Dakar, 16/11/2022 -(MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 16 novembre 2022:
Sénégal :
– Un atelier d’élaboration de plans d’actions de lutte contre la corruption dans le domaine de la gouvernance des ressources forestières s’est ouvert, mardi, à Cap Skirring, dans la région de Ziguinchor (sud), à l’initiative de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) en collaboration avec la direction nationale des eaux et forêts, de la chasse et de la conversation des sols.
« Cet atelier de trois jours a pour objectif de renforcer les capacités des acteurs de Ziguinchor, Sedhiou et Kolda sur la lutte contre la corruption dans le domaine de la gouvernance forestière », a souligné le représentant de la présidente de l’OFNAC, Abdoulaye Dianko, lors de la cérémonie d’ouverture.
Cette rencontre présidée par le gouverneur de Ziguinchor, Guedj Diouf a regroupé des collectivités territoriales, des autorités judiciaires, des forces de défense et de sécurité et des professionnels forestiers de Ziguinchor, Sedhiou et Kolda.
« Il s’agit d’un atelier de partage des conclusions de l’atelier de 2017 mais aussi d’identifier un plan d’action spécifique qu’on pourra développer au niveau de ces dites régions », a ajouté Abdoulaye Dianko.
« Cet atelier va permettre de réfléchir sur comment améliorer la gouvernance des ressources forestières en Casamance, une zone qui conserve d’importantes potentialités floristiques », a pour sa part expliqué le directeur adjoint des eaux et forêts, de la chasse et de la conversation des sols, Babacar Diagne.
Pour lui, « améliorer cette gouvernance forestière de la Casamance permettra de maintenir la paix, l’harmonie et de préserver les activités économiques qui sont autour de l’exploitation des ressources forestières ».
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Côte d’Ivoire:
– La fondation « Cœur vert » a initié récemment une campagne de sensibilisation à la préservation de la biodiversité, au profit des étudiant de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, dans le cadre des journées d’éducation de la jeunesse pour la conservation de la biodiversité (JEJBIO).
Avec plus de 500 participants, cette deuxième édition des JEJBIO a porté sur le thème «Jeunesse et solutions pour la restauration des sols et des forêts en Côte d’Ivoire».
Le vice-président de la fondation, Ody-Marc Duclos, a expliqué que cette rencontre a été l’occasion de sensibiliser la jeunesse sur les crises environnementales et particulièrement à la destruction de la biodiversité, à contribuer à travers l’engagement bénévole des jeunes à la mise en œuvre de la politique de préservation, réhabilitation et d’extension des forêts.
Angola :
– Le gouvernement angolais envisage de mettre en place des stratégies visant à lutter contre le déversement des produits plastiques dans l’océan atlantique, a indiqué le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Environnement, Filipe Zau.
«Dans un avenir proche, l’Angola compte développer des stratégies de gestion et d’éducation environnementales pour la collecte des plastiques sur les plages et leur recyclage», a déclaré M. Zau lors d’une rencontre du Conseil consultatif sur la lutte contre la pollution, tenue dans la ville de Benguela (540 km de Luanda).
Il a ajouté que pour éviter que le pire n’arrive à la faune et à la flore angolaises, un train de mesures primordiales seront prises, notamment en ce qui concerne la construction de projets le long de la côte avec des matériaux recyclés.
Par ailleurs, le ministre a souligné que le gouvernement a lancé un ensemble d’actions visant à renforcer la résilience des communautés des zones côtières affectées par la sécheresse, à travers la mise en place d’installations de dessalement de l’eau de mer.
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Kenya :
– L’Autorité kényane de gestion de la sécheresse (NDMA) a indiqué que la pénurie d’eau due à la sécheresse prolongée a entraîné un mauvais niveau d’assainissement et une mauvaise hygiène dans le comté de Samburu.
Dans un nouveau rapport, l’agence indique qu’une mauvaise hygiène pose des risques sanitaires importants dans les zones rurales et urbaines de la région pastorale actuellement ravagée par la « pire sécheresse depuis quatre décennies ».
Quelque 48,1% des ménages ont déclaré avoir accès à l’eau à partir de diverses formes de puits, 22,2% dépendent de forages et 20% de barrages et de bassins d’eau en octobre, selon la NDMA.
Le document souligne également que les habitants des zones rurales parcourent plus de 16 kilomètres pour aller chercher de l’eau, contre 13 kilomètres le mois précédent, soit une augmentation de 22 %.