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Bulletin d’informations économiques africaines


  23 Mars      27        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Dakar, 23/03/2023 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du jeudi 23 mars 2023:

Sénégal:

– Des responsables de start-up et de structures dédiées au financement ont évoqué, mercredi, les contraintes qui empêchent les Petites et moyennes entreprises (PME) de jouer leur véritable rôle dans le développement économique du Sénégal.

Prenant part à un panel consacré au financement des PME organisé par le bureau opérationnel et suivi du Plan Sénégal émergent (PSE), ils ont notamment insisté sur les opportunités qu’offrent les PME dans la lutte contre la pauvreté et la réalisation d’une croissance solide.

La rencontre qui a enregistré la participation des responsables de start-up, des professionnels des banques et des structures d’appui aux PME entre dans le cadre de la revue annuelle du PSE ouverte mardi à Dakar.

L’environnement juridique, la bancarisation, la formalisation à travers notamment une bonne tenue de la comptabilité et la diversification des offres de financements constituent les grands défis qui interpellent aujourd’hui les petites et moyennes entreprises au Sénégal, ont-ils soutenu.

Le chef du service des établissements de crédit de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest, Kardiata Ba Diouf, a parlé de « paradoxe » en faisant allusion au poids des PME (90%) et la faiblesse des financements bancaires dont elles bénéficient.

Elle a aussi relevé une approche faisant que « chaque banque semble avoir sa propre définition » de ce qu’est une PME. Alors que, renseigne-t-elle, le législateur communautaire (UEMOA) dispose d’une « définition harmonisée » depuis 2018, parlant d’une entité ou start-up qui a un « chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard de FCFA ».

Kardiata Ba Diouf a insisté sur la nécessité de la formalisation devant encourager le renforcement des structures d’appui des PME, lesquelles ont besoin de trois ans d’accompagnement pour avoir la maturité. Cette formalisation passera également par une mise en « cohérence des besoins de financements des PME et les attentes des banques à travers des projets viables et bancables ».

Côte d’Ivoire:

– Deux décrets visant à redynamiser la croissance de l’hévéa et du palmier à huile ont été adoptés, mercredi, par le gouvernement en Conseil des ministres, a confié le porte-parole, Amadou Coulibaly, lors du compte rendu à Abidjan.

Selon M. Coulibaly, le premier décret fixe les modalités de la commercialisation des produits et sous-produits de l’hévéa et du palmier à huile, alors que le second décret fixe les conditions et les modalités de délivrance des agréments pour l’exercice des activités d’encadrement en plantations villageoises, et de commercialisation des produits et sous produits de l’hévéa et du palmier à huile.

Amadou Coulibaly a expliqué que ces deux décrets concourent à définir un nouveau modèle de commercialisation des produits et sous produits de l’hévéa et du palmier à huile. « Ces deux décrets visent à relancer la dynamique de la croissance des deux filières », a-t-il soutenu.

Cameroun:

– Le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute a publié mardi soir un décret revalorisant le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), désormais ventilé en trois catégories.

Le plancher, 36.270 francs CFA (un peu plus de 59 dollars) depuis juillet 2014, est désormais de 41.875 FCFA (68,8 dollars) pour les agents de l’Etat et autres employés relevant du Code du travail, 45.000 FCFA (74 dollars) pour les travailleurs du secteur agricole et 60.000 FCFA (98,5 dollars) pour les autres catégories.

Depuis fin février dernier et l’augmentation des prix des carburants à la pompe, l’idée d’une revalorisation du SMIG animait les débats entre le gouvernement, les syndicats et le patronat.

Afrique du Sud:

– L’exploitation minière a été le fondement des économies africaines pendant des millénaires et continue de jouer un rôle central dans le développement et l’industrialisation à travers le continent, a indiqué le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

Dans une allocution prononcée à l’ouverture officielle de la conférence internationale « Investir dans l’exploitation minière en Afrique », M. Ramaphosa a déclaré que dans l’élan mondial vers la durabilité, le secteur minier a un rôle particulièrement important à jouer, exigeant qu’il soit responsable, agile et innovant.

Pour l’Afrique du Sud, a-t-il dit, l’exploitation minière continue d’être un élément essentiel de l’économie nationale, arguant que le secteur minier est un important contributeur à la création et au maintien d’emplois et représente près d’un demi-million d’emplois directs et près d’un million d’emplois indirects.

Les revenus miniers permettent au gouvernement de fournir des services aux citoyens et de mener un programme concerté de reconstruction et de reprise économiques, à la suite de la pandémie de Covid-19, a-t-il soutenu.

Chiffres à l’appui, le président a précisé que « la production minière en Afrique du Sud a atteint l’année dernière un niveau record de 1018 milliards de rands (57,5 milliards de dollars), ce qui a stimulé notre PIB, nos exportations et nos revenus ».

 

Angola:

– Le Président angolais, João Lourenço, a déclaré que le pays avait réussi, dans le domaine macroéconomique, à résorber les déséquilibres internes et externes enregistrés depuis fin 2017.

Selon le Chef de l’État, qui s’exprimait lors de la séance solennelle d’ouverture de la nouvelle législature, les finances publiques, qui avaient accumulé à l’époque des déficits budgétaires successifs, ont retrouvé, à partir de 2018, une trajectoire de soldes budgétaires positifs, à l’exception de l’année 2020, en raison de l’effet de la pandémie de Covid-19.

« En 2021, le solde budgétaire global était à nouveau positif, à environ 3,8 % du Produit intérieur brut (PIB), et le solde primaire était de 9 % du PIB, supérieur aux 4,3 % prévus initialement dans le Budget général de l’État de 2021 », a-t-il affirmé.

Selon João Lourenço, les indicateurs les plus récents des finances publiques du pays montrent que, cette année, « nous aurons un solde budgétaire positif, suite aux réformes économiques que nous menons ».

 

Kenya:

– Les PDG des grandes entreprises d’Afrique de l’Est sont les plus optimistes quant à la progression économique à court et moyen terme, selon une enquête mondiale réalisée par le cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC).

L’étude indique que 60% des dirigeants d’Afrique de l’Est sont confiants quant à la croissance au cours des 12 mois, le niveau de confiance le plus élevé parmi les personnes interrogées dans 105 régions.

« Les PDG d’Afrique de l’Est sont optimistes quant à l’avenir. Ils prévoient une bonne croissance économique à court et à moyen terme pour la région », lit-on dans le rapport.

Ils sont cependant prudents face aux menaces d’inflation et envisagent de mettre en œuvre des mesures de réduction des coûts pour atténuer la situation.

L’enquête montre que 66% des dirigeants interrogés mettent déjà en œuvre des mesures de réduction des dépenses, tandis que 26% déclarent envisager de mettre en place ces mesures au cours des 12 prochains mois.

Quelque 52 % des PDG qui ont participé à l’enquête ont également indiqué qu’ils diversifieraient leur offre de produits ou de services pour atténuer les défis économiques et la volatilité au cours des prochains mois.

CEA-Afrique:

– Le taux de croissance élevé des deux dernières décennies a permis de réduire le niveau de pauvreté en Afrique, la part de la population vivant dans l’extrême pauvreté ayant été ramenée de 55 % à 35 % entre 2000 et 2019, selon des données publiées à l’occasion de la tenue les 20 et 21 mars à Addis-Abeba de la 55ème session de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique sous le thème « Favoriser la reprise et la transformation en Afrique pour réduire les inégalités et les vulnérabilités ».

« Néanmoins, 546 millions de personnes vivent encore dans l’extrême pauvreté en 2022. Il est alarmant de constater que des millions de personnes vulnérables sur le continent rejoignent les rangs de la population pauvre du fait des chocs mondiaux, annulant des décennies de progrès », précise-t-on.

La pandémie de Covid-19 a poussé 55 millions d’Africains supplémentaires en dessous du seuil de pauvreté, et l’incidence de la crise en Ukraine devrait encore aggraver le problème, souligne-t-on.

Même lorsque le taux de croissance était élevé en Afrique, toute la population n’en a pas profité de manière égale, est-il indiqué.

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