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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  20 Mars      61        Environnement/Eaux/Forêts (6390),

 

Dakar, 20/03/2019 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 20 mars:
Sénégal:

L’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) organise vendredi, à Dakar, une séance d’information et d’échanges sur les perspectives de la coopération autour de la gestion du fleuve Sénégal, entre les pays membres, annonce un communiqué.

Prévue au siège de l’organisation à Dakar, la rencontre entre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’eau, ajoute la même source.

« L’OMVS, c’est plus 3 500 000 personnes vivant dans le bassin du fleuve Sénégal pour une population totale de plus de 44 millions de personnes dans les pays membres », renseigne le texte.

Seul organisme inter-Etats produisant de la richesse (vente de l’eau et de l’électricité) avec un impact direct sur la vie des populations, rappelle le communiqué, l’OMVS totalise aujourd’hui 47 ans de coopération « stable, pacifique, ayant un patrimoine commun géré de façon consensuelle ».

Cameroun :

Le Cameroun vient de se doter du tout premier point de collecte des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) d’Afrique centrale, rapporte la presse locale.

Inauguré mardi par le ministre camerounais de l’Environnement, de la Protection de la nature et du développement durable, Pierre Hele, le point de collecte des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) constitue une solution à la fois sanitaire, environnementale, sociale et climatique dans la gestion des déchets au Cameroun.

Burkina:

Les ONGs Eau vive, WaterAid et Welt Hunger Hilfer (WHH) ont bénéficié d’une subvention de l’Union européenne, dans le cadre du Programme d’appui à la politique sectorielle eau et assainissement (PAPS-EA) au Burkina Faso.

La subvention vise à apporter un appui aux cinq agences de l’eau du Burkina Faso pour l’opérationnalisation de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE).

Quelque 45 communes rurales des régions du Centre, du Centre-Ouest, du Centre-Sud et du Centre-Est sont concernées par le programme.

Il s’agit d’un projet de promotion des mécanismes innovants et durables pour un accès universel à l’assainissement dans onze communes rurales de la région du Centre et du Centre-Sud, d’un projet d’assainissement durable et inclusif dans 24 communes rurales de la région du Centre-Est et d’un projet d’accélération de l’accès universel et durable à l’assainissement dans dix communes rurales du Centre-Ouest.

Rwanda :

Le tissu associatif rwandais vient d’être fortifié par la naissance de la première association de professionnels de l’environnement, qui vise à améliorer la coordination entre les spécialistes de l’environnement dans le pays, rapporte mercredi la presse locale.

Inaugurée en début de semaine par le ministre de l’Environnement, Vincent Biruta, l’Association rwandaise des professionnels de l’environnement (RAPEP) aura pour mission de favoriser un développement durable en diffusant les prises de conscience et les connaissances empiriques des professionnels de l’environnement auprès d’institutions et du public.

La RAPEP aura également pour mission d’influencer activement le développement de la politique environnementale au Rwanda en proposant des plans et des projets stratégiques en matière environnementale.

Ghana:

Quelque 12.710 tonnes de déchets solides municipaux sont générées par jour au Ghana, dont 14% en plastique, ce qui pose un sérieux problème de gestion, a relevé la Fondation Ellen McArthur.

Toutefois, l’ONG relève que l’emballage en plastique est fondamental pour l’industrie et la vie quotidienne des Ghanéens, car cela procure des avantages économiques directs et permet d’accroître la productivité des ressources.
Kenya:

L’autorité nationale kényane de gestion de l’environnement (NEMA) a interdit toute forme de fabrication, d’importation, de fourniture, de distribution et d’utilisation du polypropylène non tissé à compter du 31 mars.

Les Kényans auront ainsi un délai de 11 jours pour se débarrasser des sacs en polypropylène non tissé, des articles devenus populaires depuis que le Kenya ait interdit les sacs en plastique le 28 août 2017.

Dans une annonce publiée mardi, Nema a déclaré que les fabricants de sacs « connus pour leurs caractéristiques positives en termes de capacité de réutilisation et de durabilité » ont inondé le marché kényan de versions de mauvaise qualité.

« En raison du besoin croissant de sacs non tissés sur le marché, il a été noté que les fabricants produisent des sacs de très faible calibre de qualité médiocre, qui ne peuvent pas être utilisés plusieurs fois », déclare le directeur général de Nema, Geoffrey Wahungu, dans la publicité.

« L’utilisation unique de ces sacs entraînera à terme de lourdes conséquences pour l’environnement en raison d’une mauvaise élimination… ainsi que du manque d’infrastructures requises pour gérer ces sacs de manière durable », a-t-il expliqué.
Côte d’Ivoire :

Des représentants de 11 pays africains sont en conclave à Abidjan pour réfléchir sur la problématique de l’érosion côtière dans le Golfe de Guinée.

Venus du Bénin, Cameroun, Gabon, Ghana, Guinée Conakry, Nigeria, RDC, Sénégal, Togo, la Côte d’Ivoire et la France, les participants essaieront, le temps d’un atelier de quatre jours, de comprendre les enjeux liés à la gestion du littoral à travers le cas de Grand-Lahou en Côte d’Ivoire afin d’aborder les solutions envisageables.

Selon le coordonnateur du programme d’appui à l’action en Mer dans les pays du Golfe de Guinée, Guillaume de Beauregard, des échanges fructueux auront lieux entre les participants au cours des assises afin de créer une plateforme de discussions et de coopération entre les différents Etats mais aussi entre les différents acteurs.

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