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Bulletin d’informations économiques africaines


  11 Mai      25        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Dakar, 11/05/2023 (MAP) – Voici le bulletin économique de l’Afrique pour la journée du jeudi 11 mai 2023:

— Sénégal

-. Le taux de dépendance du Sénégal aux importations agricoles, notamment celles du riz, a diminué de 20 pc depuis le lancement du Plan Sénégal émergent (PSE) en 2014, en passant de 80 à 60 pour cent en 2022, a indiqué, mercredi, le directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE, El Ousseyni Kane.

« Un autre aspect à prendre en compte, c’est le taux de dépendance du Sénégal aux importations agricoles, qui a diminué de 20% sur la phase de lancement du PSE. On avait un taux de dépendance de l’ordre de 80% au lancement du Plan Sénégal émergent, notamment sur le riz, nous sommes passés à 60% en 2022’’, a révélé le directeur général du bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE qui intervenait au panel inaugural du forum d’affaires Agri-agro autour de la souveraineté alimentaire.

Rappelant l’importance de l’agriculture dans la vision d’émergence du Sénégal à l’horizon 2035, il a souligné que ‘la part du secteur primaire dans le PIB du Sénégal a augmenté de 2 points de croissance depuis 2014, passant de 13% à 15% entre 2014 et 2021, ce qui démontre la vitalité de ce secteur qui est de l’ordre de 150 milliards par an’’.

Le directeur général du BOS/PSE rappelle que le Sénégal doit à la fois faire face aux défis de la production et de la diversification.

‘’Il est important pour le Sénégal non seulement d’augmenter les rendements mais aussi de diversifier ses productions notamment en insistant sur la production de blé, de sésame, mais aussi d’investir dans l’agriculture biologique’’ pour laquelle il pourrait être un terreau.

El Ousseyni Kane estime que les pouvoirs publics sénégalais doivent relever le défi relatif à la conservation et à l’entreposage à travers le territoire national.

— Gabon -. Un sommet sur le digital, dénommé « Libreville digital summit », organisé par les acteurs gabonais du secteur, s’est déroulé à Libreville, autour de six panels dont l’objectif est de créer un cadre d’échanges. Pour Pacôme Lemba Otouka, fondateur de Kredigo (un service destiné à faciliter les crédits entre les banques et les usagers), l’objectif du « Libreville digital summit », est de créer un environnement d’échanges entre les acteurs du digital, les pouvoirs publics et les entreprises, dans le but de mettre en place un véritable écosystème digital au Gabon.

« Un moment donné, il faut que les pouvoirs publics puissent comprendre ce que nous faisons, parce que le digital ne touche pas que les entreprises privées, il touche également l’administration publique. Donc il s’agit de voir comment localement, on peut apporter des solutions à des problèmes locaux avec des acteurs locaux, afin qu’il ait un véritable écosystème économique pour ces entrepreneurs du digital », a soutenu Pacôme Lemba.

— Burkina Faso

-. Le gouverneur de la région du Centre-est, le colonel Aboudou Karim Lamizana, a procédé mercredi à Tenkodogo à l’inauguration officielle de Centr’innov, un centre d’innovation au profit des entrepreneurs de la région.

Construit par l’Agence belge de développement (Enabel) en partenariat avec la commune de Tenkodogo et le consortium CEAS/Wakat Lab, ce joyau vise deux objectifs : faire connaître le Centr’innov dans un premier temps et ensuite monter le savoir-faire en accompagnement entrepreneurial, en développement, conception et mise à la disposition des technologies appropriées, le digital et le numérique au profit des acteurs socioéconomiques de la région du Centre-est.

Tout en remerciant Enabel pour ce joyau, le gouverneur de la région du Centre-est a appelé les jeunes entrepreneurs à profiter au maximum de ce centre qui offre beaucoup d’opportunités. Il a aussi exprimé son souhait de voir l’ouverture de ce genre de centres dans d’autres régions.

— Côte d’Ivoire:

– Les institutions financières doivent de plus en plus digitaliser leurs services et produits afin d’accélérer la bancarisation des populations, a préconisé, mercredi à Abidjan, la directrice juridique de Guaranty trust Bank Côte d’Ivoire (GT Bank Côte d’Ivoire), Marie-octave Bousson lors d’une conférence de presse.

«Nous sommes invités à penser des projets digitaux, toujours dans le sens d’éviter aux usagers de se déplacer, de faciliter les opérations à la banque, l’essentiel étant de bancariser une grande partie de la population », a déclaré Mme Bousson, lors de la présentation du nouveau logotype de la Banque, qui devient «GT CO» (Guaranty trust holding compagny).

Elle préconise ainsi une plus grande sensibilisation des usagers quant aux avantages de la digitalisation. Il s’agit entre autres de la rapidité dans l’effectuation des opérations, et de la sécurisation des transactions.

Consciente que la transition vers la digitalisation peut se heurter «aux habitudes traditionnelles» de gestion des comptes bancaires, la directrice juridique de GT Bank recommande aux entreprises qui développent des produits digitaux, d’initier comme sa structure, des campagnes de sensibilisation et surtout d’assurer des services digitaux de qualité, gage de la confiance des usagers à la banque.

A ce titre, sa structure s’est engagée dans la mise œuvre de solutions innovantes et digitales pour les populations en tenant compte de chaque spécificité et des besoins de chaque tranche de la population, qu’il s’agisse des jeunes, des femmes, des Petites et moyennes entreprises (PME).

— Éthiopie -. L’Éthiopie va bénéficier d’une subvention du Fonds international de développement agricole (FIDA) d’un montant de 106,4 millions dollars.

Un accord a été signé dans ce sens entre le ministre éthiopien des Finances, Ahmed Shide, et la directrice régionale de la division Afrique orientale et australe du FIDA, Sara Mbango-Bhunu.

Cette subvention est destinée au financement de la mise en œuvre du programme participatif Agriculture et transformation du climat (PACT) en Éthiopie qui bénéficiera à quelque 15 000 ménages en milieu rural.

— Madagascar

-. La persistance de la pauvreté à Madagascar est principalement causée par la stagnation de la croissance du produit intérieur brut (PIB) durant la dernière décennie, ont indiqué les représentants de la Banque mondiale (BM) dans la Grande île.

«Malgré une modeste reprise économique après la dernière crise politique de 2009-2013, le taux de croissance du PIB par habitant a été en moyenne légèrement supérieur à 0 % par an», ont déclaré, dans une tribune, les représentantes de la BM et de la Société financière internationale (SFI) à Madagascar, Marie-Chantal Uwanyiligira et Marcelle Ayo, ainsi que l’économiste principal en pauvreté de la BM dans le pays, Francis Mulangu.

Soulignant que la part de la population vivant sous le seuil de pauvreté national est passée de 72,5 % en 2012 à 75,2 % en 2022, ils ont expliqué que le manque de concurrence et de transparence a entravé les performances de croissance du pays.

«Le secteur privé malgache est si petit, très peu compétitif et caractérisé par de faibles niveaux d’investissement, ce qui l’empêche de créer des emplois, de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté», a ajouté l’institution de Bretton Woods.

— Zambie

-. Le gouvernement zambien est déterminé à renforcer les mesures visant à lutter contre les crimes financiers, notamment le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, a indiqué le Centre de renseignement financier en Zambie (FIC).

« Le lancement en février dernier de la première stratégie nationale de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme constitue ainsi une étape importante pour assurer une collaboration efficace entre toutes les parties prenantes en vue d’éradiquer ce fléau », a déclaré le directeur de l’Information, de la communication et de la technologie au sein du FIC, Brian Kauzeni.

S’exprimant en marge d’une réunion avec les acteurs étatiques et non étatiques du secteur financier, il a souligné que la nouvelle stratégie définit les lois qui doivent être modifiées et les plans d’action qui doivent être mis en place pour favoriser une approche collaborative de la lutte contre la criminalité financière.

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