Dakar- Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 18 novembre :
Sénégal :
–La proposition du Sénégal visant à protéger les requins-taupes bleus victimes de surpêche et qui sont en voie d’extinction sera examinée à Majorque en Espagne au cours d’une réunion internationale sur la pêche prévue du 18 au 25 novembre.
Les autorités sénégalaises ont récemment introduit la proposition d’interdire tout débarquement de requins-taupes bleus dans l’Atlantique conformément à des recommandations scientifiques visant à protéger cette espèce qui serait en voie d’extinction.
« La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) va tenir une réunion internationale sur la pêche du 18 au 25 novembre à Majorque, en Espagne. La CICTA va examiner la proposition du Sénégal qui interdit la rétention à bord des requins-taupes bleus, victimes d’une surpêche, indique un communiqué de la Shark League.
Ghana :
–L’institut régional d’études sur la population (RIPS) de l’Université du Ghana a organisé récemment un atelier pour examiner les effets néfastes du changement climatique sur le Ghana et trouver des mesures concrètes pour rendre la ville d’Accra plus résiliente.
Cet atelier a été organisé en collaboration avec le centre de recherche pour le développement international du Canada et l’assemblé métropolitaine d’Accra sous le thème « renforcer la résilience des villes au changement climatique ».
RDC :
–En RD Congo, les ONG de la province de l’Equateur dénoncent le laxisme des autorités provinciales qui caractérise la gouvernance forestière dans cette partie de la République. Dans un rapport, ces ONG ont relevé un “manque d’empressement des services étatiques et du gouvernement provincial à combattre les illégalités dans le secteur forestier, et l’implication ou la complicité des autorités à tous les niveaux dans certaines illégalités”.
Les ONG décrient également le marchandage de bois par village. Dans le territoire de Bolomba, les ONG se disent indignées de constater que des sites sacrés ont été profanés par Maniema Union 2 et que les employés ne respectent pas la législation congolaise en matière environnementale.
Au regard des violations de normes d’exploitation forestière opérées par certaines entreprises, la population de Bolomba craint pour la dégradation des forêts dont elle dépend. “Il est urgent que les autorités compétentes nous viennent en aide” et que “les ONG environnementales renforcent les capacités de cette communauté”, recommandent ces organisations dans leur rapport.