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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  24 Novembre      29        Environnement/Eaux/Forêts (6451),

 

Dakar, 24/11/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 24 novembre 2022:

Sénégal:

– L’institut Mondial pour la croissance verte (GGGI) et la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes ( DER/FJ) ont conclu, mardi, un Protocole d’accord autour d’un programme d’entrepreneuriat vert dénommé « Accroitre le potentiel d’affaires au Sénégal ».

L’objectif de ce protocole d’accord est de fournir un cadre général de coopération et de faciliter le partenariat stratégique et la collaboration étroite entre la DER/FJ et GGGI pour soutenir la croissance de l’emploi vert et inclusif, en aidant les entrepreneurs (en particulier les femmes et les jeunes) à développer leur entreprise verte et durable.

Il s’agira ainsi d’une contribution au Plan Sénégal émergent (PSE) ; le cadre de référence pour la politique économique et sociale du pays à moyen et long terme, au Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Accord de Paris sur le climat, en s’appuyant sur leurs avantages comparatifs et en assurant leur complémentarité et leur renforcement mutuel.

Dans le cadre de cet accord, GGGI et la DER/FJ vont collaborer dans plusieurs domaines pour soutenir le développement d’un écosystème d’activités et de possibilités entrepreneuriales vertes.

Il s’agit entre autres du renforcement des cadres de planification, de financement et de mise en œuvre de la coopération en matière d’entrepreneuriat vert, de financement et de mise en œuvre à l’échelle nationale, infranationale et locale en cours, de l’accentuation du financement de l’incubation, le financement des entrepreneurs par le biais d’investissements publics et privés verts dans des idées et des projets d’entreprises vertes, de l’amélioration du mentorat et le réseautage et le partage des connaissances fondées sur des données probantes sur l’entrepreneuriat vert.

Côte d’Ivoire:

– Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MINEDD) œuvre à doter les secteurs de l’éducation, de l’eau et assainissement, de lignes directrices pour intégrer le genre dans le développement d’infrastructures durables.

Le directeur de cabinet du MINEDD, Parfait Kouadio, a rappelé, mardi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation de la cartographie des acteurs et des lignes directrices du projet « Infrastructures durables sensibles au genre », initié en partenariat avec le programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), qu’en Côte d’Ivoire, plus de la moitié des ménages ivoiriens (53 %) disposent de toilettes non améliorées.

En milieu rural, 56 % des ménages n’ont pas de toilettes contre 6% en milieu urbain. Au niveau de l’éducation, les filles rencontrent d’énormes difficultés pour achever la classe de CM2 qui marque la fin de l’enseignement primaire. Sur la période 2001–2013, environ 48 d’entre elles sur 100, n’ont pas achevé le CM2, a relaté M. Kouadio.

RD Congo:

– Le lancement du projet portant sur les minerais de la transition énergétique dont les travaux se tiendront du 14 au 16 juin 2023 à Lubumbashi, a été au centre des échanges entre la ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi et une délégation d’un groupe Sud-africain dénommé « Vuka Group » conduite par son manager (Évent Manager), Patricia Kazaka.

« Actuellement, il y a une demande de plus en plus croissante des minerais intervenant dans la production des batteries des voitures électriques et la République démocratique du Congo regorge 5 types de ces minerais stratégiques (cobalt, lithium, nickel, …). Voilà pourquoi, nous envisageons l’organisation d’un forum pour faciliter l’essor du secteur minier en ce qui concerne les minerais de la transition énergétique en Afrique avec un focus sur la RDC », a dit le ministre en substance.

La ministre des Mines, qui a beaucoup apprécié cette rencontre fructueuse a expliqué que son ministère prend toujours une part active à cet événement depuis dix-sept ans, avant de souhaiter l’accompagnement de manière transversale des ministères sectoriels dont : l’Industrie, l’Économie et l’Environnement.

 

Togo:

– La société d’énergies renouvelables basée à Dubaï, AMEA Power, a annoncé, mercredi, qu’elle allait agrandir la centrale solaire Blitta au Togo, faisant ainsi d’elle la plus grande centrale solaire d’Afrique de l’Ouest. Un financement par emprunt de 25 millions $ sera alloué en faveur de cette expansion de la part du bureau des exportations d’Abu Dhabi.

« Ce projet ne serait pas possible sans le soutien du Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, du Bureau des exportations d’Abu Dhabi et du gouvernement togolais. Grâce à leur soutien, AMEA Power est en mesure de devenir un champion mondial pour les EAU et de démontrer davantage l’engagement du pays dans la transition énergétique mondiale », a déclaré Hussain Al Nowais, président d’AMEA Power.

Dans les faits, le projet, situé dans le village de Blitta, sera étendu de 50 à 70 mégawatts et comprendra un système de stockage d’énergie par batterie de 4 MWh afin d’augmenter la disponibilité de l’énergie propre au réseau électrique la nuit.

L’augmentation de la capacité de la centrale solaire à 70 MW permettra d’alimenter plus de 222.000 foyers dans le pays.

L’énergie renouvelable accélérera ainsi un meilleur accès à l’énergie propre au Togo, où près de 46% de la population n’avait pas accès à l’électricité en 2020, selon les données de la banque mondiale.

Afrique:

– L’Afrique s’est engagée à atteindre des émissions de carbone nulles, mais elle a besoin de plus d’argent et de temps pour s’éloigner des combustibles fossiles sans compromettre son développement économique, ont indiqué des responsables africains.

Lors d’une conférence sur l’énergie en Afrique, les responsables du Ghana, d’Afrique du Sud et de l’Union africaine ont déclaré que le continent n’était pas prêt à abandonner le charbon, le pétrole et le gaz.

« L’Afrique est pleinement convaincue et engagée en faveur d’un taux net zéro et soutient l’agenda climatique, mais là où nous divergeons, c’est sur le calendrier », a déclaré la commissaire à l’énergie de l’Union africaine (UA) Amani Abou-Zeid, en marge du sommet Green Energy Africa organisé récemment au Cap.

La population africaine, qui s’élève à 1,3 milliard d’habitants, devrait doubler d’ici à 2050, et les pays de l’UA ont pour objectif de mettre une énergie abordable et fiable à la disposition de tous d’ici à 2063, a-t-elle noté.

 

Tanzanie:

– La Tanzanie a commencé à rationner l’électricité en raison d’une chute de la production hydroélectrique après une forte sécheresse, a indiqué mercredi la compagnie nationale d’électricité, certaines zones devant subir des coupures de neuf heures.

Ce pays d’Afrique de l’Est peut produire près de 1.695 megawatts grâce à l’hydroélectricité et au gaz naturel notamment.

Mais il doit faire face actuellement à un manque de 300 à 350 megawatts, a indiqué le directeur général de la Tanesco, la compagnie nationale d’électricité, Maharage Chande.

« Il y a deux raisons principales à ces baisses de la production: une sécheresse prolongée et la maintenance en cours de certains sites », a-t-il précisé à la presse dans la capitale économique Dar es Salaam.

Le site de Kihansi par exemple, dans la région de Morogoro (sud-est), a vu sa capacité de production chuter de 180 megawatts à seulement 17 megawatts.

La Tanzanie tente ces dernières années d’augmenter sa production d’hydroélectricité, grâce notamment à la construction du barrage controversé Julius Nyerere dans la réserve de Selous, qui devait produire environ 2.100 megawatts.

Comme ses voisins, le pays a connu des précipitations faibles et une saison des pluie retardée, ce qui a contraint les autorités à imposer un rationnement de l’eau à Dar es Salaam le mois dernier.

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