Dakar, 10/10/2022 (MAP)- Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 10 octobre 2022:

Sénégal:

Le conseiller technique du directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), le colonel Abdou Salam Kane, a annoncé l’implantation d’un nouveau forage à Thiénaba, d’ici à juillet 2023.

’’Nous avons entamé les procédures de passation des marchés, et nous pensons qu’à l’entame de la nouvelle année, nous pourrons faire l’implantation avant le mois de juin-juillet 2023’’, a souligné M. Kane qui conduisait une délégation de l’OFOR venue voir le Khalife de Thiénaba à l’approche du Gamou.

Selon lui, cet ouvrage hydraulique résoudra le problème d’approvisionnement en eau de la cité religieuse de Amary Ndack Seck.

En attendant la construction de ce forage, l’OFOR a apporté des solutions conjoncturelles, en remplaçant les pompes de deux des forages de la cité, qui accueille du monde pendant le Gamou célébrant la naissance du Prophète Mouhammad (PSL).

La structure de gestion des forages ruraux a aussi réalisé 800 mètres linéaires d’extension de réseau dans les quartiers et les zones périphériques de la commune, dont les forages existants n’arrivent plus à satisfaire les besoins en eau des populations.

Il a été retenu de mobiliser 18 citernes qui vont faire des rotations entre Thiès et Thiénaba, pour renforcer le dispositif de ravitaillement en eau par camions citernes, dotés des bâches à eau servant de réserves.

Côte d’Ivoire:

Le ministère des Eaux et Forêts s’est dit satisfait des acquis de la Semaine nationale de l’Eau (SNE 2022) organisée du 03 du 09 octobre.

«La SNE a tenu toutes ses promesses», a indiqué, au nom du ministre des Eaux et Forêts, le directeur de cabinet, le Conservateur général Zouzou épouse Mailly Elvire Joelle à la clôture des travaux.

Elle a remercié les panélistes, l’association africaine de l’eau et de l’assainissement, le réseau ivoirien des femmes professionnelles de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement et les experts du ministère des Eaux et Forêts.

Rappelant la vision du ministre Laurent Tchagba à savoir la gestion des ressources en ’’eau, forêt et faune’’, elle a insisté auprès de ses collaborateurs de poursuivre les efforts pour rendre l’eau disponible à tous les usagers.

Afrique du Sud:

L’augmentation du stress hydrique en Afrique du Sud, à cause du changement climatique et de la mauvaise gestion de l’eau, nécessite des actions urgentes de la part des autorités, ont indiqué des experts sud-africains.

«Les limitations naturelles liées à des précipitations annuelles inférieures à la moyenne, le manque de financement et de technologies, ainsi que la mauvaise gestion des ressources hydriques sont les principales causes de la crise de l’eau qui affecte le pays», a déclaré Richard Meissner, professeur à l’Université d’Afrique du Sud (UNISA).

Il a ajouté que les ressources en eau douce du pays sont sollicitées par des modes de consommation d’eau non durables, des demandes en eau croissantes, des infrastructures d’approvisionnement en eau défaillantes, des services d’eau et d’assainissement peu fiables ou inexistants et une pollution accrue.

«Les effets supplémentaires d’une variabilité climatique continue avec l’évolution des régimes de précipitations ajouteront un stress supplémentaire important, remettant en question la sécurité hydrique actuelle et future du pays», a-t-il souligné.