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Bracelet électronique : Une mesure appréciée en demi teinte par des dakarois


  17 Novembre      43        Justice (1657),

 

Dakar, 17 nov (APS) – Des Dakarois interrogés par l’APS saluent l’entrée en vigueur du bracelet électronique non sans cacher leur scepticisme.

La politique pénale du Sénégal a ouvert une nouvelle ère, mardi, avec l’effectivité du placement sous surveillance électronique communément appelé port du bracelet électronique.

Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice a effet inauguré le Centre de Surveillance électronique situé sur l’Avenue Léopold Sédar Senghor. Ce Centre, ‘’le premier en Afrique de l’Ouest’’, marque ‘’l’effectivité du placement sous surveillance électronique communément appelé le port du bracelet électronique’’.

Cette initiative ‘’s’inscrit dans le cadre de la politique pénale d’aménagement des peines, avec l’objectif de désengorgement des lieux de privation de liberté’’.

Selon le Garde des Sceaux, 1000 bracelets sont déjà disponibles.

Des Dakarois interrogés par l’APS saluent l’entrée en vigueur de ce dispositif.

Soukeyna Diène, vendeuse de cacahuètes grillées sur l’Avenue Cheikh Anta Diop, applaudit ‘’cette initiative’’.

‘’Avec ce bracelet, les prisonniers pourront être avec leurs familles et travailler. Ce n’est pas important de les garder toujours entre quatre murs, cela peut augmenter même le taux de banditisme en milieu carcéral’’, soutient-elle.

Pour la quadragénaire, le bracelet électronique permettra non seulement de désengorger les prisons mais aussi de diminuer les dépenses liées aux visites.

Momar Laye, chauffeur de car rapide, estime que ‘’le bracelet électronique peut désengorger les prisons’’, mais que cela ne suffisait pas. ‘’Il faut qu’on accélère les jugements des dossiers en instruction. Pour cela, il faut augmenter les avocats et multiplier les tribunaux de grandes instances’’, suggère-t-il.

Trouvé sur l’avenue Cheikh Anta Diop, en train de marchander des écouteurs, Mor Talla Mbaye ne cache pas son scepticisme.

‘’Si ça peut aider à désengorger les prisons surpeuplées, ça serait bien. Mais vraiment je n’ai pas trop confiance’’, concède-t-il.

Pour l’étudiant à la faculté des Lettres et sciences humaines, le dispositif ‘’n’est pas suffisant pour assurer la surveillance’’ des détenus à distance.

‘’Certes la technologie est très avancée mais je doute fort de la surveillance à distance. Une fois sortis, les prisonniers chercheront les voies et moyens pour se débarrasser du bracelet’’’, craint-il. »

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