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Appel à travailler en réseau pour réduire les violences sociales


  20 Janvier      61        Société (45053),

 

Brazzaville, 20 janvier (ACI) – Le ministre de la Santé et de la population, M. Gilbert Mokoki a récemment invité à Brazzaville, les acteurs des ministères et des organisations non gouvernementales à travailler en réseau, afin de trouver des solutions contre l’exploitation, les abus et le harcèlement sexuel engendrés à tous les niveaux de la vie sociale au Congo.

S’exprimant à l’ouverture de la formation de renforcement des capacités des acteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux sur les mécanismes de plaintes communautaires dans le cadre de la Prévention et la riposte contre l’exploitation, les abus et le harcèlement sexuel (Prseah), il a fait savoir que la dite formation permettra la mise en place d’un mécanisme inter-agence de plaintes à base communautaire.

Selon lui, ces actes, qualifiés d’antivaleurs, sont souvent perpétrés par les formateurs, employeurs, hommes en uniformes, collègues de travail, dispensateurs des soins de santé et services de santé, même des proches parents, violant ainsi l’éthique, la déontologie et les engagements à servir et à protéger la personne humaine.

Le Congo, à l’instar des Nations unies et d’autres organisations internationales, a élaboré des instruments pour lutter contre ces actes, et travaille avec des églises pour conscientiser la population sur les méfaits des abus et harcèlement sexuel dans les milieux professionnels, les établissements scolaires, les universités, les communautés et même la force publique, rappelle-t-on.

A cet effet, M. Mokoki a exhorté les participants à prendre conscience de la complexité de ce phénomène qui n’épargne aucun pays, et de la nécessité d’avoir un réseau performant et inclusif pour riposter contre ce mal pour qu’il ne prenne pas le dessus sur les priorités de développement .

Malgré les moyens juridiques et moraux de lutte contre ces phénomènes, le Congo enregistre des actes d’exploitation, d’abus et d’harcèlement sexuel à tous les niveaux de la société, a affirmé le ministre en charge de la population. «Souvent ces actes sont cachés par des services habilités qui devraient y apporter des réponses», a-t-il déploré

De son côté, le coordonnateur résident des Nations unies au Congo, M. Chris Mburu a appelé son personnel et les entités avec lesquelles, il a conclu des accords contractuels ou de coopération, au respect de la politique de tolérance zéro en matière d’exploitation et d’abus sexuel.

Organisée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), cette formation, qui s’est tenue pour la première fois au Congo, a pris fin le 19 janvier.

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