Rabat, 16/11/2018 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 16 novembre:
Gabon :
Le gouvernement gabonais et SFM Africa ont signé, mercredi dernier à Libreville, un nouvel accord portant sur le développement du projet Grande Mayumba, dans la province de la Nyanga (sud), rapporte la presse locale.
Le projet a été initialement signé en avril 2011 pour consolider et développer une zone forestière de 631.100 ha et une zone marine de 260.900 ha, sur la base d’un plan de gestion foncière à long terme, écologiquement sain et économiquement optimal.
Ce nouvel accord se substitue à celui signé il y a cinq ans qui, en raison d’un différend survenu en 2015, n’a pas permis de développer le projet.
Sénégal :
Des ministres africains de l’Environnement se sont engagés, récemment à Dakar, à mettre en place une coopération commune autour de la plateforme du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA en anglais), afin d’assurer le développement durable du littoral.
Les ministres de l’Environnement de Capo Verde, Sao Tome-et-Principe, de la Mauritanie, du Benin et du Sénégal ont pris cet engagement après le lancement de la plateforme du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA en anglais).
Le projet WACA, financé par la Banque mondiale à hauteur de 190 millions de dollars, est destiné à lutter contre l’érosion côtière et les inondations qui mettent « en péril » la sécurité des populations et des infrastructures côtières. Il est piloté par le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, Sao-Tomé-et-Principe, le Sénégal et le Togo.
Ghana:
Le ministère de l’Énergie va introduire une fiscalité avantageuse pour les véhicules électriques, afin de limiter le recours à des voitures utilisant des combustibles fossiles, source importante de pollution atmosphérique locale.
Cette mesure fait partie des initiatives vertes visant à promouvoir une économie verte et durable, a précisé le ministre des Finances, M. Ken Ofori Atta, notant qu’une transition réussie nécessiterait un partenariat public-privé pour l’installation des infrastructures nécessaires au chargement électrique.
Côte d’Ivoire :
Une unité de production de charbon bio à partir de résidus de cabosse de cacao sera bientôt mise en place à Affery (sud), en vue de diminuer les pressions sur les forêts et partant, de protéger l’environnement.
Cette technique de production de charbon bio a notamment pour avantage de protéger l’environnement et de lutter contre les maladies respiratoires, selon un communiqué du mécanisme international « Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts » (REDD+), un projet visant à lutter contre la déforestation dans le pays.
L’association des propriétaires de forêts naturelles et plantations d’Afféry (APFNP), selon son président Gaoussou Koné, a reçu 5 millions FCFA pour une opération de reboisement sur une superficie de 15 hectares dans le cadre de la mise en œuvre du projet REDD+ de la Mé (Adzopé, 105 km au Nord d’Abidjan).
Niger:
Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) vient d’approuver un montant de 76 millions de dollars, destiné au développement intégré et à l’adaptation aux changements climatiques du bassin du Niger.
Ce programme est cofinancé par le Fonds vert pour le climat, l’Union européenne, le Fonds pour l’environnement mondial, le Fonds d’investissement forestier et les différents gouvernements des pays membres à hauteur de 134 millions de dollars.
Le bassin du Niger est partagé par neuf Etats membres: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigeria et Tchad.
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Niger
Le Niger envisage d’élaborer un plan d’action de mise en place d’un dispositif institutionnel et opérationnel de gestion des risques environnementaux dans le secteur des industries extractives à l’échelle nationale.
Ce dispositif sera financé par un crédit de l’Association internationale de développement (IDA).
