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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  25 Avril      22        Environnement/Eaux/Forêts (6388),

 

Dakar, 25/04/2023 -(MAP)- Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 25 avril 2023 :

 

Sénégal :

– Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a appelé, lundi, à ce que des mesures répressives soient prises à l’encontre des acteurs de la pêche artisanale s’adonnant à des pratiques de pêche interdites, comme la capture des poissons juvéniles.

« La sensibilisation des pêcheurs ne suffit pas, il faut mettre en place des mesures de répression contre les pratiques de pêche interdites », a souligné le ministre en marge des travaux de la revue annuelle conjointe 2022 de son département.

« En capturant les espèces de poissons juvéniles dans des zones non autorisées comme la baie du Lagon ou celle de Hann, ces pêcheurs mettent en péril la pérennité des ressources halieutiques », a souligné Alioune Ndoye.

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Sénégal:

– Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a appelé lundi la communauté internationale à « prendre des mesures ambitieuses et urgentes » pour soutenir les pays les plus vulnérables dans leurs efforts d’adaptation aux conséquences dommageables du changement climatique.

« Dans ce contexte, la prise de mesures ambitieuses et urgentes s’impose à la communauté internationale pour soutenir les pays les plus vulnérables dans leurs efforts d’adaptation aux conséquences dommageables du changement climatique », a-t-il déclaré à l’ouverture d’un atelier régional et stratégique du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour les pays les moins avancés (PMA) en Afrique francophone.

M. Alioune Ndoye préconise un renforcement du soutien financier à l’adaptation des pays les plus vulnérables à la multiplication des vagues de chaleur, de sécheresse, des inondations et des menaces sur les végétaux et les animaux.

« Il n’est point besoin de rappeler que le soutien à l’adaptation doit être renforcé, avec un accent particulier sur les subventions additionnelles à l’aide publique au développement et des conditions d’accès simplifiées et adaptées à la capacité institutionnelle des pays concernés », a-t-il dit.

 

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Côte d’Ivoire :

– Le préfet de Sinfra (Centre-Ouest), Kakou Brédoumou Christophe a invité les producteurs agricoles à s’engager résolument dans la restauration du couvert forestier.

« Il est temps que notre couvert forestier soit restauré parce que c’est une question de survie pour nous et les générations futures », a fait savoir le préfet de Sinfra qui présidait une réunion de sensibilisation des acteurs de la filière café-cacao dans le cadre du projet de contribution à la reforestation.

Selon le préfet, « l’environnement végétal de Sinfra s’apparente à une ville de la zone de savane », parce que, dit-il, la forêt y a pratiquement disparu. Il a déploré les conséquences des pluies de plus en plus rares et la forte chaleur constatée.

La pratique de l’agriculture à grande échelle depuis l’indépendance a été très bénéfique pour la Côte d’Ivoire au regard des performances dans presque tous les domaines agricoles au plan international, mais cela a provoqué une déforestation inquiétante, a-t-il ajouté.

Il a noté que la solution est que les populations et producteurs agricoles adhèrent pleinement à toutes les politiques gouvernementales en matière de reforestation.

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Guinée Bissau:

La Guinée-Bissau est devenue le premier pays non européen à adhérer à un accord international sur la responsabilité des gouvernements en matière de droits de l’homme et d’environnement, ont indiqué mardi les Nations unies.

La Guinée a signé le 4 avril la Convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement, devenant son 47e pays signataire, selon l’ONU.

Ce texte, également connu sous le nom de Convention d’Aarhus, « protège le droit de toute personne de vivre dans un environnement propre à assurer sa santé et son bien-être », offre aux citoyens le droit de participer au processus décisionnel en matière d’environnement et « reconnaît que nous avons une obligation envers les générations futures », indique la même source.

Afrique du Sud :

– La mise en œuvre d’une politique favorable à la transition énergétique en Afrique du Sud doit veiller à ne pas creuser les inégalités sociales et aggraver le chômage, a indiqué l’économiste sud-africain Mzukisi Qobo.

« L’Afrique du Sud, qui se trouve sous pression pour passer des combustibles fossiles à l’énergie verte, est confrontée à des défis socio-économiques profondément enracinés, tels que les inégalités et le chômage », a déclaré M. Qobo, directeur de la « Wits School of Governance » relevant de l’Université du Witwatersrand (Johannesburg).

Rappelant que le pays dispose d’un taux de chômage « inacceptablement » élevé, il a noté qu’une transition énergétique verte qui n’est pas ancrée dans l’équité et l’inclusivité pourrait potentiellement multiplier les risques socio-économiques.

« L’Afrique du Sud doit trouver un équilibre entre les préoccupations environnementales, les impératifs socio-économiques et la sécurité énergétique, dans ses stratégies de transition », a-t-il expliqué.

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Kenya:

– Au moins 2.000 familles kényanes de Mandera ont été déplacées après les ravages causés par les fortes pluies qui ont frappé la région pendant plus de 12 heures.

Les inondations ont submergé les habitations, forçant les familles à chercher refuge sur des terrains plus élevés alors que la tempête, qui a déraciné des arbres, a causé des dégâts importants.

Selon les rapports préliminaires, environ 100.000 familles ont été touchées dans certaines parties, où une averse a été observée depuis la reprise de la saison des pluies.

Les habitants déplacés ont appelé à une intervention urgente pour une évacuation vers des terrains plus élevés afin de sauver des vies et des biens.

Le gouverneur de Mandera, Mohamed Adan Khalif, qui a évalué l’impact des inondations, a exhorté les habitants à se méfier des risques de maladies d’origine hydrique, les appelant à protéger en particulier les enfants qui sont plus susceptibles de contracter de telles infections.

« Le comté sort tout juste d’une situation d’urgence causée par une sécheresse prolongée et se dirige vers une autre situation d’urgence causée par des pluies torrentielles, » a-t-il déclaré.

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