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Bulletin d’informations économiques africaines


Dakar, 05/10/2022 -(MAP)- Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du mercredi 05 octobre 2022 :

Sénégal :

– La croissance économique du Sénégal est projetée à 4,8 % en fin 2022 pour rebondir à 8,0% en 2023 avant de se raffermir à 10,5 % en 2024, selon le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale (BM) publié mardi.

La publication semestrielle de la BM « Africa’s Pulse » analyse dans son dernier numéro les perspectives économiques régionales à court terme.

Pour l’Afrique de l’Ouest, les deux locomotives, à savoir la Côte d’Ivoire et le Sénégal, les perspectives sont encourageantes, en dépit de la situation de surendettement et de la hausse sensible des coûts d’emprunt de bon nombre des pays de l’Afrique subsaharienne.

Ainsi, le rapport Africa’s Pulse à révélé que le taux de croissance de 10,5 % prévu en 2024 s’explique par l’entrée en production du pétrole et du gaz.

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Nigeria :

– La compagnie nigériane du Pétrole (NNPC Ltd) a annoncé qu’elle a acquis la totalité des intérêts dans le segment aval d’OVH Energy, une entreprise locale de distribution de produits pétroliers. Les détails financiers de l’opération n’ont pas été précisés.

La transaction couvre un ensemble de 380 stations-service au Nigeria et au Togo. Le deal prend également en compte 8 unités de production de gaz de pétrole liquéfié (GPL), 3 réservoirs de stockage de carburant pour aéronefs et 12 entrepôts.

Cette acquisition vient s’ajouter aux 500 stations-service que la NNPC Ltd détient déjà à travers le pays. Elle s’inscrit aussi dans la dynamique d’expansion et d’amélioration des performances opérationnelles de la société publique, engagée par les autorités nigérianes depuis quelques mois.

« Par cette acquisition, nous devenons une plus grande société de distribution de produits pétroliers avec un réseau robuste au Nigeria et dans la sous-région », a déclaré le directeur général de la NNPC Ltd, Mele Kyari.

Mali :

– Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et la directrice de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) au Mali, Miriam Lutz, ont signé, récemment, un amendement à l’accord d’aide au développement entre les États-Unis et le Mali, représentant un nouveau financement de 148,5 millions de dollars (101 milliards de Fcfa).

Ce soutien américain au Mali, à travers l’USAID, ne représente qu’une partie de l’aide globale américaine. Il couvrira le financement de nouvelles activités et celles en cours dans les domaines de la santé, de la gouvernance, de l’agriculture et de l’éducation de base.

Ce montant s’ajoute aux plus de 250 millions de dollars (170 milliards de Fcfa) que les États-Unis ont accordé au Mali à travers l’USAID au cours de l’année écoulée, y compris 90 millions de dollars (61 milliards de Fcfa) en aide humanitaire vitale.

Ce nouveau financement permettra directement à 300.000 familles d’agriculteurs de bénéficier d’engrais et de semences améliorées, afin de renforcer la capacité du pays à nourrir sa population sans avoir à dépendre d’importations onéreuses.

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Côte d’Ivoire :

– Au vu des insuffisances constatées dans la transposition de la Loi Uniforme relative aux infractions boursières de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) a organisé, lundi à Abidjan, un atelier de sensibilisation afin d’amener les pays membres à finaliser le processus.

À l’ouverture de l’atelier le ministre ivoirien de la Justice et des Droits de l’Homme, Sansan Kambilé, par le biais de sa directrice de cabinet adjointe, NDubuisi Maho Florentine, a salué ce texte communautaire qui vient combler un vide juridique concernant la définition et les peines relatives aux infractions boursières au sein des huit États membres de l’UMOA.

«Avec l’adoption d’une législation pénale spécifique permettant de sanctionner les comportements boursiers délictueux, le marché financier de l’Union intègre davantage les standards internationaux dans son fonctionnement. Ce faisant, il attirera plus de capitaux tant nationaux qu’internationaux pour financer les projets de développement dans nos pays», a poursuivi la collaboratrice du Garde des Sceaux.

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Afrique du Sud :

– Les participants à une conférence internationale sur les investissements et le Commerce en Afrique, organisée à Durban (617km de Pretoria), ont appelé à prioriser le commerce intra-africain et profiter des opportunités offertes par l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECAf).

S’exprimant à cette occasion, le directeur de la promotion des exportations au sein de l’Agence du KwaZulu-Natal du commerce et des investissements, Claude Moodley, a souligné que la ZLECAf est un catalyseur clé de la croissance et du développement dans le continent africain.

Soulignant la nécessité de renforcer les relations entre les signataires de cet accord commercial continental, il a appelé les pays de l’Union africaine à créer des accords commerciaux bilatéraux qui permettaient d’accroître le commerce entre les pays africains et aligner les réglementations.

M. Moodley a également rappelé que de nombreux avantages peuvent être tirés de l’augmentation du commerce intra-africain, notamment la stimulation de la croissance économique, la création des emplois, ainsi que la réduction de la pauvreté et des inégalités.

Madagascar :

– Le coup d’envoi du Projet d’appui à l’industrialisation et au secteur financier (PAISF) a été donné récemment dans la capitale malgache Antananarivo, avec un financement de 14,52 millions d’euros de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Ce projet qui s’aligne avec le Plan Émergence de Madagascar (PEM), vise à répondre aux besoins spécifiques du secteur industriel malgache en accord avec les cinq priorités stratégiques de la BAD pour l’industrialisation du continent africain.

Il a également pour objectif de transformer le secteur industriel à Madagascar pour en faire le principal moteur de la croissance et de création d’emplois décents, ouvrant des opportunités aux plus vulnérables, notamment les femmes et les jeunes diplômés.

S’exprimant lors de la cérémonie de lancement de ce projet, le ministre malgache de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, a rappelé que la lutte contre la pauvreté à laquelle s’attelle le gouvernement passe par le développement du secteur industriel.

«Le PAISF est orienté vers le secteur industriel considéré comme essentiel pour renforcer la résilience de Madagascar et réduire de façon significative la pauvreté par la création d’emplois décents et la promotion des investissements», a-t-il ajouté.

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Afrique de l’Est :

– La Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) va créer un bureau de la diaspora qui aidera les citoyens des pays est-africains résidant à l’étranger à investir et à faire du commerce dans la région, a annoncé la CAE dans un communiqué.

La CAE développe actuellement une stratégie de mobilisation de la diaspora qui offrira un cadre pour interagir avec la communauté des Est-Africains de l’étranger, ajoute le communiqué.

La mise en place de ce bureau de la diaspora et la stratégie de mobilisation de la diaspora ont été annoncées par le secrétaire général de la CAE, Peter Mathuki, lors de la 17e conférence annuelle du commerce et de l’investissement de l’Afrique de l’Est, souligne le communiqué.

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