Dakar, 05/11/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 5 novembre 2022:
— Sénégal
-. La Fédération des organisations de professionnels de la foresterie (FOPROF) va bénéficier d’un financement de 50 millions de francs CFA de l’Union européenne (UE) dans le cadre du projet Accès équitable à la formation professionnelle (ACEFOP).
L’Union européenne, à travers le projet Vet-Toolbox, un mécanisme de promotion de l’Enseignement professionnel et de la formation (EPF), s’inscrit dans une perspective de développement d’une formation en alternance école-entreprise.
« Ce projet vise à mutualiser les efforts pour mieux prendre en charge la ressource forestière et créer des emplois pour les jeunes », a expliqué Ndiogou Sène, Conseiller technique au ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat.
Intervenant en marge de la signature d’une convention entre la FOPROF et le centre de centre sectoriel de formation professionnelle en foresterie de Bounkiling, M. Sène a ajouté qu’il s’inscrit dans la réforme en cours de la formation professionnelle et technique au Sénégal.
Il a fait savoir que ce projet de l’Union européenne intervient dans six régions du Sénégal notamment, Sédhiou, Ziguinchor, Kolda, Tambacounda, Kédougou et Kaffrine.
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Le Sénégal et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, vendredi à Dakar, une convention de financement visant à améliorer l’accès à l’électricité dans les concessions d’électrification rurale de la Senelec de Matam et de Ziguinchor, pour un montant de 30 millions d’euros (19,5 milliards FCFA).
Selon l’agence de presse sénégalaise APS, ‘’ce financement s’inscrivait dans un programme d’accès à l’électricité plus global, d’un montant total prévisionnel de 80 millions d’euros (52 milliards FCFA), dont le cofinancement sera assuré par l’Union Européenne et est envisagé par la Banque européenne d’investissement. Il bénéficiera également de l’appui opérationnel de la GIZ’’.
La signature de la convention de financement s’est déroulée au ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération en présence de la ministre, Oulimata Sarr, de Jean-Marc Pisani, ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Sénégal, Philippe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal, Rémy Rioux, directeur général de l’AFD, Mihoub Mezouaghi, directeur de l’AFD à Dakar et Papa Mademba Biteye, directeur général de la Senelec.
— RD Congo
-. Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a responsabilisé les bourgmestres de la ville province de Kinshasa sur l’assainissement des eaux de pluies, a déclaré, le porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe lors de la lecture sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), du compte rendu de la 75ème réunion du Conseil des ministres qu’a présidé le Chef de l’état vendredi, par visioconférence.
”Les inondations des artères et de certains quartiers dans les différentes communes de la capitale démontrent à chaque fois l’absence d’un plan d’entretien et d’assainissement régulier des voies d’évacuation des eaux de pluie. Outre cette réalité, ces inondations viennent également rappeler la nécessité de sévir face aux constructions anarchiques qui constituent une autre dimension de ce problème.” a déploré le Président de la République qui est revenu sur les conséquences des pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours dans la ville province de Kinshasa.
Pour le Président de la République, a souligné le porte- parole du gouvernement, il attend du gouverneur de la ville de Kinshasa, du courage dans l’application stricte et rigoureuse des plans de la ville même là où toute résistance se présenterait. Dans le même esprit, il attend également des bourgmestres, une implication efficiente dans les travaux d’assainissement de leurs communes respectives.
— Côte d’Ivoire
-. Les parties prenantes du projet de réhabilitation d’une superficie dégradée de 70000 ha de la forêt classée du Haut Sassandra ont validé, jeudi à Daloa, le plan d’aménagement proposé par la société Agro-Map, chargée des travaux.
Des représentants de l’administration, de la société civile et des communautés infiltrées ont procédé à cette validation après quelques observations, lors d’un atelier qui a permis par ailleurs à la société Agro-Map de présenter, à travers une étude diagnostic, les potentialités et les contraintes de cette forêt classée.
Le projet de réhabilitation prévoit la protection systématique des ilots forestiers encore présents et la reconstitution des espaces dégradées sur une période de 10 ans (de 2023 à 2032).
Les travaux seront menés en association avec les populations installées dans la forêt, a indiqué le chef du comité d’experts qui a réalisé l’étude, Ahimin Olivier qui a mis l’accent sur la démarche participative du processus.
— Kenya
-. Plus de 100 éléphants et autres animaux sauvages sont morts dans l’écosystème de Tsavo depuis le début de la sécheresse, a déclaré le directeur général du Kenya Wildlife Service, John Waweru, notant que la sécheresse a coûté la vie à 20 autres espèces.
« La région connaît une très grave sécheresse qui a affecté la faune, » s’est il alarmé, faisant savoir que son service travaille 24 heures sur 24 pour atténuer les effets du changement climatique qui constituent une menace majeure pour la conservation.
S’exprimant lors d’une réunion avec les dirigeants du comté de Taita Taveta au parc national de Tsavo East, il a noté que les décès d’animaux sauvages sont en augmentation dans le parc, relevant que l’eau et les pâturages continuaient de diminuer.
Waweru a ajouté que l’agence travaille avec des partenaires pour faciliter le transport d’eau par camions-citernes vers la réserve naturelle et vers les communautés voisines, annonçant la finalisation de la construction de bacs à eau pour capter l’eau de pluie et éviter d’autres décès à l’avenir.
Le rapport National Wildlife Census 2021 montre que l’écosystème de Tsavo a la plus forte concentration de population d’éléphants au Kenya, estimée à 14.964.
— Afrique du Sud
-. Une opération de recensement des éléphants a été lancée dans plusieurs pays d’Afrique australe pour connaitre le nombre de leur population et leur déplacement et élaborer des plans de lutte contre leur braconnage, a révélé la zone de conservation transfrontalière Kavango-Zambèze (KAZA).
L’enquête, qui a commencé récemment dans le parc national de Kafue en Zambie, couvrira également le Zimbabwe, le Botswana, la Namibie et l’Angola.
Dans l’état actuel des choses, les chiffres agrégés des cinq membres de KAZA indiquent qu’il y a 220 000 éléphants dans la région sur une superficie de 520 000 km².
Ce chiffre représente environ la moitié des éléphants de savane (Loxodonta Africana) d’Afrique, une espèce qui a été inscrite sur la liste rouge des espèces en voie de disparition par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
L’enquête cherchera également à comprendre les schémas de migration des éléphants, à travers les pays et l’impact de plusieurs facteurs tels que le changement climatique sur leur survie.
