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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  15 Avril      24        Environnement/Eaux/Forêts (6387),

 

Dakar, 15/04/2023 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 15 avril 2023:

Sénégal:

– Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a annoncé vendredi la création de nouvelles Aires marines protégées (AMP) en haute mer en vue de favoriser davantage la régénération des ressources halieutiques.

‘’En termes de perspectives, nous voulons davantage étendre la superficie des  aires marines protégées du Sénégal en créant de nouvelles aires protégées en haute mer’’, a dit M. Ndoye au cours d’une rencontre de travail avec le secrétaire d’Etat portugais en charge de la mer, José Maria Costa.

‘’Cette politique de création de nouvelles aires marines protégées en haute mer a été matérialisée par un nouveau décret signé le 15 février dernier’’, a-t-il ajouté.

Selon le ministre, ‘’cela montre que l’Etat du Sénégal est en train de renforcer sa politique de protection de la nature, à travers la création d’aires marines protégées en haute mer’’. ‘’L’ambition du Sénégal, a-t-il souligné, est d’aller au-delà du taux actuel de 23,6% d’hectares d’aires marines protégées ».

Cette option de l’Etat du Sénégal, a-t-il précisé, est une façon d’appuyer l’initiative mondiale de protéger la haute mer à hauteur de 30%, une initiative  portée par la France. ‘’Nous sommes toujours dans la protection avec comme principal objectif la régénération des ressources naturelles marines’’, a-t-il souligné.

Il a noté que la création de ces aires marines protégées en haute mer va s’inspirer du modèle de cogestion durable des AMP côtières.

Côte d’Ivoire:

– La Convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie (GCoM) va implémenter dans cinq communes ivoiriennes, un programme basé sur l’appui technique pour accroître l’accès à l’énergie durable et soutenir l’action climatique de ces collectivités locales, a annoncé, vendredi, l’ambassadrice de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro.

Ce programme qui sera mis en œuvre à Abengourou, Ferkessédougou, Man, San Pedro et Yamoussoukro durant 12 mois, est financé par l’Union Européenne. Il vise à améliorer le cadre institutionnel, les compétences techniques et la capacité de mobilisation des ressources des autorités locales, de favoriser l’appropriation politique des enjeux climatiques et énergétiques.

Il entend également « territorialiser » les Contributions déterminées au niveau national (CDN) et les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, en mobilisant les pouvoirs locaux et stimulant les actions locales en vue d’atteindre les objectifs du pays.

Pour Mme Mauro, l’UE qui soutient le développement urbain durable à l’échelle mondiale a consenti à financer la mise en œuvre de ce projet. Il va apporter un appui technique aux collectivités territoriales pour l’élaboration de plans de développement locaux qui privilégient la protection de l’environnement.

Kenya:

– L’Institut kényan de recherche sur la mer et la pêche a révélé que la mortalité massive de poissons en cage à la plage de Dunga à Kisumu est due à la réduction de la teneur en oxygène dans certaines parties du lac Victoria.

Les poissons sont morts asphyxiés par manque d’oxygène, a noté le chef de la Direction des eaux douces au sein de l’Institut, Christopher Aura, expliquant que les faibles concentrations d’oxygène ont été causées par la pollution urbaine et le changement climatique.

Cette situation a  entraîné la prolifération d’algues dans le lac, en particulier dans les zones à faibles concentrations d’oxygène, produisant un niveau plus élevé de dioxyde de carbone, d’ammoniac et de sulfure d’hydrogène.

Les changements dans les variantes météorologiques entre les conditions fraîches et chaudes ont conduit à une décomposition rapide des algues affectant les niveaux d’oxygène dans le lac, a-t-il affirmé.

Les pisciculteurs doivent consulter les autorités compétentes pour mieux choisir l’emplacement des cages, a suggéré le responsable, appelant à une plus grande vigilance quant aux sources possibles de pollution.

Afrique australe:

– Les pays les plus touchés par les effets néfastes du changement climatique en Afrique australe reçoivent le moins de financement pour les mesures d’atténuation et d’adaptation, a indiqué l’Institut d’études de sécurité (ISS).

« La vulnérabilité n’est pas réellement un facteur clé pour déterminer où vont les fonds de la lutte contre le changement climatique », a déclaré Aimée-Noël Mbiyozo, consultante senior en recherche à l’ISS, basé à Pretoria, lors d’une rencontre sous le thème « Quel est le plan de l’Afrique australe face à la crise climatique ? ».

Elle a ajouté que le German Watch Climate Risk Index a classé le Malawi, le Mozambique et le Zimbabwe, 1er, 2ème et 5ème parmi les pays les plus touchés par les conditions météorologiques extrêmes, alors qu’en termes de financement, ils occupent respectivement la 32ème, la 108ème et la 75ème position.

« Les financements sont souvent destinés aux pays où les donateurs sont déjà présents. Ils veulent donc une capacité institutionnelle et une visibilité solides pour mettre en œuvre avec succès leurs projets et avoir un retour sur investissement », a-t-elle estimé.

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