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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  27 Octobre      33       

 

Dakar, 27/10/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 27 octobre 2022:

Sénégal:

La directrice de l’agence nationale de l’Aquaculture, Tening Sène, a plaidé mercredi, à Saly, pour une adoption urgente de pratiques accessibles et durables de la pêche artisanale et de l’aquaculture en Afrique qui ‘’a un potentiel immense’’.

‘’Il est urgent d’adopter des pratiques accessibles et durables en Afrique par rapport à la pêche artisanale mais surtout à l’alternative qui est le développement de l’aquaculture artisanale’’, a dit Mme Sène à l’ouverture d’un atelier de deux jours sur le thème : ‘’Pour une aquaculture artisanale durable, complémentaire à la pêche artisanale africaine’’.

Les participants viennent du Mali, du Togo, du Ghana, de la Gambie, de la Guinée Bissau et de la Guinée Conakry. Le forum civil, la FAO et l’ONG Allemande ‘’Pain pour le monde’’ étaient représentés à cette rencontre.

Selon Dr Tening Sène, ‘’l’aquaculture est considérée comme une alternative’’ à la pêche de captive au niveau mondial. ‘’Donc, elle doit être davantage soutenu pour jouer pleinement son rôle’’, plaide-t-elle.

‘’La production aquacole mondiale a atteint en 2020 un record de 122, 6 millions de tonnes dont 87, 5% de tonnes d’animaux aquatiques destinées à la consommation humaine’’, ajoute-t-elle citant un rapport de la FAO publié en 2022 sur la situation de l’aquaculture.

 

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– Les autorités administratives, les élus et les membres des organisations pastorales ont fait part de leur détermination à lutter contre les feux de brousse qui constituent un fléau dans le département de Podor (nord), pour cette campagne ouverte depuis le 1er octobre 2022.

Lors de la précédente campagne, un violent feu a emporté 5 vies humaines, a indiqué le chef du service départemental des Eaux et Forêts, le capitaine Bara Fall, qui s’exprimait, récemment, lors du comité départemental de développement à Podor sous la présidence de l’adjoint au préfet, Fodé Kaba Ndao.

Entre le 1er octobre 2021 et le 30 juin 2022, le département de Podor a enregistré 11 cas de feu de brousse qui ont détruit 15.028 hectares de tapis herbacé.

’’Mais il y en a un particulièrement meurtrier qui a emporté 5 vies humaines et brûlé 11.646 hectares de pâturages’’, a souligné le capitaine Bara Fall, qui a fait le bilan de la dernière campagne de lutte contre les feux de brousse.

’’Au total, 15.028 hectares d’herbe ont été dévorés par les flammes dont l’origine, selon l’enquête, est parti d’une fille de 13 ans qui préparait le repas vers 14 heures le 17 mai 2022’’, a expliqué M. Fall.

Pour la présente campagne, les acteurs ont déclaré leur détermination à juguler le fléau et un plan d’action a été adopté par les participants à la rencontre.

 

Côte d’Ivoire:

– Des experts africains ont pris part, mardi à Abidjan, au premier atelier régional du projet développement des capacités des experts en biodiversité et services écosystémiques (CABES), en vue de mutualiser leurs expériences.

La rencontre autour du thème « élaboration concertée de la stratégie pour la durabilité en Afrique : utilisation des produits de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques» prend fin ce jeudi.

La rencontre à laquelle prennent part plus de 140 participants y compris des européens et 40 pays africain, selon le coordinateur du projet CABES, Jean Henning Sommer, vise à améliorer la sensibilisation sur l’Intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) en vue de contribuer aux processus nationaux de prise de décision entre plusieurs groupes et parties prenantes dans la région ouest-africaine.

Ouvrant les travaux, au nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le directeur de cabinet, Kobéa Toka Arsène, a précisé que la rencontre est ’’bienvenue’’pour débattre des problèmes de changement climatique et divers autres sujets.

Cameroun:

– Quatre ans après la rétrocession du projet de ferme pilote de riziculture irriguée d’Avangane au Cameroun, le bilan est satisfaisant. C’est du moins l’avis de Patrice Gauthier Levodo, le coordonnateur du projet. « Depuis 2018, nous sommes dans la phase opérationnelle du projet. Nous produisons des semences et nous formons des producteurs », indique-t-il.

Quand le gouvernement sud-coréen passe le témoin au Cameroun en 2018, ce projet a pour objectif de réduire les importations, comme une des missions de la Stratégie nationale de relance de la filière riz. Et pour atteindre cet objectif, le projet doit produire en premier la semence.

« Le projet est beaucoup plus focalisé sur la production des semences. La semence est l’élément primordial dans la production agricole », a fait savoir Patrice Gauthier Levodo.

Depuis 2018, le Cameroun a produit 70 tonnes de semences de riz irrigué sur le site d’Avangane, sur les bords de la Sanaga, dans l’arrondissement de Nkoteng (région du Centre).

Zimbabwe :

– L’énergie renouvelable n’est plus une question de choix, mais une nécessité impérative compte tenu des effets négatifs du changement climatique, a indiqué le Président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa.

«Le changement climatique et la pénurie de devises étrangères pour importer de l’électricité ont contraint le Zimbabwe de ne plus continuer à dépendre de l’hydroélectricité et de l’énergie thermique, les deux principales sources d’électricité», a déclaré Mnangagwa à l’ouverture à Victoria Falls de la troisième édition de la conférence internationale sur les énergies renouvelables.

Il a souligné que le financement des projets d’énergie renouvelable du Zimbabwe par des producteurs d’électricité indépendants (IPP) reste l’un des principaux défis auxquels le pays est actuellement confronté.

Le Zimbabwe a un déficit énergétique compris entre 1 200 mégawatts (MW) et 1 600 MW, selon des estimations indépendantes, sachant que le pays ne produit que 1 370 MW d’électricité.

Selon la politique nationale sur les énergies renouvelables lancée en mars 2020, le Zimbabwe mise désormais sur les IPP pour combler le vide du déficit énergétique.

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