Dakar, 11/07/2020 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 11 juillet:
Sénégal:
Les initiatives privées bénéficient depuis les années 2000 d’un accompagnement du ministère de l’Environnement et du Développement durable sur la base de protocoles portant sur l’acquisition, à partir de ses sites, de noyaux de repeuplement d’espèces, rappelle un communiqué faisant suite aux allégations selon lesquelles des antilopes oryx auraient été transférées dans une réserve privée.
« Depuis les années 2000, le ministère de l’Environnement et du Développement durable accompagne (…) les initiatives privées via des protocoles qui portent sur l’acquisition, à partir de ses sites, de noyaux de repeuplement d’espèces, conformément aux missions de la DPN », la Direction des parcs nationaux, souligne le texte.
Il précise que ces protocoles d’accord ou conventions définissent le cadre du partenariat entre l’Etat, représenté par la DPN, et le promoteur qui peut être une personne physique ou morale. Le communiqué souligne qu’ils comportent des engagements fermes des deux parties et précisent dans leurs premières lignes que toute population d’espèces cédée, reste un patrimoine de l’Etat. Il en est de même pour la faune sauvage autochtone trouvée sur place, insiste le texte.
De plus, rappelle-t-il, les espèces intégralement ou partiellement protégées ne peuvent faire l’objet de transaction commerciale internationale ou d’abattage.
RDC :
En RD Congo, la société civile environnementale du Sud-Kivu s’est dite indignée de l’abattage d’un hippopotame à Kazimia dans le territoire de Fizi. Josué Aruna, coordonnateur national de la société civile environnementale a fustigé le fait que la procédure n’a pas été respectée.
» Nous condamnons fermement l’abattage de cet animal sans pour autant suivre la procédure normale, et aussi cette attitude de nos services de sécurité de pouvoir utiliser les munitions qui les sont attribuées pour défendre l’intégrité territoriale de la nation, sur les animaux. Ils ne sont pas là pour retourner ces munitions contre la biodiversité et ce n’est pas leur mandat”, a dit Josué Josué Aruna.
Le 7 juillet, des militaires ont abattu un hippopotame qui apparaît depuis 2018 et qui a fait 14 morts de mars à juin 2020.