Boké, 03 juin (AGP)-Avec les grandes pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur la préfecture, les artères principales et secondaires, les issues du marché central et les caniveaux sont envahis par des tas d’ordures et déchets ménagers de toute nature en provenance des quartiers et secteurs de la commune urbaine de Boké.
La mairie de Boké, seule et unique responsable de la salubrité de la ville, peine à gérer la situation. Elle dispose d’un seul camion benne appartenant au Maire central et des tricycles moins opérationnels sur le terrain.
A Boké, les premières pluies montrent les limites de la commune et de ses partenaires (ONG locales) dans l’assainissement de la ville devenue sale surtout en cette période de grandes pluies.
De l’avis de certains citoyens, « la population court un grand risque avec les maladies tropicales et hydriques qui guettent la santé publique. »
Pour d’autres, « la Mairie devrait trouver les moyens dans le fonds FODEL pour sauver à la fois la Santé publique et l’image de marque de la préfecture de Boké, érigée en zone économique spéciale par un décret du président de la République. »
Déjà, plusieurs points de regroupement d’ordures ciblés par la Mairie sont l’objet de critiques et dénonciation dans la Cite.
Actuellement, tout visiteur qui foule le sol de Boké, est choqué par l’état d’insalubrité de la ville et du niveau de dégradation avancée de la voirie urbaine.
Même la devanture de la commune est affectée par la dégradation des infrastructures et par le règne des déchets. Malgré les tintamarres, le folklore et les discours mielleux, la commune urbaine de Boké est très sale.