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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  3 Décembre      31        Environnement/Eaux/Forêts (6445),

 

Dakar, 03/12/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 03 décembre 2022:

Sénégal:

– Le budget alloué à la première phase du programme décennal de gestion des inondations (PDGI) a été exécuté à hauteur de 66,64%, soit 511 134 298 456 de francs CFA sur un total de 766 milliards, a indiqué, jeudi, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

« L’évaluation faite en septembre 2021 montre que le programme initial a été exécuté à hauteur de 511 134 298 456 FCFA, soit 66,64 % », a-t-il déclaré à l’ouverture d’un atelier de formulation du Programme décennal de gestion des inondations (PDGI) pour 2023-2033.

Les sous-programmes “les plus avancés” dans la mise en œuvre de la première phase du PDGI concernent les volets aménagement du territoire et gestion des eaux pluviales, avec “respectivement 212,07 % et 159,31 % de réalisation par rapport aux prévisions de 2012”, a-t-il dit.

Selon Serigne Mbaye Thiam, les prévisions financières du PDGI montrent que sur le budget estimatif de 766 milliards FCFA arrêté pour la période 2012-2022, 5,5 milliards ont été affectés au volet aménagement du territoire contre 277 milliards pour la composante gestion des eaux pluviales.

De même, “483 milliards” de francs CFA sont revenus à la composante relative à la restructuration urbaine et au relogement des populations, selon le ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

Il a en revanche fait état d’une “contre-performance” concernant la composante “restructuration urbaine et relogement”, dont le taux de réalisation a été arrêté à 11,76 %.

Sénégal:

– Le directeur de cabinet du ministre de l’Elevage et des Productions animales, Kalidou Sow, a insisté, jeudi, sur l’utilisation des informations climatiques et météorologiques pour augmenter la productivité des exploitations agricoles et pastorales.

 »L’utilisation des informations météorologiques et climatiques est aujourd’hui essentielle pour augmenter la productivité des exploitations agricoles et pastorales », a-t-il souligné lors de l’ouverture à Dakar d’un forum public sur le thème « Agriculture intelligente face au climat (AIC) au Sénégal’’.

Par conséquent, a estimé M. Sow, « l’amélioration de l’accès des agriculteurs et des éleveurs aux services d’informations climatiques est une nécessité ».

« Le renforcement des capacités de gestion des risques climatiques est également important’’, a-t-il fait noter.

Plusieurs acteurs participent à cette rencontre qui entre dans le cadre du projet ‘’Accélération des impacts de la recherche climatique du CGIAR pour l’Afrique’’.

Le projet, coordonné par l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI), est financé par l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque Mondiale. Il vise à jouer un rôle catalyseur dans le renforcement de l’architecture de la recherche agricole en Afrique.

Côte d’Ivoire:

– Les populations riveraines, dans la partie sud, ont adhéré au plan d’aménagement participatif de la forêt classée (PAPFC) de SCIO, lors d’un atelier organisé, mercredi à Duékoué, par la société de développement des forêts (SODEFOR), en collaboration avec le Programme d’investissement forestier Côte d’Ivoire et le groupement de cabinets ONFI, Earthworm, Kinome).

L’objectif de cet atelier était de soumettre le Plan d’aménagement participatif de cette aire protégée à l’approbation des parties prenantes pour sa validation.

Selon le directeur régional du groupement de cabinets, Gérôme Tokpa, la tenue de la 3ème phase de la validation de cette forêt classée montre toute la dimension participative de sa gestion.

«C’est cette gestion participative, poursuit-il, que nous voulons donner à la nouvelle gestion forestière en Côte d’Ivoire. Et, cela montre aussi l’appropriation de tout ce qui a été écrit par les communautés pour qu’elles puissent vivre en harmonie» avec cette forêt, a-t-il soutenu.

 


 

 

Togo:

– Au Togo, désormais, les auteurs des infractions forestières seront réprimés sur la base des textes juridiques contenus dans un guide. Intitulé « Guide d’évaluation des dommages et intérêts en matière d’infractions forestières », son contenu fait l’objet d’une présentation aux juges et procureurs de la République des régions économiques du pays.

Ce document comporte les infractions ainsi que les sanctions qui y correspondent. Il constitue un outil de facilitation du travail des juges et procureurs dans les prises de décision en cas d’infractions forestières.

L’élaboration de ce document juridique, d’après le ministère de l’Environnement, fait suite au constat selon lequel les ressources forestières du Togo subissent une forte dégradation due en grande partie aux activités humaines, notamment les exploitations frauduleuses.

En effet, l’inspection des ressources forestières a recensé entre 2008, année d’adoption du Code forestier et 2018, plus de 700 infractions portant sur l’exploitation forestière, le braconnage, les incendies et les agressions sur les agents forestiers dans l’exercice de leurs fonctions.

Kenya:

– Le Comité directeur national sur la réponse à la sécheresse a collecté 592 millions de shillings au profit des Kényans confrontés à la famine.

Présentant au Président de la République une mise à jour sur les progrès réalisés en matière de collecte, les membres du comité ont déclaré que les fonds seront utilisés pour acheter de la nourriture à distribuer et également pour effectuer des transferts monétaires.

A cette occasion, le président William Ruto a félicité diverses organisations pour leur soutien aux efforts du gouvernement visant à lutter contre la sécheresse dans le pays.

« C’est au-delà du patriotisme. Nous vous sommes redevables », a-t-il déclaré.

Le président a fait savoir que le gouvernement consacrerait davantage de ressources pour aider les Kényans ayant besoin d’aide alimentaire en plus d’investir dans l’agriculture pour stimuler la production alimentaire.

Afrique du Sud:

– Un rapport publié par le ministère sud-africain de l’Eau et de l’Assainissement vient de dresser un bilan alarmant de la situation du système de gestion des eaux usées dans le pays durant les neuf dernières années.

« Plus d’un tiers des stations d’épuration des eaux usées sont classées comme dans un état critique, soit 334 stations d’épuration sur un total de 955 systèmes », souligne le rapport intitulé « Green Drop 2022 », rappelant qu’en 2013, le nombre de systèmes critiques était de 248 (29 %).

Le document regrette également que seules 22 stations d’épuration municipales et une station privée ont obtenu le statut Green Drop dans le rapport de 2022.

Par ailleurs, la classification du niveau de risque des établissements municipaux de traitement des eaux usées s’est détériorée de moyenne (65,4 %) à élevée (70,1 %) entre 2013 et 2021.

« Ce qui est encore plus troublant, c’est que certaines municipalités sont de plus en plus incapables de régler les problèmes de gestion des eaux usées », déplore la même source, mettant en garde que les conséquences des effluents de mauvaise qualité rejetés dans l’environnement sont désastreuses.

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