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ANÉMIE CHEZ L’ENFANT ET LA FEMME : SITUATION « TOUJOURS CRITIQUE’’ SUIVANT UNE TENDANCE À LA HAUSSE


  22 Mars      133        Santé (15315),

 

Dakar, 21 mars (APS) – La situation nutritionnelle au Sénégal, quoique s’étant améliorée globalement, reste « toujours très critique avec une tendance à la hausse » de l’anémie chez les femmes et les enfants de moins de 5 ans, a révélé jeudi une responsable de la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM).

« Toutes les stratégies à haut impact pour lutter contre l’anémie chez les femmes et les enfants ont été mises en œuvre au Sénégal, mais les résultats ne suivent pas par rapport à l’évolution des indicateurs », a indiqué sans plus de détails Aminata Ndoye Diop, à la clôture d’une rencontre régionale sur la question.

Elle a précisé que cette situation a motivé l’organisation récemment, en fin février, autour du CLM, d’une grande rencontre avec toutes les parties prenantes, dont des chercheurs et universitaires, la société civile, les communautés et les collectivités territoriales pour se pencher sur cette problématique.

A l’issue de cette concertation, les participants sont tombés d’accord pour faire des études, afin de « mieux comprendre les raisons pour lesquelles on n’arrive pas à impacter positivement sur l’anémie malgré les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires dans ce sens », a-t-elle révélé.

L’anémie est une des formes de la malnutrition qui touche près de 18 millions d’enfants en Afrique de l’Ouest, selon le dernier rapport mondial 2018 sur la nutrition. Dans son intervention, la conseillère plaidoyer du bureau régional de l’organisation humanitaire « Action contre la faim’’, Ramata Almamy Mbaye, a rappelé que chaque jour, des femmes en âge de procréer et des enfants meurent, du fait de différentes formes de malnutrition.

Cette situation survient « au moment où on parle de l’Agenda 2063 de l’Union africaine basé essentiellement sur un capital humain fort et dont l’agriculture se trouve au cœur du développement ». « Comment pouvons-nous avoir un capital fort si nos populations sont fragilisées par ce problème de malnutrition ? », s’est-elle demandée.

L’Organisation Action contre la faim considère la nutrition comme la clé du développement durable, et invite ainsi les gouvernants à « agir et à investir maintenant pour le développement de leurs pays ». D’où l’inititiave de cette rencontre régionale de trois jours autour des objectifs de développement durable en rapport avec les engagements régionaux pour plus de synergie d’actions, plus de partenariats et plus de financements.

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