Dakar, 04/05/2020 (MAP)- Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du lundi 04 mai :.
BAD-CEDEAO-infrastructures
La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement supplémentaire de 12,33 millions d’euros en faveur de la Commission de la CEDEAO pour couvrir une partie des frais liés à l’étude du projet de développement du corridor autoroutier Abidjan–Lagos.
Ce corridor relie les capitales de cinq Etats d’Afrique de l’Ouest -Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria- et couvre quelque 1028 km et huit postes frontières, indique la BAD dans un communiqué.
Le tracé actuel du corridor traverse les grands centres économiques des cinq pays membres participants, à partir de Bingerville, dans la banlieue d’Abidjan, jusqu’à Mile 2 (Eric Moore) à Lagos.
Le projet Abidjan–Lagos, important corridor régional de commerce et de transport, assure la jonction entre des villes dynamiques sur le plan économique en Afrique, à savoir Abidjan, Accra, Cotonou, Lomé et Lagos, selon le communiqué.
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Ghana-Agriculture
Le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture s’est fixé pour objectif de rendre le Ghana autosuffisant en production de riz au cours des deux prochaines années.
Selon le ministère, avec l’introduction de l’initiative « Planter pour l’alimentation et l’emploi », la production de riz est passée de 138.000 tonnes métriques en 2016 à 665.000 tonnes en 2019, prévoyant que d’ici 2023, le pays aurait atteint l’autosuffisance avec environ 29.000 tonnes métriques en excédent.
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RDC-industrie
Le Fonds de Promotion de l’Industrie congolaise ą voté samedi une enveloppe de 10 millions USD, montant immédiatement disponible, pour financer les entreprises congolaises affectées par la crise sanitaire mondiale due au Coronavirus.
Pour le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, l’objectif de cette initiative est d’amortir le choc subit par l’économie congolaise essentiellement tournée vers les marchés extérieurs.
Ce sont les projets prioritaires dans les domaines de l’agroalimentaire, de l’industrie pharmaceutique et de la logistique qui remplissent les critères fixés pour bénéficier de ce financement, selon Julien Paluku.
Kenya-immobilier-covid-19
Au Kenya, les prix des maisons et des terrains devraient baisser de 10% sous l’effet du Covid-19 et au milieu d’un faible revenu disponible pour la majorité des ménages, estime MySpace Properties dans un nouveau rapport.
Les acteurs immobiliers ont été contraints de réduire les prix des propriétés haut de gamme et de niveau intermédiaire à Nairobi et dans les villes satellites pour attirer les acheteurs et les développeurs, selon le rapport.
La semaine dernière, le ministère des Finances et la Banque centrale avaient révisé à la baisse la croissance économique du pays à 2,5 et 2,3% respectivement.
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Tanzanie-Gaz
Le gouvernement tanzanien vient de prolonger d’un an la validité des droits d’exploration de la société pétro-gazière Aminex sur la licence de Mtwara, dans le bassin de Ruvuma, rapporte la presse locale.
En échange, le gouvernement exige que la société assume jusqu’à 35 millions de dollars de sa part (51,75 %) des coûts liés au développement de la découverte Ntorya, recueille 200 km2 de données sismiques 3D pour un coût minimum de 7 millions de dollars et fore le puits Chikumbi-1 avec un investissement minimum de 15 millions de dollars.
Le gouvernement compte sur la mise en production intégrale de cette licence pour doper l’offre domestique en gaz naturel, dont la demande ne cesse de grimper.
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Niger-Coronavirus-économie
Le Niger connaîtrait à cause du COVID-19 un recul de la croissance de 6,9% à 1%, une augmentation de l’inflation de 2,7% à 4,4% et une réduction des recettes fiscales, selon le président nigérien Mahamadou Issoufou.
A cela viendraient également s’ajouter « une agrégation du déficit budgétaire de 2,6% à 5%, la dégradation de la balance de paiement, une perte d’emplois et un accroissement du chômage », s’est inquiété le chef de l’Etat, cité jeudi par des médias.
Le président nigérien participait à un sommet par visioconférence entre les chefs d’Etat du G5 Sahel et l’Union européenne (UE) sur la lutte contre le terrorisme au Sahel.