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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  23 Octobre      52        Environnement/Eaux/Forêts (6390),

 

Rabat, 23/10/2018 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 23 octobre :
Sénégal :

Le directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), Charles Fall, a dit espérer une mise en service de la nouvelle station de traitement du chlorure et du fluorure de Fatick « d’ici la fin de l’année 2018 », d’autant que le niveau d’exécution des travaux est actuellement à « un peu plus de 90% ».

« Nous sommes à un niveau d’avancement des travaux assez satisfaisant, soit un peu plus de 90% d’avancement physique, et les techniciens ont soutenu que d’ici la fin octobre, ils démarreront les essais », a-t-il souligné dans un entretien accordé à des journalistes au cours d’une visite guidée sur le site de la nouvelle station.

Partant, le DG de la SONES dit espérer que « d’ici la fin de l’année, la mise en service sera effective au bénéfice des populations de Fatick ».

« Sur instruction des autorités étatiques, nous sommes en train de construire une station de défluoruration, du fait que les eaux de Fatick nous viennent du sous-sol dont le caractère hydrogéologique montre une très forte présence en fluor et surtout en sel », a-t-il expliqué.

Côte d’Ivoire :

Le Projet de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) a lancé lundi à Abidjan, les premières journées scientifiques sur les pesticides dans le pays prévues dans la capitale économique ivoirienne les 29 et 30 octobre prochains autour du thème des « enjeux et défis de la gestion des pesticides en Afrique ».

Environ 300 participants sont attendus à ce conclave qui aboutira à la mise en place d’un groupe ivoirien de réflexions et d’études sur les pesticides. Le PROGEP-CI qui a notamment, pour objectif de lutter contre les pesticides obsolètes dans le pays a, entre autres, pour missions de comprendre l’étendue et la nature de l’impact des pesticides en Côte d’Ivoire ainsi que les risques sanitaires et environnementaux qu’ils engendrent.

«Lors de ces journées, nous allons demander aux pouvoirs publics de nous accompagner dans la recherche et de nous aider à pérenniser les journées scientifiques sur les pesticides (JSP)», a expliqué à la faveur de ce lancement, le professeur Georges Kouamé Kouadio, le coordonnateur général du PROGEP-CI.

Mali:

La deuxième phase du Programme de Développement Durable du Delta Intérieur du Niger (PDD-DIN) a été lancée récemment à Bamako, selon la presse locale.

A cette occasion, l’Ambassade du Royaume de Suède au Mali s’est engagée à mobiliser plus de 6 milliards FCFA en faveur de cette phase de ce programme qui va coûter 7 milliards de FCFA.

Cameroun :

–Le Cameroun renouvelle progressivement ses infrastructures météorologiques dans le cadre d’un programme conduit depuis 2016 sous la houlette du ministère camerounais des Transport, rapporte la presse locale.

L’état d’avancement de ce projet vient d’être présenté par Philippe Richard, directeur de la Météorologie nationale au ministère des Transports.

Selon lui, la mise en place du quatrième programme de réhabilitation du système national de météorologie a permis la mise en exploitation de 20 stations météorologiques automatiques grâce à un don japonais, notant que ce programme a permis notamment la réhabilitation de douze bâtiments de station météorologique, l’aménagement de cinq postes climatologiques en 2015 et l’acquisition et l’installation en cours de 100 postes pluviométriques dans tout le territoire national, outre l’installation en cours de 23 stations météorologiques automatiques.

Ghana

La société d’énergie solaire Redavia Ghana, filiale locale de la firme allemande Redavia, a obtenu un prêt de 4 millions de dollars, auprès du gestionnaire de fonds suisse, responsAbility Investments.

Ce financement est destiné à la conception de systèmes solaires indépendants, qui seront ensuite loués aux entreprises et aux communautés du Ghana.

Burkina :

Le ministère des Ressources animales et halieutiques vient de lancer la campagne nationale d’empoissonnement des plans d’eau et enclos piscicoles de l’année 2018. 10 millions d’alevins devraient être lâchés dans toutes les régions du pays lors de cette campagne.

Quelque 20 000 alevins de type tilapia, communément appelés carpes, ont été ainsi lâchés dans la cuvette du barrage de Samendéni. Cet empoissonnement, selon le ministère, est un acte d’interpellation et de conscientisation de tous les Burkinabè, vu que les 4/5 de la consommation en produits halieutiques proviennent de l’importation.

La politique nationale entend accroître la production domestique nationale du poisson de 20.000 tonnes en 2015 à 30.000 à l’horizon 2020, selon le ministère, ajoutant que plus de 10 millions d’alevins seront déversés dans les plans d’eau et les infrastructures aquacoles, à travers tout le territoire national.

Niger :

Dans le but de juguler la problématique des déchets plastiques, qui constitue un défi pour les grands centres urbains au Niger, les autorités locales ont initié une formation de plusieurs dizaines de jeunes sur les techniques de gestion de ce problème.

Cette formation, financée par l’Allemagne et pilotée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), vise à former des jeunes qui seront par la suite accompagnés et suivis progressivement pour leur réinsertion dans la vie active.

Selon les organisateurs, l’objectif de cette action est de prévenir toutes les tares connexes aux questions migratoires et d’accorder un intérêt particulier à une jeunesse désespérée afin de la mettre à l’abri de mauvaises tentation d’une migration clandestine.

Burkina :

Le gouvernement burkinabè compte lâcher, dans les prochains mois, des moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre le paludisme, un projet baptisé « Target Malaria ».

Le principe: lâcher des moustiques mâles génétiquement modifiés, dont l’accouplement avec des femelles sauvages « normales » donneraient des œufs qui n’arrivent pas à maturité et donc ne sont pas viables.

Le Collectif citoyen pour l’agro-écologie, regroupant une soixantaine d’organisations, est radicalement opposé à ce projet, estimant que « le risque zéro n’existe pas, surtout avec des manipulations génétiques ».

Le Burkina Faso avait déjà expérimenté le coton transgénique de Monsanto, introduit en 2008, avant d’y renoncer en affirmant qu’il n’était pas rentable, sa fibre devenant de plus en plus courte et étant donc vendue moins cher sur les marchés mondiaux.

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