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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  29 Novembre      63        Environnement/Eaux/Forêts (6465),

 

Rabat, 29/11/2018 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 29 novembre :

Sénégal:

Les organismes en charge du Fonds vert pour le climat (Fvc) doivent travailler à sa territorialisation au bénéfice des populations locales, a plaidé mardi à Dakar, Oumar Bâ, maire de Ndiob et vice-président de l’Association des maires du Sénégal (Ams).

« Il faut une territorialisation du Fonds vert climat. Cela permettra aux collectivités territoriales exclues de ses dotations financières à cause des mécanismes mis en place de bénéficier de son appui », a notamment dit M. Bâ.

Il s’exprimait à l’ouverture d’une réunion préparatoire de la délégation sénégalaise qui se rend à la COP24 prévue du 4 au 15 décembre à Katowice (Pologne).

Le Fonds vert pour le climat (FVC) est un nouveau mécanisme international de financement de la lutte contre les changements climatiques. Selon Oumar Bâ, seule sa territorialisation peut permettre aux collectivités territoriales d’y accéder pour faire face aux changements climatiques qui impactent négativement sur les activités socio-économiques des populations.

Rwanda :

Le Fonds vert du Rwanda (FONERWA), lancé en 2011 dans le cadre de la stratégie nationale de croissance verte et de résilience climatique, a permis la création de plus de 140.000 emplois verts et la mobilisation de plus de 150 millions de dollars pour la croissance verte.

Le FONERWA a également permis la protection de dizaines de milliers d’hectares de terres contre les effets des changements climatiques, s’est félicité le ministre rwandais de l’environnement, Vincent Biruta, lors du Forum africain de la croissance verte, « Africa Green Growth Forum », qui se tient du 26 au 30 novembre à Kigali.

Il a expliqué que la stratégie nationale de croissance verte et de résilience climatique vise à intégrer la donne du changement climatique dans tous les secteurs de l’économie nationale en fournissant un cadre stratégique qui inclut une vision pour 2050, des principes directeurs, des objectifs stratégiques ainsi que des programmes d’action et une feuille de route pour l’exécution.

Côte d’Ivoire :

La quatrième édition du salon international de la géomatique s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème « Les outils de résilience face aux changements climatiques».

Organisé par le Comité national de télédétection et d’information géographique ( CNTIG), ce salon a pour objectif principal de proposer d’une part, des stratégies et solutions opérationnelles de lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et d’autres part, des outils de résilience éprouvés.

En clair, cette rencontre qui accueillera une cinquantaine de conférenciers en provenance d’une vingtaine de pays, entend promouvoir les outils géomatiques de résilience pour lutter efficacement contre les effets néfastes des changements climatiques qui pourraient entraîner près de 250.000 décès supplémentaires par an dans le monde entre 2030 et 2050 selon les prévisions de l’organisation mondiale de la santé (OMS).

RDC :

L’environnement actuel de la République démocratique du Congo (RDC) est affecté par la pollution qui, malheureusement, est due aux actes que pose chacun des habitants du pays, directement ou indirectement, notamment par la mauvaise gestion des déchets biodégradables et non-biodégradables, les constructions anarchiques et l’exploitation artisanale non réglementée, affirme la coordonnatrice de l’ONG « Le gardien vert-bleu », Godelieve Vununu.

Mme Vununu intervenait, mercredi, lors d’un séminaire de formation des étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) en vue de vulgariser l’importance de la plante et de permettre aux étudiants d’améliorer les conditions environnementales sur leur campus universitaire, rapporte l’agence congolaise de presse (ACP).

Kenya:

Le gouvernement Kényan vient d’annuler la construction de trois centrales thermiques d’une capacité combinée de 190 MW, dont Iberafrica (56 MW), prévue pour s’achever en octobre 2019, Tsavo (74 MW-septembre 2021) et Kipevu (60 MW-juillet 2023), a affirmé le ministre de l’énergie, Charles Keter.

Le responsable kényan a avancé que la mise en service de la centrale éolienne de Turkana d’une capacité de 310 MW et la construction de ces infrastructures n’étaient plus nécessaires.

«Le coût total de la construction de ces centrales est de 9 milliards de shillings (88 millions $). L’analyse de l’état du système électrique national montre que la construction de ces trois stations thermiques peut être annulée sans un impact négatif sur la qualité et la sécurité de l’approvisionnement en électricité », a confié le responsable au Daily Nation.

Le Kenya exploite actuellement 23 stations thermiques d’une capacité combinée de 700 MW, soit 25% de sa puissance totale installée qui est de 2 800 MW. L’utilisation de cette énergie contribue significativement à l’alourdissement du coût de l’énergie. La production des centrales thermiques coûte en moyenne 0,19 $ contre 0,077 $ pour les centrales solaires et éoliennes.

Le pays a, en outre, décidé de produire 100% de son énergie grâce aux sources renouvelables, d’ici à 2020.

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