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Avec davantage de financements, les exploitations familiales peuvent assurer l’autosuffisance alimentaire (responsable)


  27 Janvier      42        Agriculture (4142), Alimentation (276), Finance (1503),

 

Diamniadio, 27 jan (APS) – L’Organisation panafricaine des agriculteurs (PAFO en anglais) considère que les exploitations familiales qui produisent la majeure partie des produits alimentaires, peuvent contribuer à la réalisation de l’autosuffisance alimentaire en Afrique, a déclaré son président Kolyang Palebele.

La PAFO a exprimé cette position dans une déclaration rendue publique ce jeudi à Dakar, a expliqué M. Palebelé, appelant à « une réorientation du système alimentaire actuel » pour “donner plus de possibilités » à ce type d’exploitation.

« Les agriculteurs familiaux ont un potentiel considérable pour remédier à l’insécurité alimentaire », a rappelé Kolyang Palebele, lors d’une rencontre avec la presse au Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), en marge du Forum Dakar 2, axé sur le thème « Nourrir l’Afrique : Sécurité alimentaire et résilience ».

Néanmoins, M. Palebele pense que pour « réussir », les propriétaires des exploitations familiales « ont encore besoin de bons outils ». Cela implique, selon lui, « une réorientation de notre système alimentaire actuel, de donner la possibilité aux agriculteurs familiaux la possibilité de prospérer en récompensant équitablement leur travail ».

Il déclare que les résultats escomptés n’ont pas été obtenus avec les différentes initiatives mises en œuvre depuis 2003.

Il s’agit notamment des réformes institutionnelles adoptées par les gouvernements à travers le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine et des engagements pris aux niveaux national et international avec les ODD sur l’élimination de la faim et la stratégie « Nourrir l’Afrique » de la BAD.

Il a expliqué cette situation par  »le manque d’engagement politique, d’instruments et mesures appropriées et de mise à disposition de ressources pour les exploitations familiales à même de contribuer efficacement à la souveraineté alimentaire ».

C’est la raison pour laquelle que, dans la déclaration rendue publique par son président, la plateforme a appelé à des « actions urgentes et concrètes pour faciliter un investissement qui assurera une alimentation plus résiliente durable, souveraine et accessible à tous avec une approche inclusive qui implique tous les acteurs du système agricole, notamment les exploitants familiales ».

« Nos craintes, c’est de voir encore les résultats de ce forum avec les engagements, conclusions et recommandations rangés encore dans les tiroirs, alors que la question de la souveraineté alimentaire ne peut plus attendre », a expliqué M. Palebele.

Aussi, en dehors du suivi qui doit être fait après le forum pour « des actions concrètes en faveur de l’agriculture et surtout des exploitations familiales pour nourrir l’Afrique », l’organisation a invité la Banque africaine de développement et les banques centrales africaines, à mettre en place des mécanismes permettant de renforcer l’offre de crédits agricoles.

L’organisation recommande aux institutions d’intégration économique régionales et continentales le renforcement du commerce inter-régional et continental et la préférence communautaire pour les produits agricoles issus des exploitations familiales avec des incitations pour ceux issus de systèmes de production durables.

L’organisation paysanne regroupe cinq réseaux régionaux à travers tout le continent, dont le ROPPA en Afrique de l’Ouest, qui compte parmi ses membres le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).

Près d’une centaine de membres de ces organisations, venus des cinq régions du continent, prennent part au Forum qui accueille près de 1500 participants.

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