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Appréciation du Franc congolais par rapport au dollar américain sur le marché parallèle


  2 Décembre      67        Economie (20813), Finance (1497),

 

Kinshasa, 1er  décembre 2022 (ACP).- Le franc congolais a connu une appréciation au segment parallèle de 0,11%, ramenant le taux vendeur à 2.105 (deux mille cent-cinq) la semaine du 18 au 25 novembre, relève la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo  (BCC) reçue jeudi à l’ACP.

« Le franc congolais s’est déprécié de 0,02% à l’indicatif au cours de la semaine sous revue par rapport à la semaine précédente, atteignant 2.013,98 CDF pour un dollar américain ; alors que sur le marché parallèle, le franc congolais s’est apprécié de 0,11% ramenant le cours vendeur à 2.105,00 CDF pour un dollar américain », souligne le document.

La même note de conjoncture économique relève par contre que le Franc congolais a connu une dépréciation de 0,02% à l’indicatif, le taux de change par rapport au dollar américain étant situé à 2013 la semaine sous examen contre 2.013, 67 la semaine précédente.
Le cadre macroéconomique du pays, selon l’évolution de la conjoncture économique, est resté stable du fait que la croissance économique est demeurée à 6,6% en 2022 et les projections en 2023 sont maintenues à 6,3%, impulsées essentiellement par le secteur économique. Le déficit financier est devenu nul grâce notamment à la mobilisation accrue des recettes; au maintien du respect strict du pacte de stabilité consacrant le financement monétaire nul du déficit budgétaire, accompagné de la coordination des actions de politiques monétaire et budgétaire ; ainsi qu’à la surveillance rapprochée des facteurs de liquidité par la BCC.

Dans ce cadre, le comité de politique monétaire de la BCC  a décidé de relever son taux directeur de 7,5% à 8,25%, note-t-on.

Causes de la stagnation de la croissance

L’économie de la RDC étant tirée par l’extraction des ressources minières, les prix des principaux produits d’exportation sont restés stationnaires sur le marché International la même semaine sous examen.

Le cours du cuivre, selon le document, a connu une baisse de 1,7%, en se négociant à 8.002, 85 USD la tonne, à lors que celui du cobalt s’est maintenu à 56.026, 49 USD la tonne.
« S’agissant du pétrole, son cours à enregistré une régression, s’établissant à 85, 71 USD le baril, soit une baisse de 5, 03% », affirme la source.

Pour ce qui est du blé et du riz, la note relève un accroissement de leurs prix respectivement de 8,67% et 1,49% se chiffrant, dans le même ordre, à 323 USD et 397, 68 USD la tonne ; alors que le cours du maïs a régressé de 1,21% atteignant 243,66 USD la tonne.

« Enregistrant une accélération de 0,013 point de  pourcentage, le taux d’inflation hebdomadaire s’est établi à 0,209 % au cours de la semaine sous analyse, après une décélération de 0,038 point au cours de la semaine précédente où il s’était établi à 0,196 % », renchérit la note de conjoncture en soulignant que de ce fait, l’inflation cumulée au 25 novembre a atteint 11,6%.

Les aléas et indications

Par ailleurs, la BCC dans sa note de conjoncture relève certains aléas auxquels est confrontée l’économie congolaise, au nombre desquels: la poursuite du conflit russo-ukrainien et l’impact des mesures de lutte contre la propagation du COVID-19, particulièrement en Chine ; la poursuite de la hausse des taux d’intérêt directeurs par les grandes banques centrales, susceptible d’accentuer les vulnérabilités financières; la récession de l’économie mondiale au plan externe et la persistance de l’inflation par les coûts ; l’augmentation des pressions de la demande intérieure en fin d’année, en interne.

De ce fait, la Banque centrale préconise le maintien des politiques économiques saines et coordonnées ; le maintien du pacte de stabilité ; le maintien de la surveillance des facteurs de la liquidité bancaire par la banque centrale ; la mise en œuvre soutenue des réformes retenues dans le cadre du programme avec le FMI et l’accélération des projets d’investissements publics en infrastructure ; la mise en œuvre des réformes structurelles efficaces et ciblées pour améliorer la productivité et la diversification de l’économie.

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