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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  22 Novembre      31        Environnement/Eaux/Forêts (6383),

 

Dakar, 22/11/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 22 novembre 2022:

— Sénégal

-. Le Projet sectoriel eau et assainissement (PSEA), a permis, en trois ans, à 3153 ménages sénégalais dont ceux de la commune de Kaffrine (centre), de disposer de latrines, a indiqué le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop.

“L’Etat du Sénégal a mis en œuvre le Projet sectoriel eau et assainissement (PSEA) qui a permis à 3153 ménages de disposer de latrines familiales entre 2019 et 2022, y compris dans la commune de Kaffrine », a dit Issakha Diop qui s’exprimait dimanche à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des toilettes (JMT) à Ndiognick, dans le département de Birkilane.

M. Diop est également revenu sur l’ambition du gouvernement de réaliser dans toutes les régions du Sénégal, d’ici à fin 2023, près de 70 000 latrines.

Selon lui, le choix de Kaffrine pour célébrer cette journée, n’est pas fortuit. “En effet, le rapport de l’enquête-ménage sectorielle de l’ANSD de 2017, indiquait un niveau de Défécation à l’air libre (DAL) de 38,7 % pour la région et de 36,1% pour le département de Birkilane”, a-t-il précisé.

Et c’est pour inverser cette tendance que l’Etat du Sénégal a mis en œuvre le PSEA, sans compter la réalisation des blocs d’hygiène sensibles au genre et à la gestion de l’hygiène menstruelle, a fait savoir le ministre.

M. Diop a aussi évoqué la mise en œuvre de l’approche Assainissement total pilotée par les communautés (ATPC) avec 260 villages qui ont abandonné la défécation à l’air libre entre 2018 et 2021 dont 35 à Ndiognick.

— RD Congo

-. Le Gouvernement a affecté depuis le début de cette année, plus de 85,1 milliards de Francs congolais (FC), soit 42,2 millions USD dans le secteur agricole, annonce dans un  rapport mensuel du mois d’octobre 2022 sur le suivi budgétaire, la Direction générale des politiques et programmation budgétaire du ministère du Budget.

« Au regard des données publiées par le ministère du Budget, reprenant notamment les statistiques ci-haut présentées, le Gouvernement congolais devrait décaisser une enveloppe totale de l’ordre de 570,5 milliards de FC à fin octobre 2022, soit plus de 283,5 millions d’USD pour être en phase avec les besoins exprimés par plusieurs Congolais », précise ledit rapport.

Suivant les indications de ce document, les prévisions budgétaires arrêtées pour le secteur de l’agriculture n’ont été exécutées qu’à hauteur de 6,1% au cours de la période sous analyse.

« Ce qui contraste avec les potentialités du pays en terres arables  de plus de 80 millions d’hectares  et 4 millions de terres irrigables, dont 1% seulement est cultivé », précise le même rapport.

Cependant, selon un récent rapport de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’agriculture paysanne en RDC occupe 70% de la population active. La végétation du pays peut supporter un élevage d’environ 40 millions de têtes de gros bétails et sa densité halieutique est estimée à 700.000 tonnes de poissons par an.

— Côte d’Ivoire

-. La Société de développement des forêts (SODEFOR) a invité, dans un message, les populations ivoiriennes, notamment les communautés riveraines des forêts classées, à un engagement citoyen dynamique dans la prévention des incendies de forêts et la lutte contre les feux non maitrisés et ce, en prélude à la saison sèche.

La SODEFOR, structure forestière placée sous la responsabilité du Colonel Mamadou Sangaré, Ingénieur des Eaux et Forêts, a exhorté l’ensemble de la population de Côte d’Ivoire, notamment les communautés riveraines des forêts classées, à s’engager dans la prévention et à s’organiser pour la lutte contre les feux non maitrisés en observant diverses mesures de précaution à cet effet.

La société d’État ivoirienne a invité à la création non seulement de comités de lutte contre les incendies dans les villages mais aussi de pare-feu autour des villages et des plantations.

Elle a exhorté, en outre, les populations à éteindre correctement les feux après le brûlage des champs et à éviter de jeter des mégots incandescents de cigarette le long des routes.

— Kenya

-. La ministre kényane de l’environnement et des forêts, Soipan Tuya, a révoqué les licences et les permis qui permettaient à une entreprise privée de déraciner des arbres de baobabs destinés à l’exportation.

La responsable gouvernementale a annulé la décision du Service forestier du Kenya (KFS) et de l’Agence nationale de gestion de l’environnement (Nema), qui visait à faciliter le déracinement de huit baobabs dans le comté de Kilifi pour être exportés vers la Géorgie aux États-Unis à des fins botaniques.

La décision de la ministre kényane intervient suite à la directive du président William Ruto d’enquêter sur l’opération de déracinement des arbres, et qui a insisté sur la nécessité que ce genre d’opération soit conforme aux réglementations en vigueur, dont notamment la Convention sur la biodiversité.

Le président Ruto a également noté que le programme doit bénéficier aux Kényans et être conforme au programme du pays visant la plantation de 15 milliards d’arbres au cours des 10 prochaines années.

Le 1er novembre, KFS avait donné à l’entreprise le permis de couper les baobabs pour l’exportation en affirmant que cet arbre n’est pas une espèce protégée au Kenya.

— Afrique du Sud 

-. Les pays développés se doivent de respecter leurs engagements en matière d’adaptation au changement climatique, a indiqué la ministre sud-africaine des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement, Barbara Creecy.

« Nous avons besoin que tout le monde montre des progrès dans la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national (CDN) et avons besoin de nouveaux financements pour nos transitions justes, y compris un soutien budgétaire direct aux pays en développement pour renforcer l’adaptation et la résilience», a déclaré Mme Creecy.

Elle a également noté avec déception l’échec des pays développés à respecter leur engagement de mobiliser 100 milliards de dollars en 2020, soulignant l’importance pour les pays en développement d’obtenir les 100 milliards de dollars par an, d’ici à 2025, pour renforcer la confiance et la foi dans le processus multilatéral.

«Nous appelons les pays développés à respecter leurs engagements afin d’atteindre leur objectif et d’assurer la progression des efforts dans la mobilisation continue du financement climatique est juste», a encore soutenu Mme Creecy.

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