Dakar, 30/10/2018 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 30 octobre :
Côte d’Ivoire :
Quelque 4000 tonnes de pesticides frauduleux entrent sur le territoire ivoirien chaque année, a fait savoir, lundi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable, Joseph Séka Séka.
« Les pesticides, en nous permettant d’avoir des productions florissantes ne sont pas moins nuisibles pour notre santé. Il y a 4000 tonnes de pesticides frauduleux qui entrent sur le territoire ivoirien chaque année », a déploré Pr Séka Séka qui s’exprimait lors de d’ouverture de la première édition des journées scientifiques sur les pesticides en Côte d’Ivoire organisée par le Projet de gestion des pesticides en Côte d’Ivoire ( PROGEP-CI).
Ce colloque organisé autour du thème « Utilisation des pesticides en Afrique : état des lieux et perspectives de réduction des produits de synthèse », a notamment pour objectif de faire l’état des lieux des acteurs de la recherche ainsi que les résultats obtenus en Côte d’Ivoire et dans certaines régions d’Afrique.
Ghana:
Avec une augmentation de la population ghanéenne, en particulier dans les zones urbaines, des investissements supplémentaires devraient être fournis pour faire face à la future augmentation de la demande de services d’eau, selon une étude publiée récemment.
Selon cette étude, l’eau est rationnée en raison d’une demande forte et d’un approvisionnement insuffisant, dans la majorité des zones urbaines, relevant que la qualité de l’eau figure parmi les défis du secteur.
Gabon :
La capitale gabonaise Libreville abrite, du 6 au 9 novembre, la 3e Conférence panafricaine sur la santé et l’environnement sous le thème « Alliance stratégique, santé et environnement, un catalyseur pour la prise de mesures en faveur des Objectifs de développement en Afrique ».
Organisée en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), la 3e Conférence se déroulera en deux temps : une première réunion des experts Santé et Environnement qui sera suivie de la réunion des ministres chargés des deux domaines.
Kenya:
Pour lutter contre le braconnage et le trafic des espèces protégées, le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) recours à une technique empruntée, depuis 2015, de l’armée américaine et qui passe par les renseignements et un «service d’indics» communautaire.
Le programme qui a pour nom «TenBoma» fait référence à une croyance locale selon laquelle dix «bomas» ou villages sont en sécurité s’ils veillent les uns sur les autres.
Pour mener à bien son projet, qui est piloté par des anciens soldats de l’armée américaine, l’ONG se repose notamment sur un réseau d’«indics» au sein des villages et sur les rangers communautaires du parc national d’Amboseli, au Kenya.
LC
