Johannesburg, 29/10/2020 (MAP)- Le principal indice boursier de l’Afrique du Sud a chuté de 0,8%, son plus bas niveau depuis fin septembre dernier, principalement affecté par les mauvaises performances des grandes sociétés minières du pays.
Ces résultats sont principalement dus à l’inquiétude ressentie par les investisseurs à cause de l’aggravation de la situation pandémique mondiale et les tensions qui marquent les derniers jours qui précèdent les élections présidentielles américaines.
Au niveau local, les investisseurs ont été très attentifs à la politique budgétaire à mi-mandat présentée, mercredi, par le le ministre sud-africain des finances, Tito Mboweni, qui a expliqué le cadre révisé des dépenses du gouvernement pour les trois prochaines années.
Ainsi, plus de 100 des 141 sociétés cotées étaient en baisse au début des échanges mercredi, l’indice FTSE/JSE Africa All Share ayant chuté pour le troisième jour consécutif, soit sa plus longue période de pertes depuis le 22 septembre.
Les actionnaires étrangers sont restés des vendeurs nets des actions sud-africaines pour une dixième session consécutive, se séparant de 14 milliards de rands d’actions, selon la Bourse de Johannesburg. Il s’agit de la plus longue période de flux sortants depuis le 24 août.
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-. L’économie informelle fait circuler entre 43 et 64 milliards de dollars en Angola, a indiqué le ministère de l’Economie et de la Planification.
Ces chiffres ont été révélés lors de la présentation mardi à Luanda du plan stratégique de transition de l’économie informelle vers l’économie formelle jusqu’en 2025.
Selon ces données, 72,6% des opérateurs économiques opérant hors du circuit légal font circuler annuellement entre 43 et 64 milliards de dollars.
L’économie informelle en Angola représente un poids excessif d’environ 40 à 60 % du PIB et a une incidence majeure sur les secteurs de l’agriculture, du commerce, de la pêche, des services et de l’industrie, précise-t-on.
Pour les dirigeants, le défi consiste donc à créer un environnement dans lequel le secteur formel puisse prospérer, tout en offrant la possibilité aux travailleurs du secteur informel de conserver voire d’améliorer leur niveau de vie.
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-. Le Botswana a décidé d’autoriser les vols internationaux directs affrétés vers certaines des principales stations touristiques du pays à partir du 1er novembre, a déclaré lundi la ministre du Tourisme, Philda Kereng.
L’équipe de travail mise sur pied par la Présidence contre la Covid-19 avait approuvé la proposition du ministère d’autoriser à partir du mois prochain les vols internationaux affrétés directs vers les parcs nationaux de Chobe et Ngamiland, qui abritent le delta de l’Okavango, l’un des plus grands deltas intérieurs du monde, a souligné Mme Kereng, citée par des médias.
Elle a expliqué que cette décision faisait partie d’une initiative pilote qui serait mise à profit pour guider l’industrie du tourisme vers une ouverture totale.
Le Botswana, à l’instar de la plupart des autres pays d’Afrique australe, a suspendu les vols internationaux en avril dernier à la suite de l’imposition d’une mesure de confinement pour contenir la propagation du coronavirus.
