Boké, 25 oct (AGP)- Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Contrôle démocratique et renforcement de la Transparence budgétaire », l’ONG AUDIG (Action Unie pour le développement intégré en Guinée), a organisé samedi, 23 octobre 2021, une rencontre d’échanges entre les cadres étatiques et citoyens, axée sur la transparence budgétaire en République de Guinée.
Les participants à cette rencontre sont venus du Conseil régional des organisations de la société civile, de la Chambre régionale d’agriculture, leaders religieux, de l’éducation, de l’union locale des entrepreneurs, des Associations des jeunes et femmes ainsi que l’association des personnes handicapées de Boké.
D’entrée, le président du Conseil régional des organisations de la société civile de Boké, El Hadj Sékou Souaré a indiqué que « Cette rencontre permet aux participants d’avoir une idée sur la gestion des budgets comme FODEL et ANAFIC ».
De son côté, le Coordinateur du Projet CODERET, Sanoussy Dansoko a énuméré les principes du budget national à savoir, annualité, la spécialité, le principe d’unité et d’universalité.
Le budget national, conformément à l’article 10 de la Constitution, argumente M. Dansoko, a quatre (04) processus notamment, la préparation du budget, l’adoption, l’exécution et le contrôle et l’évaluation.
Le Chef du service financier de la Commune urbaine de Boké, Aboubacar Sidiki Soumah, a parlé des acquis du FODEL et l’ANAFIC au nombre desquels il a cité la rénovation de l’école primaire et le Centre de santé de Koulifanya, la construction du bureau de l’état civil et le Centre de santé de Dibya dans la Commune urbaine de Boké.
Les citoyens et acteurs de la société civile présents à cette rencontre, ont exprimé leurs inquiétudes par rapport aux mesures à prendre pour disent-ils, gérer les fonds, éviter la mauvaise gestion, la corruption, le suivi et l’évaluation des projets, la gestion et la destination du reste des fonds destinés à la mise en œuvre des projets. »
Par contre, d’autres insistent sur le contrôle régulier des actions, la redevabilité, la transparence, la mise en place de la Haute Cour de Justice pour juger les commis de l’Etat.
En réponse, le Coordinateur du Projet CODERET invite les citoyens, religieux et acteurs concernés à dénoncer les tares et de s’informer auprès des bonnes sources.