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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  21 Mars      25        Environnement/Eaux/Forêts (6464),

 

Dakar, 21/03/2023 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 21 mars 2023:

Sénégal:

– Des acteurs sociaux ont été outillés sur l’élaboration de projets, lors d’un atelier de renforcement de capacités organisé récemment par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, avec l’objectif de les aider à bénéficier de financements climatiques.

Il était question durant cette rencontre de préparer les collectivités locales, les initiateurs de projets locaux ou le secteur privé local à développer ce type de projets et à justifier dans ce cadre, tous les événements et toutes les requêtes exigées par les bailleurs pour bénéficier de ces financements, selon un document des organisateurs.

« Les projets des pays en voie de développement rencontrent des difficultés d’accès à la finance climatique, à cause d’un manque de données scientifiques justifiées et fiables. Il y a aussi l’absence d’expertise locale », a expliqué El Hadji Mbaye Diagne, coordonnateur du groupe finance et mécanisme de marché du Comité national sur les changements climatiques (COMNACC).

« Chaque fois que des projets de cette nature doivent être menés, on fait appel à des consultants extérieurs qui viennent les réaliser. Et ils coûtent chers, car les petites ONG, associations n’ont pas les moyens de payer ces consultants », a-t-il ajouté.

Il a estimé qu’il est donc nécessaire de « s’assurer dans la préparation de ces projets, que tous les faits scientifiques ciblés sont justifiés et correctement documentés ».

Il a rappelé l’existence de plusieurs fonds de financement climatique, citant le Fonds vert climat, le Fonds pour l’environnement mondial, ou encore le Fonds d’adaptation.

Selon le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS), Oumar Bâ, les conséquences des changements climatiques sont essentiellement perceptibles au niveau des territoires. Cela justifie d’autant « l’importance que les initiatives et projets contre les changements climatiques et le développement durable puissent se construire à partir de ces territoires ».

Côte d’Ivoire:

– Conjointement mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MINEDD), précisément dans les régions de l’Agnéby-Tiassa, de la Mé et du Sud-Comoé, le projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions en Côte d’Ivoire » (PROMIRE) a donné ses premiers fruits.

Au cours de la première réunion du Comité de Pilotage du projet, tenue récemment à Abidjan, le coordonnateur du projet PROMIRE, le Colonel Assamoi Abbé Jonas, a livré les résultats majeurs acquis.

A l’en croire, le projet a permis la restauration forestière d’une superficie cumulée de 163 ha de parcelles dégradées dans les régions de l’Agnéby-Tiassa, de la Mé et du Sud-Comoé sur 150 ha planifiée jusqu’en décembre 2022, la conversion de 834 ha de parcelles cacaoyères en systèmes agroforestiers dont 206 hectares réalisés avec le groupement féminin « la Fondation Marie-Esther ».

L’on note aussi la création de deux coopératives de production de cacao biologique, équitable et durable dans les régions de l’Agnéby-Tiassa et du Sud-Comoé.

Togo:

– En 2022, le Togo a planté plus de 5 millions d’arbres, sur une superficie de plus de 8 000 hectares, dans le cadre de sa politique de reboisement et de lutte contre le changement climatique.

Le chiffre marque une hausse notable de 57% par rapport à la campagne précédente (en 2021), où l’on recensait 3.300.000 plants mis en terre sur une superficie de 4.500 hectares.

L’Exécutif a ainsi « salué la forte adhésion de tous les acteurs lors cette campagne de reboisement et les a encouragés à maintenir la dynamique pour des résultats encore plus bénéfiques à notre pays », selon un communiqué du Conseil des ministres.

L’un dans l’autre, cette progression annuelle de près de 60% masque tout de même des résultats en deçà des prévisions initiales de 2022.

En effet, les ambitions initiales de cette année tablaient sur 21 millions d’arbres à planter. D’ailleurs, pour 2023, on se montre plus conservateur, avec comme objectif affiché de mettre en terre 14 millions de plants, selon le gouvernement, sur une superficie d’environ 11.000 hectares (dont 2 millions de plants attendus pour la seule journée de l’Arbre, le 1er juin 2023).

Afrique du Sud:

– Les moyens de relever les défis du secteur de l’eau ont constitué la toile de fond d’un forum de trois jours co-organisé par le Département de l’eau et de l’assainissement et l’Association sud-africaine des gouvernements locaux.

Le 2e Forum exécutif pour l’amélioration de la durabilité des services d’eau urbains en Afrique subsaharienne a réuni des membres du secteur de l’eau en Afrique subsaharienne, y compris des représentants de municipalités sud-africaines. Le forum a réuni des représentants des services d’approvisionnement en eau de l’Éthiopie, du Kenya, de la Tanzanie, de l’Ouganda, du Rwanda, de la Zambie, du Malawi, du Mozambique, de Madagascar et du Nigeria.

La rencontre visait à inspirer la haute direction des services d’eau et à rechercher des solutions aux défis en accédant aux bonnes pratiques et aux leçons apprises des pays voisins. Elle a également permis de se connecter à des ressources puissantes pour résoudre les difficultés, notamment la création de réseaux et la mise en correspondance avec d’autres services publics qui ont rencontré des problèmes communs.

Lors de son discours d’ouverture, Leonardo Manus, directeur général adjoint de la gestion des infrastructures pour l’eau et l’assainissement, a indiqué que « la disponibilité de l’infrastructure ne suffit pas à elle seule. L’exploitation et la maintenance de l’infrastructure déjà disponible sont également primordiales ».

Certains des défis qui ont été mis en évidence comprennent l’amélioration des services et du financement des infrastructures, des tarifs d’eau relativement bas, l’augmentation du coût des principaux intrants d’exploitation, la lenteur de la préparation et de la mise en œuvre des projets, ainsi que les établissements informels et les zones périurbaines.

Kenya:

– Le ministère kényan de l’Environnement a été appelé à prendre des mesures pour atténuer l’impact des arbres d’eucalyptus sur les ressources hydriques du pays.

Le sénateur de Kirinyaga, James Kamau Murango, souhaite que le ministère de l’Environnement, du Changement climatique et des Forêts entreprenne, en coordination avec l’Autorité nationale de gestion de l’environnement, un programme national systématique d’élimination des cultures d’eucalyptus sur les terres riveraines.

Le sénateur s’inquiète du fait que la culture d’eucalyptus sur les terres riveraines épuise l’eau de l’écosystème riverain, entraînant souvent l’assèchement des cours d’eau, ce qui aggrave les effets du changement climatique, en particulier dans le contexte des précipitations peu fréquentes et insuffisantes que connaît actuellement le pays.

Il souhaite également que le ministère élabore et mette en œuvre un cadre politique pour guider la culture des eucalyptus dans le but d’atténuer leurs effets néfastes sur l’environnement.

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