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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  22 Février      31        Environnement/Eaux/Forêts (6473),

 

Dakar, 22/02/2023 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 22 février 2023:

Sénégal:

– Des études menées dans six zones agroécologiques du Sénégal ont révélé que le pays est ‘’extrêmement vulnérable’’ dans plusieurs secteurs aux phénomènes du changement climatique, a indiqué mardi, le directeur de l’Environnement et des Etablissements classés, Baba Dramé.

‘’Toutes les études de vulnérabilité réalisées ont montré que le Sénégal est extrêmement vulnérable aux changements climatiques, dans beaucoup de secteurs économiques, environnementaux, et infrastructurels’’, a dit M. Dramé en marge de l’ouverture officielle de l’atelier régional d’apprentissage par les pairs sur les évaluations des risques et la vulnérabilité dans le processus des plans nationaux d’adaptation (PNA).

‘’Parmi ces secteurs affectés, il a cité l’agriculture, les ressources en eau, la zone côtière avec l’avancée de la mer, la problématique des inondations, l’élevage ou encore dans les infrastructures’’.

Le directeur de l’Environnement et des Etablissements classés a déclaré que la problématique des changements climatiques ‘’s’est imposé à nos pays comme l’un des plus grands défis au développement durable’’.

‘’Nous devons donc, a-t-il suggéré, nous adapter et nous préparer aux pertes et dommages causés » par ces changements.

Il faut aussi se préparer au préalable ‘’à la prise de décision en matière d’adaptation aux changements climatiques à partir d’une perception plus claire au risque climatique’’, a-t-il ajouté.

Baba Dramé a précisé que l’adaptation aux changements climatiques est une ‘’approche qui doit être contextualisée aux circonstances spécifiques » du pays.

‘’On ne peut pas développer une stratégie d’adaptation dans le moyen et le long terme en dehors de la politique de développement économique et sociale de notre pays’’, a-t-il expliqué.

Côte d’Ivoire:

– Le Forum des femmes professionnelles de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement (AFWA), tenu dimanche à Abidjan, a été l’occasion pour les participantes d’identifier des activités pratiques pour s’approvisionner et mieux gérer l’eau et l’assainissement.

«Les impacts du réchauffement climatique se vivent au quotidien avec le tarissement des cours d’eau, l’avancée du désert et la pluviométrie en baisse. Ces assises de l’AFWA doivent trouver des solutions durables (tel que le reboisement, car sans arbre, il n’y a point de pluie). Point besoin de répéter que les femmes donnent la vie et l’eau est source de vie ! Qui de mieux que les femmes pour gérer l’eau potable…», a affirmé le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, dès l’entame du forum.

Le directeur exécutif de l’Association africaine de l’eau (AAE), Sylvain Usher, a révélé que l’Afrique dispose de plus de 5.000 milliards de m3 d’eau des nappes phréatiques alors que 320 millions d’Africains n’ont pas accès à l’eau.

«Les partages d’expériences lors de ce forum des femmes devront identifier des actions concrètes et durables qui doivent garantir l’accès, améliorer la production et la distribution de l’eau potable, tout en préservant l’environnement et l’assainissement», a-t-il souligné.

Kenya:

– Plus de 2,6 millions de décès de bétail ont été signalés au Kenya en raison de la sécheresse prolongée en cours, a annoncé mardi l’Autorité nationale de gestion de la sécheresse (NDMA).

Le directeur général de la NDMA, Hared Hassan, a déclaré que le secteur de l’élevage subit d’énormes pertes dues aux sécheresses récurrentes, relevant que les pertes dues aux décès sont estimées à 226 milliards de shillings.

« De plus, la faible production de lait a contribué à des taux de malnutrition élevés dans les comtés arides et semi-arides, » a-t-il ajouté, dans un exposé sur l’impact des courtes pluies de 2022 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Selon l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), au moins 36,1 millions de personnes dans la région ont été touchées par la sécheresse et sont confrontées à des niveaux accrus d’insécurité alimentaire.

Afrique du Sud:

– Les géants de l’industrie sud-africaine mettent « en danger » la transition énergétique africaine en continuant notamment à défendre des énergies fossiles comme le charbon et le gaz naturel, a dénoncé l’ONG environnementale InfluenceMap dans un rapport publié récemment.

L’étude passe au crible la politique climatique de 16 entreprises ayant un siège en Afrique du Sud et 12 lobbies industriels. Or si près des trois quarts des entreprises interrogées soutiennent le passage de l’Afrique du Sud vers les énergies renouvelables, parallèlement elles « continuent de soutenir fermement le rôle du charbon », comme dans le secteur des mines, souligne le think tank.

Même constat chez les deux poids lourds de l’économie et plus gros pollueurs de la première puissance industrielle africaine: l’entreprise publique Eskom produit 90% de l’électricité du pays largement à partir du charbon, et le spécialiste de l’industrie chimique Sasol défend l’utilisation du gaz naturel.

Or ce lobbying met « en danger les objectifs climatiques du pays », régulièrement classé parmi les 15 plus gros émetteurs de gaz à effet de serre sur la planète, fustige l’ONG qui épingle aussi des mesures « pas assez strictes » du gouvernement en matière de climat.

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