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Bulletin écologique de l’Afrique


  8 Juin      83        Environnement/Eaux/Forêts (6437),

 

Dakar, 08/06/2018 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 08 juin :

Sénégal :

Au total, 65 projets destinés à renforcer la résilience des populations face aux changements climatiques portant sur un montant global de 850 millions de francs Cfa ont été réalisés à Kaffrine (centre) dans le cadre du Projet de décentralisation des fonds du climat (DFC), a révélé Bara Guèye, directeur général de IED-Afrique.

Le directeur général de IED-Afrique, une organisation non gouvernementale intervenant dans le secteur de l’environnement et du développement durable s’exprimait à l’issue d’un forum régional de deux jours portant sur le thème de la résilience aux changements climatiques.

Les 65 projets financés dans le cadre de la résilience aux changements climatiques, dans la région de Kaffrine, ont été déclinés en 75 investissements dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la santé, de la foresterie, de l’accès à l’eau, de l’éducation entre autres, a fait savoir M. Guèye.

— Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mame Thierno Dieng, a fait part de la volonté du gouvernement de mettre en œuvre les recommandations de la 3e Conférence nationale sur le développement durable (CNDD), afin de préserver le Sénégal des risques environnementaux liés à l’exploitation de ses ressources de pétrole et de gaz.

« Le président de la République va prendre toutes les mesures pour que ces recommandations soient mises en œuvre, pour préserver les Sénégalais des risques environnementaux liés à l’exploitation des ressources pétrolières et gazières », a-t-il assuré.

Mame Thierno Dieng intervenait à la clôture de la Conférence nationale sur le développement durable, qui s’est tenue la semaine dernière à Diamniadio, à environ 30 km à l’est de Dakar.

Burkina:

La capitale burkinabè, Ouagadougou, a abrité récemment le Forum national de réseautage des acteurs sur les modes de consommation de production durable pour une transition vers une économie verte inclusive.

Ce Forum a eu pour principal objectif de donner une plus grande visibilité au projet « SwitchAfrica Green » (Chantons vert pour une Afrique verte) et permettre aux acteurs de l’économie verte d’entamer des plaidoyers avec l’ensemble des décideurs en vue de pouvoir apporter un changement au niveau du mode de consommation.

« SwitchAfricaGreen » intervient dans six pays: Burkina Faso, Ghana, Ouganda, Afrique du Sud, Kenya et Île Maurice.

Ce projet comporte trois composantes: soutien politique, entreprise verte et réseautage.

Côte d’Ivoire :

Le Groupe national de travail pour la gestion durable des forêts et la certification forestière de Côte d’Ivoire (GNT-CI) forme, à San Pedro, des acteurs non étatiques des régions de l’axe Abidjan – Sud-ouest du pays, afin de renforcer leurs capacités à améliorer le processus de l’Accord de partenariat volontaire (AVP-FLEGT) avec l’Union européenne, et sur le mécanisme de réduction des émissions des gaz à effets de serre issue de la déforestation.

Financé par l’Union européenne, avec la Coordination internationale de la fondation TROPENBOS International, ce projet de ‘‘Renforcement des capacités des acteurs non étatiques à améliorer les processus APV-FLEGT et REDD+ en Afrique de l’Ouest’’ permet de mieux faire connaître ce processus, ses implications et ses avantages, aux responsables des petites et moyennes entreprises forestières, à la société civile, et aux communautés locales.

« L’un des objectifs majeurs du projet est d’amener les différents acteurs au niveau régional à un niveau de connaissance suffisant des processus APV-FLEGT et REDD+, afin qu’ils comprennent et jouent pleinement leur rôle dans les questions en relation avec la gouvernance et la gestion durable des forêts », a précisé le Chargé du plaidoyer et réseautage au GNT-CI, Marc-Anthelme Kouadio, formateur à l’atelier.

Gabon :

La brigade de la gendarmerie de la localité de Mitzic, dans la province du Woleu-Ntem (Nord du Gabon), a procédé, mardi dernier, à l’arrestation d’un trafiquant d’ivoire en flagrant délit, rapporte la presse locale.

Le mis en cause a été interpellé en possession de défenses d’éléphants, espèces intégralement protégées au Gabon. L’opération a permis ainsi de saisir quatre pointes et deux morceaux d’ivoire.

Kenya:

Des citoyens et des défenseurs des droits de l’Homme et de l’environnement ont manifesté, récemment à Nairobi, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement (5 juin), contre la construction de la première centrale à charbon à Lamu sur la côte kényane, ont rapporté des médias locaux.

« La fumée générée par cette centrale est dangereuse pour la santé des communautés locales, les eaux usées rejetées dans la mer menaceront la vie marine. La ville de Lamu est classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous ne pouvons laisser ce projet détruire Lamu », a déclaré Hussein Khalid, directeur de l’ONG « Haki Africa », cité par les médias.

La construction de la centrale d’une capacité de 1050 mégawatts, dont le coût s’élève à deux milliards de dollars, devait initialement démarrer en 2015, mais a été retardée.

Mali:

« Quel avenir pour nos forets »,était le thème d’une conférence-débat organisée, récemment au Parc national à Bamako, dans le cadre de la quinzaine de l’environnement ouverte le 5 juin à Koulikoro.

Les conférenciers ont souligné à cette occasion, que la déforestation est un phénomène très répandu sur le territoire malien.

Et d’ajouter que face à cette situation, tous les observateurs conviennent qu’il faut impérativement des propositions de solutions pour lutter contre le phénomène.

Ghana:

Le Ghana devrait mettre en place un régime de rachat d’électricité afin d’encourager les entreprises privées à investir dans le sous-secteur du solaire, recommande le Centre pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR).

Le Ghana a certes adopté une loi pour l’implantation des centrales d’énergies renouvelables par les développeurs privés, mais cette norme n’a pas été accompagnée par des dispositions communes relatives aux conditions de cession de cette production, estime le CSIR.

Un régime de rachat d’électricité permettrait aux producteurs d’énergies renouvelables, qu’ils soient des entreprises, des producteurs domestiques, des investisseurs privés ou des entrepreneurs générant leur consommation énergétique, de pouvoir vendre leur surplus ou toute leur production.
KS

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