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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  26 Avril      39        Environnement/Eaux/Forêts (6383),

 

Dakar, 26/04/2023 -(MAP)- Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 26 avril 2023 :

Sénégal

– Une quarantaine d’acteurs judiciaires du Sénégal, de la Guinée et du Burkina Faso ont pris part, mardi à Dakar, à un séminaire de formation sur le droit de l’environnement qui se poursuit jusqu’à vendredi.

« Les acteurs de la justice seront outillés pour une bonne compréhension de l’application du droit de l’environnement », a indiqué la formatrice Sokhna Dié Kâ Dia, directrice de Natural Justice Afrique de l’Ouest, en marge de la cérémonie d’ouverture de ce séminaire organisé par le Bureau régional État de droit de la Fondation Konrad Adenauer, en partenariat avec l’Ambassade de France au Sénégal.

Mme Dia a souligné que le séminaire va « revenir largement sur les vingt-six grands principes qui gouvernent le droit de l’environnement ». Les participants seront formés sur les grandes conventions internationales particulièrement sur la biodiversité et celle du climat, a-t-elle poursuivi.

« Aujourd’hui, nul n’est censé ignorer que l’Afrique est en train de se battre contre les grands pays pollueurs pour une justice climatique », a t-elle relevé.

Selon Mme Dia, il est prévu des travaux d’atelier sur les différents contentieux appliqués au secteur de l’environnement. Il s’agira de voir, à travers les règles classiques, la possibilité d’évoquer la réglementation environnementale, a t-elle expliqué.

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Côte d’Ivoire:

– Des ONG internationales, dont « Impact » et le Centre africain pour la santé environnementale (CASE), ont décidé d’appuyer le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MINEDD) pour parvenir à l’élimination de l’usage du mercure dans l’exploitation minière artisanale et à petite échelle.

La représentante de l’ONG canadienne Impact, Kady Seguin, a estimé lors de l’atelier de lancement du projet PlanetGold, tenu mardi à Abidjan, que l’action des orpailleurs crée un grand impact négatif, non seulement sur leur santé, mais également sur celle des communautés, lorsque ces derniers utilisent le mercure.

«Il est très important qu’on travaille à éliminer ce produit-là dans la production de l’or. L’objectif principal du programme PlanetGold est de contribuer à l’élimination des émissions et des rejets de mercure dans l’environnement provenant de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle », a-t-elle indiqué.

Elle a expliqué que le projet va s’articuler autour de plusieurs composantes, notamment la promotion de la formalisation dans le secteur national, la fourniture de solutions financières adéquates qui peuvent promouvoir un marché de l’or sans mercure compétitif dans le pays, ainsi que l’introduction et l’adoption de technologies efficaces de traitement de l’or sans mercure et la promotion d’initiatives de diffusion et d’échange d’informations au niveau national et international.

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Togo:

– Le projet d’installation de 50.000 lampadaires solaires autonomes et intelligents a été lancé, la semaine dernière à Kadjanga, dans la préfecture de la Binah, par le Président Faure Gnassingbé.

L’initiative qui s’inscrit dans le cadre de l’ambition du pays d’assurer un accès universel à l’énergie électrique à l’horizon 2030, va couvrir 4.599 localités réparties dans les différentes régions du pays, avec un déploiement plus important dans la région des Savanes.

Ce projet d’installation de lampadaires solaires dotés d’autonomie avec une maintenance est initié dans le cadre du Programme Electrification Public Solaire Rural (PEP’S Rural).

À terme, il va contribuer à l’amélioration du système d’éclairage des zones frontalières et des localités électrifiées par des kits solaires ainsi que des infrastructures sociales notamment les pompes à motricité humaine (PMH), les écoles, les centres de santé et les marchés.

De fait, un recensement de toutes les infrastructures du pays a été réalisé et validé par l’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER).

Afrique du Sud

– Un projet de parcs éoliens à proximité d’une réserve naturelle abritant des éléphants en Afrique du Sud suscite l’inquiétude des défenseurs de l’environnement, qui craignent que les turbines ne nuisent aux pachydermes.

D’un côté, l' »Addo elephant national park » abritant quelque 600 éléphants, dans le sud du pays. De l’autre, un projet de construction de 200 éoliennes dans un pays en pleine crise énergétique, désespérément à la recherche de moyens de produire davantage d’électricité.

« C’est désastreux », dit William Fowlds, un vétérinaire spécialisé dans la faune sauvage qui dirige un lodge dans la région. Il craint que les éoliennes n’anéantissent « le côté sauvage des safaris ».

« Nous ne sommes pas contre les éoliennes, mais si vous les situez dans une zone à haute valeur environnementale et éco-touristique, vous abimez cet environnement et la vie de ceux qui y vivent », a-t-il insisté.

Dans ce pays en proie à des coupures d’électricité régulières, le solaire et l’éolien sont encore très sous-exploités.

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Kenya:

– Le Secrétaire principal à l’Énergie, Alex Wachira, a indiqué que l’hydroélectricité ne s’est pas encore complètement remise de la sécheresse, notant que les niveaux d’eau au barrage de Masinga, par exemple, n’a augmenté que de deux mètres après les récentes pluies.

En février dernier, le barrage de Masinga, principal réservoir de la cascade hydroélectrique des sept fourches, avait atteint un seuil de 1.036 mètres au-dessus du niveau de la mer.

À l’époque, le ministère avait averti que de nouvelles baisses des niveaux d’eau entraîneraient la fermeture de la centrale hydroélectrique. Au cours des dernières saisons des pluies, les niveaux d’eau au barrage ont atteint 1.056 mètres au-dessus du niveau de la mer.

En raison d’une mauvaise hydrologie, la production d’électricité des centrales hydroélectriques est actuellement d’environ 66% de la capacité installée, a fait savoir, le responsable gouvernemental.

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