière dans laquelle s’est déroulée la présidence sénégalaise de l’Union africaine, on était amenés, par moments, à revoir les priorités’’, a-t-elle souligné.

Cependant, la bataille pour un système de notation propre aux économies africaines a été au cœur des projets dont le Sénégal a pris l’initiative à la tête de l’institution panafricaine, a rappelé Aïssata Tall Sall.

Ce système propre au contexte africain devrait permettre de se départir d’un ‘’narratif négatif’’ qui impacte les performances des économies africaines, a-t-elle dit.

Aïssata Tall Sall a rappelé aussi que le Sénégal a lancé le débat pour le renforcement des armées africaines avant de faire appel aux armées étrangères. ‘’En termes de coût, ce serait moins cher, mais aussi les forces locales auront plus de maîtrise sur le terrain et l’environnement sociologique’’, a-t-elle justifié.

Mme Sall a également réaffirmé l’engagement du Sénégal pour la mise en place d’une ‘’plateforme d’échange’’ entre les Africains.

Outre la souveraineté alimentaire et pharmaceutique, les infrastructures et la transition énergétique, la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a rappelé le plaidoyer du Sénégal à l’Union africaine pour une ‘’réallocation’’ des droits de tirage spéciaux (DTS) pour financer les économies africaines.

Les DTS sont des actifs internationaux portant intérêt, qui complètent les autres actifs de réserve des pays membres. Plutôt qu’une monnaie, il s’agit d’une créance sur les monnaies librement utilisables des pays membres du Fonds monétaire international, explique la Banque africaine de développement, sur son site Internet.

‘’L’Afrique ne peut être forte que dans un multilatéralisme affirmé’’, a dit Aïssata Tall Sall en citant Léopold Sédar Senghor (1906-2001), le premier président de la République du Sénégal.

Elle estime que la présidence sénégalaise de l’UA a été particulièrement marquée par des rencontres conjointes entre l’Union africaine et d’autres entités économiques et politiques, à l’instar de l’Union européenne, des pays du monde arabe, de la Turquie et des Etats-Unis d’Amérique.

L’ambassadeur de la France au Sénégal, Philippe Lalliot, s’est réjoui d’une ‘’belle présidence’’, exercée dans un contexte ‘’particulièrement compliqué’’, marqué par la pandémie de Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne.

L’ambassadeur de l’Union des Comores au Sénégal, Ahmed Ben Said Jaffar, déclare que l’élection de son pays en remplacement du Sénégal est un ‘’bel exemple que donne l’Afrique pour montrer qu’il n’y a pas de petit pays au monde’’.

Il a également rappelé la longue tradition d’amitié entre son pays et le Sénégal depuis les années 1960, quand des Comoriens étaient représentés par les ambassades du Sénégal dans des pays où il n’y avait pas de représentations diplomatiques des Comores.

Le Sénégal a décidé de mettre à la disposition de l’Union des Comores son personnel qui a travaillé à l’Union africaine, a dit Aïssata Tall Sall en réponse à l’ambassadeur comorien, qui a évoqué le ‘’défi énorme » qui attendait son pays.

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