Dakar, 24/12/2022 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 24 décembre 2022:
Sénégal:
– La troisième phase du projet d’assainissement et de purification pour l’accès à l’eau potable, a été officiellement lancée, jeudi, à Ziguinchor (sud), à l’initiative de l’ONG Childfund Sénégal.
“Plus de 4300 ménages de la commune de Ziguinchor vont bénéficier régulièrement de produits leur permettant de purifier les eaux essentiellement tirées des puits afin de pouvoir les consommer”, a déclaré Mamadou Mbaye, le directeur du projet.
Plus de trois millions de sachets seront distribués durant deux ans, a-t-il fait savoir, ajoutant que le projet va concerner les quartiers de Nema 2, Kénia, Alwar, Lyndiane et Koboda.
M. Mbaye a expliqué que ce projet vise à améliorer la disponibilité et l’utilisation de l’eau potable surtout pour les enfants et leurs familles.
« En plus de la distribution de matériel de purification de l’eau à 4343 ménages touchant 34744 personnes, le projet permettra d’introduire progressivement un système de l’eau par désinfection UVc combiné à un kit de pompage solaire avec un réservoir de stockage de 1000 litres depuis la source d’eau », a-t-il fait savoir.
Côte d’Ivoire:
– La direction générale de la Société de développement des forêts (SODEFOR) a organisé, mercredi à San Pedro, un atelier de mise en place de deux comités de gestion participative (CGP-FC) qui contribueront à la protection des forêts classées des Rapides Grah et de la Haute Dodo dans les sous-préfectures de Gabiadji et Grand-Bereby.
L’objectif étant d’améliorer la communication autours des forêts classées des Rapides Grah et la Haute Dodo et accentuer la participation active des populations à leur gestion. Ces comités seront appelés à gérer ces espaces protégés avec la SODEFOR et les autres parties prenantes.
Leurs missions consisteront, entre autres, à assister l’administration dans la police forestière, à participer à l’identification des sources de revenus liées à l’aménagement de la forêt, et à participer à la planification et la mise en place des projets socio-économiques.
Nigeria:
– Au Nigeria, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a procédé, jeudi, à l’inauguration d’un centre africain d’assurance qualité (AQAC) basé dans l’État d’Ogun, pour renforcer la sécurité sanitaire des produits agroalimentaires du pays.
D’un coût total de 10,8 millions $, la nouvelle infrastructure est constituée de laboratoires et d’équipement modernes pouvant offrir, entre autres services, des tests physico-chimiques, l’analyse des contaminants (pesticides et métaux lourds) et des tests microbiologiques.
D’après Benedict Oramah, président du Conseil d’administration d’Afreximbank, ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme de 100 millions $ mis en œuvre par l’institution financière qui prévoit de construire d’autres centres AQAC à travers le pays.
L’initiative vise notamment à réduire les rejets de produits alimentaires nigérians pour cause de non-conformité aux exigences sanitaires sur les marchés étrangers en l’occurrence l’Europe et les USA.
Kenya:
– Le gouvernement kényan compte travailler avec les entreprises opérant dans le domaine des technologies et le ministère des TIC afin de commencer à monétiser les ressources forestières, en bénéficiant des opportunités de crédit carbone.
Le Secrétaire principal du Département d’État aux affaires étrangères, Abraham Korir Sing’oei, a déclaré qu’il existe une énorme opportunité pour le Service forestier du Kenya et les agriculteurs de tirer parti du crédit carbone.
« Nous pouvons monétiser ces ressources dans le cadre du mécanisme du crédit carbone, » a déclaré le responsable, rappelant qu’il existe plusieurs mécanismes dans le cadre de la déclaration de Paris et de plusieurs autres cadres touchant à l’environnement.
« Si nous plantons des arbres, nous pouvons être payés, en tant que Service forestier ou en tant qu’agriculteur,” a-t-il ajouté, expliquant que la rémunération est faite en fonction des quantités de carbone économisées.
Le Kenya est actuellement sous le choc des effets du changement climatique causé principalement par la dégradation des forêts, a souligné M. Korir Sing’oei, insistant sur l’importance de l’innover en matière de plantation des arbres en utilisant les nouvelles technologies.
Afrique du Sud :
– Le Département de l’eau et de l’assainissement a réitéré son engagement à favoriser les relations bilatérales et transfrontalières à l’échelle de l’Afrique dans le secteur de l’eau.
Le département a déclaré que l’orientation actuelle des relations bilatérales africaines dans le secteur de l’eau est conforme à la mise en œuvre des partenariats stratégiques existants, en particulier avec les pays où existent des accords de coopération et des projets bilatéraux tangibles.
« L’Afrique du Sud partage d’importants systèmes fluviaux avec six pays voisins immédiats, à savoir le Botswana, le Lesotho, le Mozambique, le Swaziland, la Namibie et le Zimbabwe », a déclaré le porte-parole du département, Sputnik Ratau.
Il a indiqué que pour réglementer l’utilisation de l’eau des systèmes fluviaux, plusieurs commissions et comités bilatéraux ont été établis entre l’Afrique du Sud et les pays voisins.
