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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  4 Janvier      49        Environnement/Eaux/Forêts (6390),

 

Dakar, 04/01/2023 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 4 janvier 2023:

— Gabon 

-. Le Gabon vient de se démarquer à travers une étude récente du World Economic Forum qui révèle qu’il dispose de 88% de surface de forêt, faisant de lui le deuxième pays le plus boisé du monde après la République du Surinam avec 97%.

En effet, cette organisation indique que le Gabon a établi avec succès un équilibre entre le carbone émis et le carbone absorbé. Depuis 2010, la Zone économique spéciale de Nkok spécialisée dans la transformation du bois met en œuvre les meilleures pratiques et respecte les normes internationales les plus strictes en matière environnementale, atteignant son objectif d’une industrialisation neutre en carbone pour les années 2019, 2020 et 2021. Ce qui est une première pour une zone industrielle en Afrique et une étape importante qui vient positionner le Gabon en leader dans la lutte contre le changement climatique.

Ainsi, le Gabon figure dans le classement des 7 pays dans le monde qui sont déjà à zéro émission nette. Il partage ce classement avec Bhutan, Suriname, Panama, Guyane, Madagascar et le Niger.

— Sénégal

-. La région de Kédougou (sud-est) a réceptionné des équipements destinés aux comités villageois chargés de lutter contre les feux de brousse, a indiqué mardi le capitaine Alassane Guèye, adjoint de l’inspecteur régional des eaux et forêts.

‘’Avec ce matériel et l’aide de nos équipes, nous ferons face aux feux de brousse’’, a-t-il assuré au cours d’un entretien avec la presse régionale.

Dans la région de Kédougou, les feux de brousse détruisent notamment les ressources ligneuses (le bois) et les fourrages, selon le capitaine Alassane Guèye.

Ils réduisent aussi la superficie des terres arables et détruisent la faune.

L’inspection régionale des eaux et forêts va s’appesantir sur la prévention des feux de brousse, l’équipement des comités de lutte villageois et la rénovation des pare-feux, selon M. Guèye.

L’inspection régionale des eaux et forêts de Kédougou doit aussi veiller à la protection de la réserve naturelle et communautaire de Dindéfélo, qui abrite une biodiversité importante.

— Kenya

-. Le sous-gouverneur de Kajiado, Martin Moshisho, a appelé le Service de la Vie sauvage du Kenya (KWS) à mettre en place des programmes pour contenir la faune locale dans les parcs afin d’éviter les cas de conflits avec l’homme dans le comté.

S’exprimant dans la zone de Poka Kenyawa, où les éléphants font des ravages depuis plusieurs mois, le responsable local a critiqué le KWS pour son « inaction », malgré les alertes des habitants quant à la présence d’éléphants dans leurs zones d’habitation.

« Les habitants doivent faire face aux éléphants qui détruisent leurs fermes et s’attaquent à eux, » a-t-il dit, appelant le KWS à prendre entièrement en charge la situation.

Il a, dans ce sens, exhorté le service de la Vie sauvage à recruter davantage de gardiens issus de la région car ils sont déjà habitués à vivre avec les animaux sauvages.

Il a ajouté que les gardiens locaux, étant membres de la même communauté, seraient plus efficaces dans la lutte contre l’invasion des éléphants.

— Madagascar

-. La Cour criminelle du district d’Ambatolampy, à l’est de Madagascar, vient de condamner huit personnes à perpétuité avec des travaux forcés pour le meurtre du militant écologiste Henri Rakotoarisoa en juin dernier.

« Il s’agissait essentiellement de cultivateurs qui trouvaient que leurs intérêts étaient menacés par les dénonciations faites par M. Rakotoarisoa concernant notamment l’exploitation illicite des bois dans la forêt primaire de Moramanga », a indiqué Tita Raharijaona, avocat de la partie civile et représentant de plusieurs associations de protection de l’environnement.

Il a précisé qu’une personne a été l’instigateur de ce crime, amenant une foule de cultivateurs à s’en prendre à l’activiste écologiste âgé de 70 ans.

La peine prononcée contre les principaux mis en cause est assortie d’un paiement de 40 millions d’ariary (9000 dollars) de dommages-intérêts en faveur de la famille du défunt, alors deux autres individus ont écopé de trois ans de réclusion criminelle pour non-assistance à personne en danger.

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